Incontestablement, les triangles de la vague belge de 89-91, ont intéressé nombre d'ufologues en Belgique et dans le monde. Le sujet reste inexpliqué et l'affaire garde son mystère. Ce ne sont pas les gamineries de Petit-Rechain qui nous contrarieront.
Par ailleurs, nous avons déjà évoqué cette particularité géographique du phénomène qui a consisté à s'initier à la frontière allemande pour traverser ensuite le pays vers le Nord mais aussi pour s'arrêter tout aussi mystérieusement à la frontière linguistique entre francophones et néerlandophones, dans la région d'Ellezelles où certaines observations remarquables ont d'ailleurs eu lieu. (Il y a eu quelques exceptions à cette règle, mais elles sont minimes de sorte que l'on peut les ignorer).
Nous avons aussi évoqué de nombreux points communs à ces deux extrémités, dans le domaine ésotérique et dans le milieu militaire. Le sujet nous paraît intéressant dans la mesure où cette étude pourrait aboutir à la solution de l'énigme, ou au moins en partie, si l'on parvenait à relier tout cela de manière cohérente. Mais personne n'y est arrivé jusqu'à présent. A notre connaissance, personne n'a remarqué le point que nous allons évoquer maintenant.
PETITE DÉCOUVERTE
Nous avons récemment fait une petite découverte qui, au départ, ne semble avoir aucun rapport. Il est probable qu'elle n'apportera que plus de questions qu'elle apportera de réponses. Nous verrons bien !
Il se fait que, afin d'assurer le secret et la confidentialité de leurs lettres de change et autres
communications, les Templiers utilisaient un alphabet particulier qui agissait comme un code : l'alphabet templier ou le code templier.
Soit ! Et alors ?
Et alors ? Regardez donc l'image ci-contre, qui reprend l'alphabet (ou code) en question. Vous remarquerez comme nous que chaque signe peut incontestablement être mis en rapport avec le triangle (la forme géométrique). Aux quatre premiers, il ne manque qu'un trait, ce sont des triangles "ouverts". Aux quatre suivants, on ne pourra rien reprocher à leur forme rigoureusement triangulaire. On trouve ensuite quatre autres formes qui sont en fait à chaque fois deux triangles accolés par la base. La lettre N est symbolisée par le X que l'on peut représenter comme étant soit quatre triangles réunis par la pointe, soit deux triangles mis l'un sur l'autre et reliés par la pointe. On a ensuite de nouveau des triangles ouverts mais munis d'un point, quatre triangles "normaux" avec le même point (ces triangles sont pratiquement la réplique exacte d'un triangle de la vague belge représenté avec sa lumière centrale (clignotante) et les quatre dernières formes suivent la suite logique des doubles triangles pointés. Indubitablement, le triangle est utilisé par tous les signes de l'alphabet, sauf qu'il y manque le J (qui, historiquement, était remplacé par le I) Les extraterrestres auraient-ils trouvé une inspiration particulière chez les templiers ? N'allons pas trop vite : rien ne dit que ce soit d'extraterrestres dont il s'agit et même si l'on voit à présent le rapport entre la vague belge et l'alphabet templier, on ne voit toujours pas celui qui existerait entre la VOB et la limite géographique franco-néerlandaise.
TEMPLIER OU TEMPS PLIÉ ?
En réalité, pour les gens du CERPI, ce rapport est très facile à établir. Il suffit de connaître un peu la région d'Ellezelles pour savoir que l'une des curiosités locales se trouve au Blanc Scourchet, ou Abri Blanc, un lieu où est supposé se trouver en sous-sol ni plus ni moins que le fameux trésor des Templiers. Ne riez pas ! Pour ceux qui l'ignoreraient encore, la supercherie de Nostradamus a été attestée scientifiquement par Monsieur Jean-Philippe Lahouste, master-ingénieur et docteur en sciences, grâce à deux méthodes rigoureuses. Les lieux ont été examinés au radar de sol, lequel confirme des présences en sous-sol qui confirment elles-mêmes les prévisions
quant au fameux trésor. L'endroit lui-même se vérifie grâce à la toponymie, l'histoire, la stratégie, la géographie et l'astronomie, comme l'a
brillamment démontré le philologue Rudy Cambier. Désormais, le wodecquois n'apparaît plus du tout comme un illuminé. On n'attend plus que la confirmation finale par les fouilles, dès qu'un terrain d'entente aura été trouvé entre les politiciens et le philologue et là se situerait une embrouille dont nous ne nous mêlons pas. Ce qui nous importe, c'est que le sujet soit très sérieux. C'est en tous cas plus que très plausible à défaut d'être complètement établi pour le moment.
