Centre d'Etudes et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Le CERPI à Amityville déjà en 1980 !

Le but de cet article n’est pas de ressasser une énième fois l’affaire d’Amityville, désormais bien connue (ou serait-il hâtif de la supposer telle ?) mais bien de retracer ce qui fut l’une des toutes premières enquêtes du CERPI sur un sujet de choix, il est vrai. Et de voir comment les enquêteurs de l’époque, encore très débutants faut-il le dire, s’étaient débrouillés pour s’illustrer dignement alors que le « club » venait à peine de naître…

1979, le CERPI (c’est-à-dire le GESO dans sa première appellation) voit le jour à Bruxelles, des œuvres de Daniel Cleven (alors Président) et Michel Vanbockestal (alors secrétaire). Il n’était pas question de fonder un « club » (c’était le mot que l’on utilisait alors) voué à défrayer la chronique, à faire sensation dans les journaux, à la radio ou à la télévision. Non ! Rassemblé autour d’étudiants fraîchement sortis de l’école, ou entrant à l’université, ou dans la vie professionnelle, il était surtout question de s’amuser en étudiant tout ce qui était (ou semblait) inexpliqué, au sens large.

Les réunions se tenaient dans un petit appartement sans prétentions et étaient animées par de joyeux drilles, prompts au jeu de mots et à la rigolade, devant un verre de bière (à la fois) et le sérieux des « études » était très relatif. Pour situer le niveau, l’un y allait de ses commentaires sur le dernier Stephen King qu’il avait lu ou vu au cinéma, l’autre évoquait un souvenir d’enfance plus ou moins trouble, un troisième parlait de l’hypothèse extraterrestre des OVNI en suggérant des scénarii à la David Vincent. Il s’agit là d’exemples, bien entendu, mais ils parlent d’eux-mêmes : nous n’avions aucune prétention et l’ambition se limitait à l’amusement.

C’est peu de dire que l’on a fait du chemin entre temps ! Mais nous vivions une autre époque, un autre contexte, une autre ambiance… C’était il y a plus de quarante ans !

1979, le livre de Jay Anson : « Amityville, la maison du Diable » sort en librairie. Les faits ne sont que relativement récents mais la Belgique en prend seulement connaissance. Comme d’habitude, avec un temps de retard sur les States, rien de nouveau à l’Ouest. Le retentissement de l’affaire sera à l’origine de la première mutation du groupe.
Ce n’est pas possible ? Voyez quelle affaire incroyable, fantastique, hé-naur-me et, en plus, basée sur des faits réels ! Il nous fallait l’étudier !
Oui, mais... Cette fois, il ne pouvait plus être question de rigoler. Sans trop savoir pourquoi (peut-être précisément à cause de l’authenticité affichée des faits, l’impact cinématographique, la sortie conjuguée du film et du livre, le nombre de détails recueillis par ce biais) nous sentions qu’il nous fallait aborder ce sujet – pour la première fois peut-être – en enquêteurs et non en joyeux lurons. De toute façon, tôt ou tard allait venir le jour où nous serions confrontés à une affaire sérieuse et donc pourquoi pas celle-ci ?

La première conséquence de ce revirement fut de marquer les différences d’aspirations des participants : il y avait ceux que le surnaturel n’intéressait résolument pas. Dès qu’il était question de diable ou de démons, de sorcellerie ou que sais-je, cela flanquait la frousse (ou la superstition prenait le dessus) et certains affichaient dès lors leur préférence pour des sujets moins granguignolesques (après tout, on nous avait déjà fait le coup avec la saga des Exorcistes, La Malédiction, l’Antéchrist, etc.). Ceux-là ne quittaient pas nos rangs pour autant, mais préféraient se consacrer plutôt – par exemple – à l’ufologie ou au triangle des Bermudes, des choses comme ça.
Il y avait aussi ceux que l’affaire intéressait mais qui mettaient la charrue avant les bœufs : ils tentaient de trouver des explications aux phénomènes avant d’en savoir plus. C’est évidemment là que se manifesta la besoin de structurer les enquêtes, c’est-à-dire de leur faire suivre une méthode.
Pour ma part, venant tout juste de terminer ma formation de crimino, plusieurs points me choquaient dans l’affaire et je ne manquai pas de les exposer :
- Si l’on dressait une liste des phénomènes qu’évoquait l’affaire, on obtenait pratiquement l’encyclopédie complète des phénomènes inexpliqués. Somme toute, c’était extravagant parce que l’étrangeté des faits ainsi que leur nombre étaient totalement invraisemblables. Cela faisait « trop » et semblait répondre à un besoin de sensationnel que l’on pouvait soupçonner de rimer avec médiatique ou avec « fric ».
- Cette impression semblait se confirmer par l’emploi de clichés récupérés d’autres films.
- Que savait-on réellement des personnages du film (et du livre) ? Qu’étaient-ils devenus ? Quels étaient les éléments externes de l’histoire et la confirmaient-ils ?
- Ne pouvait-on pas se permettre, en dépit de l’annonce aguicheuse « basé sur des faits réels », de reconsidérer cette appellation (contrôlée, peut-être, mais par qui ?)
Bien sûr, les contre-propositions vinrent également : « parfois la vérité n’est pas vraisemblable et n’en reste pas moins vraie, sensation rimait aussi avec exception, les clichés pouvaient également correspondre à une trame plus ou moins immuable, répondant justement aux critères d’une organisation occulte qui, ainsi, se trahissait, le devenir des personnages avait partiellement été mentionné et semblait accréditer les faits, et puis, des producteurs de cinéma pourraient-ils se permettre de mentir sciemment à tout un public sans que les foudres de la loi leur tombent dessus ?

iL y avait dans tout cela beaucoup de naïveté, on peut le voir avec le recul. L’expérience nous a beaucoup appris et notamment que plus les phénomènes sont incroyables, plus il convient de s’en méfier et de se montrer sévères à leur égard. Si l’on peut effectivement remarquer certains standards dans les manifestations mystérieuses, celles-ci se plaisent aussi à se distinguer par leurs singularités, leurs caprices, leur fugacité, etc. Une enquête minutieuse se doit de tenir compte de tous les aspects de la problématique et se fier au respect des lois et des règles est très utopique face à la puissance de l’argent, les systèmes commerciaux. Aujourd’hui, nous savons bien que les américains se moquent souvent des lois en vigueur dans d’autres pays. Mais en l’occurrence, il y avait d’autres points à relever, grâce à la finesse de l’enquête sérieuse.

Soit ! Mais alors, qu’allions-nous faire ? Les finances du club ne nous autoriseraient jamais à payer le voyage aux States à l’un de nous (quant à une équipe entière, mieux valait ne pas y penser !) Comment pourrions-nous nous transformer en Sherlock Holmes pour investiguer sur une affaire se déroulant à l’autre bout du monde, à une époque ou Internet était encore un parfait inconnu, alors que nous balbutions timidement quelques mots de mauvais anglais, que les communications téléphoniques avec l’étranger coûtaient cher et que, mis à part peut-être l’un ou l’autre philatéliste, nous n’avions aucun correspondant d’Outre-Atlantique capable de se rendre sur place…
Je n’avais pas promis de réussir, j’avais seulement parlé d’essayer. Nous verrions bien où cela nous mènerait. Ce serait en tous cas l’occasion de faire nos premiers pas sur le chemin de l’investigation dans le mystère. N’était-ce pas ce que chacun voulait ?