Selon toute vraisemblance, le rapport entre les triangles de la vague belge, l'alphabet templier et cette limite géographique peut donc être retenu. Cependant, à partir de là, on ne situe pas le rapport avec l'autre extrémité frontalière, ni avec l'autre volet de la question (si on considère en effet le volet ésotérique respecté, en revanche le militaire est toujours dans le cirage). De plus, il semble y avoir un gros anachronisme entre l'époque des Templiers et la VOB. Nous ne sommes donc pas encore sortis de la commanderie...
Mais évidemment, les chercheurs cherchent. Et si "des chercheurs qui cherchent" cela se trouve, "des chercheurs qui trouvent" on en cherche ! Nous nous sommes donc demandés sur quoi avaient pu se baser les templiers pour élaborer leur alphabet.
Il apparaît que cela provient de la croix de Malte. Vous allez voir, sur les images ci-contre, le développement de la question, lequel provient - comme d'habitude - d'une idée plutôt astucieuse.
LA CROIX
Or donc, tout part de la croix de Malte, dont les origines sont déjà mystérieuses. Nos recherches ont démontré que ce n'était guère contestable et le développement lui-même se démontre sans avoir besoin de fournir de nombreuses explications. Cela apporte de l'eau à notre moulin, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick pour autant.
Pourtant, si on poursuit les recherches à propos de la croix de Malte, nous allons voir que cela va nous permettre d'autres rapprochements, parfois très inattendus, qui feront se dresser les oreilles de certains...
La croix de Malte a ainsi servi très tôt comme emblème de l'Ordre de Montjoie
(ville allemande frontalière avec la Belgique). L'Ordre de Montjoie est un ordre militaire et religieux catholique. Il est créé en 1175 dans le royaume d'Aragon par un noble léonais, Rodrigo Alvarez de Sarriá, qui trouvait trop douce la règle de l'Ordre de Santiago. Ce nouvel ordre s'affilie directement à Citeaux
(Or Yves de Lessines dérive des cisterciens). L'ordre est un temps favorisé par le roi Alphonse II qui entend limiter l'influence dans son royaume des ordres du Temple et de l'Ordre de l'Hôpital et se voit confier la défense du sud de l'Aragon. L'ordre ne se développera jamais vraiment et finira par être absorbé par l'ordre du Temple en 1196.
Le nom de Montjoie est celui donné par les pèlerins au mont Rama au nord-ouest de Jérusalem, d'où ils pouvaient apercevoir la ville sainte. Double astuce et double concordance donc, entre le militaire et le religieux, entre la ville de Montjoie (située en Allemagne, non loin de la Belgique et de la ville d'Eupen) et Jérusalem. Les personnes qui connaissent l'histoire verront rapidement un rapport entre l'Allemagne et Jérusalem, surtout dans un contexte de chute du mur de Berlin...
A part la croix huguenote et celle des scouts, on trouve encore les ordres de Léopold et Léopold II pour ce qui est de la Belgique, les ordres du Lion néerlandais, d'Orange Nassau, et du Lion d'Or de la Maison de Nassau aux Pays-Bas. Rappelons tout de même que, côté sud, nous sommes à la limite frontalière de l'Allemagne, de la Belgique et des Pays-Bas...
Pendant que nous voyons ici, à droite, le découpage de la croix de Malte pour en composer logiquement l'alphabet "triangulaire", voyons la suite des significations de ce symbole.
Nous trouvons l'ordre de l'Aigle blanc, de Virtuti Militari et de Polonia Restituta (qui concernent évidemment la Pologne - encore un rapport clair pour les historiens). Nous citerons aussi, à tout hasard, l'ordre du Bain et l'ordre royal de Victoria pour le Royaume-Uni mais également celui du Séraphin (entre autres) pour la Suède. Ici, nous nous éloignons de nos considérations limitrophes, mais nous verrons ce qu'il en est plus loin. Allons plus loin dans cette direction pour dire que la croix de Malte a aussi servi de référence dans un mécanisme d'horlogerie et de cinématographie ou encore pour la Tribulus terrestris, le nom latin d'une plante.
Le signe dont nous parlons ici se trouve également sur les claviers de Télex, en code WRU (Who are you ? Ce qui signifie "Qui êtes-vous ?" A vrai dire, une question bien intéressante dans le contexte !) et on le trouvait en début et en fin de message.
De la croix de Malte, il est facilement possible de passer, notamment par analogie visuelle, à la croix allemande (à ne pas confondre avec la croix gammée dextrogyre ou svatsika), via la croix pattée. En dépit des mauvais souvenirs que cela évoque on ne pourra évidemment que faire le trait d'union avec l'Allemagne nazie ou, en tous cas, encore une fois avec l'Allemagne.