En 1979, je ne disposais d’aucun pouvoir de décision au sein du GESO, nous n’étions pas non plus tenus de réussir, aucune épée de Damoclès ne pesait sur nos têtes. L’enquête se ferait en dilettante, avec les moyens du bord, mais avec le plus de sérieux possible. C’était en tous cas ce que je proposais et mon ami Daniel ne s’y opposa pas, sans toutefois se faire trop d’illusions quant à la réussite de l’entreprise.
Je me souviens avoir pris le tram pour me rendre dans le centre-ville de Bruxelles afin de revoir le film et de le revoir encore en profitant des séances permanentes qui autorisaient le procédé. Puis, d’être allé dans une librairie bien connue de la rue de Malines pour y retirer le livre. En peu de temps, j’avais digéré ce dernier et avait couvert de notes un ensemble de feuilles volantes. J’avais aussi potassé mes atlas, utilisé les procédés de photocopies et d’agrandissements disponibles afin de localiser l’endroit plus précisément sur une carte et de voir ce que l’on pourrait tirer d’un tel document.

Cela n’amena qu’un résultat décevant, en fait. Car cela ne nous apprenait rien de particulier. Alors je changeai mon fusil d’épaule et partis du prix « modique » qui avait été proposé aux Lutz pour l’achat de la maison. La modicité de ce prix était en effet elle-même suspecte et laissait supposer une tare dans les antécédents de la maison, laquelle justifiait ce rabais. L’idée était que si l’on n’avait demandé que 80 000 $ aux Lutz, c’était parce que l’on savait ce qui s’y était passé précédemment et – sous-entendu – que (l’on savait que) la maison était hantée.
Après avoir consulté le bottin de téléphone, je m’adressai à plusieurs agences immobilières traitant avec l’Amérique du Nord afin de leur demander leur avis quant au prix demandé. Et je me heurtai à un nouveau problème : le système immobilier américain ne ressemble en rien à celui que l’on rencontre par ici, d’autres facteurs entrent en ligne de compte et l’appréciation n’est pas si facile, dépendant notamment des matériaux utilisés, de la situation du bien, de son plan, comprenant ses dépendances, etc.
Je fis donc de nouvelles recherches sur base des documents à ma disposition et que j’obtins en m’adressant à des agences de presse condescendantes. La réponse me parvint enfin et ne laissa pas d’apporter un premier étonnement : le prix qui avait été demandé aux Lutz était trop cher, contrairement à ce qui avait fait l’objet de lourdes allusions dans l’histoire. Les dépendances et le hangar à bateaux étaient supposés ne valoir que "des clopinettes"... Tiens, tiens !
Mais dès lors se posait une autre question : pourquoi les Lutz auraient-ils quitté leur habitation après seulement 28 jours s’il ne s’était rien passé et en laissant de surcroît la maison subir une moins-value considérable en raison de sa nouvelle et sulfureuse réputation ? Il y avait là quelque chose qui clochait !

Il ne s’agissait que d’un premier élément et il ne menait pas bien loin, mais il apportait un peu de poids à ma position. Il allait toutefois falloir faire bien mieux pour démêler l’imbroglio d’un tel embrouillamini…
L’un de nous me fit alors remarquer que toute l’affaire se basait sur des événements tragiques, sanglants, qui s’étaient déroulés dans la maison avant l’arrivée des Lutz. Il s’agissait de meurtres terribles et peut-être cela constituait-il le terrain de base de la « hantise ». En filigrane de cette idée, il fallait donc comprendre que tant de meurtres devaient avoir inspiré les forces de l’enfer ou que les défunts se révoltaient, se manifestaient, tentant peut-être de transmettre un message, de venger une injustice… Mais dès lors, comment comprendre leurs agissements ? Car en quoi les Lutz étaient-ils responsables ? Que pouvaient-ils faire, qu’attendait-on d’eux, pourquoi cet acharnement ?
En fait, une fois encore, nous avions été trop vite. Avant de s’occuper de la « hantise » proprement dite (si hantise il y avait réellement), il fallait impérativement s’occuper du passé de la maison et, à tout le moins, de cette affaire, strictement policière quant à elle.

Cette facette de la question fut beaucoup plus prolixe en enseignements. Ronald DeFeo avait tué plusieurs membres de sa famille, durant la nuit, en série et à l’arme à feu. Le fusil de base devenait un 375 Magnum dans la réalité. Surtout, une question se posait : le meurtrier était allé de chambre en chambre, avec beaucoup de suite dans les idées, mais avait dû bénéficier de circonstances très particulières pour pouvoir mener son forfait à bien. En effet, malgré les coups de feu pourtant importants (à réveiller un mort), aucun parent n’avait pu esquisser le moindre geste de défense là où l’on se serait attendu à ce que l’un d’eux, réveillé en sursaut, alerté par le vacarme, se lève, tente de fuir ou de se protéger. Au lieu de cela, on avait retrouvé toutes les victimes dans leur lit et dans la même position ! Tout cela flairait donc déjà une mise en scène.
En épluchant l’histoire, on trouvait un lourd contentieux familial qui en disait long également et laissait supposer que les choses ne s’étaient pas du tout présentées comme on l’avait rapporté. Il y avait un non-dit, une tragédie familiale qui n’avait aucun besoin d’être médiatisé (surtout si l’on voulait faire passer les choses pour une affaire de spectres ou de démons et, de surcroît, en tirer un avantage financier). En fait, on trouvait dans cette affaire à peu près toutes les composantes de la macabre affaire de famille qui tourne très mal mais qui n’a strictement rien à voir avec les forces des ténèbres. Sauf, bien entendu, si on leur accorde une influence indirecte qui n’aurait alors plus grand rapport avec nos objectifs.
On y trouvait des violences conjugales, des rapports incestueux, la consommation de drogue, peut-être des accointances mafieuses. On y trouvait surtout un « petit démon » qui apporte nuitamment l’arme du crime, soigneusement protégé des empreintes digitales par une paire de gants. Il se serait agi d’un démon, de petite taille rappelons-le, habillé tout comme l’un des membres de la famille que des voisins auraient très bien reconnu, qui se serait déplacé dans les heures dites ou à peu de choses près et qui portait un capuchon afin de ne pas être reconnu… Avouons-le : raconté comme ça, les choses se font bien moins démoniaques ! Un véritable démon n’aurait eu que faire de ce genre d’artifices typiquement humains.

Nous n’avons eu confirmation de ce point que bien des années plus tard, lorsque nous avons pu apprécier finement certaines allusions exprimées en anglais, lesquelles permettaient une toute autre compréhension de l’affaire en lui retirant tout substrat diabolique ou démoniaque. Mais peu importe, cela n’a fait qu’apporter de l’eau à notre moulin.
Nous en savions déjà bien assez : des conversations bien arrosées au cours desquelles il était surtout question d’arrangements financiers, les aveux du principal intéressé qui reconnaissait lui-même que les faits avaient largement été exagérés et que certains avaient même été tout simplement inventés pour les besoins du film, certaines confirmations sous la forme d’actions en justice…
Petit à petit, nous avons donc pu retracer le cours complet des événements, remettre les choses à leur place et y voir clair. Jusqu’au chat, atteint de gigantisme et de boulimie, qui avait été surnommé « le cochon » et qui avait fait son apparition de l’autre côté de la fenêtre. Dans le film, cela devenait un être terrifiant, une sorte de véritable cochon monstrueux qui terrorisait les habitants. On était loin du compte !
On pouvait même trouver le mécanisme de contrepoids qui faisait s’ouvrir les fenêtres toutes seules lorsque l’on progressait dans la pièce… Ce détail une fois résolu, tout rentra dans l’ordre.

Pour couronner le tout, si le « club » ne put effectivement jamais financer le voyage aux States à l’un des nôtres, en revanche nous avons eu un solide coup de chance grâce à l’un de nos membres ! Ce dernier, Charles de son prénom, devait se rendre du côté de Long Island pour ses vacances, « de toute façon ». C’était prévu mais, au moment du début de notre enquête, ledit Charles n’était pas encore affilié chez nous ! Le brave homme se distingua donc par sa serviabilité et son esprit opportuniste et fit un petit détour par l’Ocean avenue pour nous rapporter son compte-rendu : selon lui et après sa visite sur place, il était clair que l’histoire avait été largement brodée pour des besoins tant médiatiques que touristiques et qu’il n’était pas question – le moins du monde – d’une « hantise » quelconque. Beaucoup de bruit et de tralala pour rien !
Le GESO (futur CERPI) tenait donc – presque par miracle – son premier succès et non des moindres car ses conclusions allaient à l’encontre de ce que bon nombre de gens pensaient parfois encore. Et il avait (déjà) raison, envers et contre (presque) tous !
Mieux : au sujet de l’objectivité, il était difficile de faire mieux et l’on ne pouvait pas nous taxer de promouvoir le surnaturel ou d’illuminés qui verraient la queue du diable partout !

Cependant, nous étions à l’aube des années 80 et, comme nous l’avons dit, Internet n’existait pas encore. Nous avons bien sûr constitué un dossier volumineux qui expliquait toute l’affaire, très rationnellement, par le menu et dans ses moindres détails. Nous l’avons même publié dans notre revue (« Énigmes ») Mais le tirage, assuré par nos seuls soins et avec nos moyens très limités (il s’agissait encore de feuilles tapées à la machine, photocopiées dans une boutique et simplement agrafées) était plus que modeste. Il n’en subsiste plus trace à l’heure actuelle, sauf peut-être au fin fond d’une vieille malle située dans un grenier poussiéreux chez un indécrottable conservateur endurci. Pour ce qui est du dossier, il suivit à peu près le même sort : il fut d’abord classé puis malmené au cours de nombreux déménagements et finit sa carrière, si tout va bien, au milieu des breloques oubliées (qui referont peut-être un jour surface, si nous avons de la chance et le courage de patrouiller victorieusement cette partie de la salle des archives !)
Oui ! Le CERPI faisait déjà la lumière sur les affaires les plus sombres et les plus retentissantes, il y a plusieurs décennies de cela et malgré que ses membres étaient encore incontestablement des débutants, il avait déjà fait mieux que beaucoup d’autres.
Bien rares sont ceux qui s’en souviennent…

EPILOGUE

Longtemps après l'affaire d'Amityville (et ses innombrables suites, aussi "navets" que pour l'Exorciste", dont un modèle du genre avec Meg Ryan s'il vous plaît!), l'histoire a encore fait couler beaucoup d'encre.
Certains sont revenus sur l'enquête, ont procédé à d'autres interviews et proposé d'autres pistes. En définitive, il n'y a plus que les croyants invétérés et les plus naïfs pour prendre la totalité des faits pour vraie.
Il est certain que de nombreux arguments étaient faux, de l'aveu même du principal intéressé (George Lutz).
Il reste qu'il est possible que l'affaire repose malgré tout sur certaines vérités, à décortiquer avec beaucoup de prudence, mais de toute manière cela restera également une surexploitation commerciale et cinématographique avec beaucoup d'exagération et d'extrapolation.
Dans l'état actuel des choses et vu le décès des anciens propriétaires, il ne sera probablement plus jamais possible de déterminer qu'elle aura été la "vérité vraie" sur toute la ligne.
Mais l'enquête du CERPI (GESO) a incontestablement été très valable et très proche de la vérité aboutie, ses conclusions ont été formulées très tôt dans l'histoire globale et, ne l'oublions pas, était le fait de débutants sans prétentions, très limités dans leurs moyens (à l'époque) et surtout situés à l'autre bout du monde.
La performance était donc, toutes proportions gardées, irréprochable... Déjà vers 1980...