Au moyen des rapports que nous avons cités ci-dessus, il est donc parfaitement possible de retrouver, avec beaucoup d'opportunité, les caractéristiques que nous recherchions. Mais nous allons encore en trouver d'autres, malgré que nous ayons passé volontairement sous silence certaines significations parce qu'elles étaient par trop éloignées de l'objet de nos recherches (club de football par exemple).
A l'autre bout de la Belgique, tout près de la frontière allemande, nous trouvons un monument désormais célèbre avec
la Tour de l'apocalypse de Robert Garcet, ou Tour Eben-Ezer.
Il s'agit d'un édifice construit d'alpha en oméga en respectant hautement toute une symbolique et qui est surmonté de quatre statues représentant les
chérubins de l'apocalypse : l'Homme, le Lion, L'Aigle et le Taureau.
Entre autres symboliques, on trouve le nombre 33, le tétramophisme, Jérusalem, les chiffres 7, 4 et 3 (e.a), Saint-Jean, Le Temple, les
Évangélistes et encore bien d'autres.
Inutile de dire qu'il vous a suffit d'un peu d'attention pour relever : Jérusalem, 3, Temple, Lion et Aigle.
Voilà donc, tout de go, dès le départ, cinq points communs très clairs et, dirions-nous, même évidents, flagrants : pour ce qui est de l'Aigle et du Lion, cela crève les yeux (du moins, lorsque l'on se trouve à proximité du bâtiment).
Bien que d'autres interprétations soient évidemment possibles, nous poursuivrons en signalant qu'il ne faut pas chercher loin pour trouver l'Homme, quant au Taureau, c'est apparemment une autre histoire.
Dans l'immédiat, sans oublier la mise en garde formulée à la ligne précédente, nous ne nous compliquerons pas la vie en évoquant (outre l'évangéliste), la constellation du Taureau, dans laquelle on retrouve la notion de triangle ouvert, lequel permet de localiser Aldébaran et d'autres très belles destinations de vacances comme Orion, les Hyades et les Pléiades en passant par Béta Tauri (que nous vous conseillons hors saison).
Pour ceux qui l'ignoreraient, nous sommes avec les Pléiadiens, assez bien en terrain de connaissance. C'est évidemment une façon de parler ! Certains peuvent, en un simple coup d'oeil, distinguer l'origine d'une "soucoupe volante" et déterminer si c'est un pléiadien qui est aux commandes ou non. Mais en ce qui nous concerne, nous nous ferons beaucoup plus modérés, en attendant d'avoir seulement la preuve que des extraterrestres nous visiteraient. Revenons-en donc à nos propos et voyons ce que notre petite découverte nous permettrait de conclure.
Plutôt que de nous envoler vers d'hypothétiques pléiadiens, nous resterons bien les pieds sur terre (et même parfois sous terre) avec les Templiers dont la présence, dans le temps, est absolument certaine. Elle est évidente et manifeste dans la région d'Ellezelles (région dite "des collines"), mais elle est également bien établie dans la région frontalière germano-belge dont il est ici question.
Sans doute, mais où cela nous mène-t-il ?
Allons-nous prétendre que les extraterrestres seraient des descendants de ces fameux gardiens du Temple ? Certainement pas et ce genre de considérations alambiquées ne nous intéresse pas.
Le sujet étant déjà suffisamment assez compliqué comme ça, il conviendra de nous baser sur des éléments fiables et, au niveau des symboliques, se garder prudemment d'extrapoler : cela mènerait très rapidement trop loin et deviendrait tout aussi vite très flou et/ou farfelu, ce qui n'est évidemment pas le but. Gardons à l'esprit que le seul triangle est déjà extrêmement riche en interprétations possibles. On pourrait en noircir des pages !
Outre qu'un
énorme travail de compilation et de rassemblement des données
serait utile pour établir l'ensemble des trajectoires des objets
observés entre 1989 et 1991 (alors que cet ensemble ne pourra
jamais être atteint dans sa plénitude puisque tous les
témoignages n'ont pas exhaustivement fait l'objet de rapports)
et confirmer (ou infirmer) des tendances majoritaires
éventuelles et que les fouilles chez Rudy Cambier devraient,
pour bien faire, aboutir avant de se lancer dans les
spéculations, il nous faudrait encore trouver un autre point
commun. Ce dernier devrait, par exemple, établir le lien de cause à effet entre les régions B et A. Car sinon, quelle serait la finalité de tout ceci ? C'est là qu'au niveau des transmissions des
communications, il serait également utile de savoir avec
précision comment les triangles se sont présentés aux témoins
(Notons au passage, un élément qu'il conviendrait de ne pas
perdre de vue : tous les objets observés durant la VOB n'étaient
pas forcément triangulaires ! Il y a eu beaucoup de triangles,
au point que cette forme est devenue emblématique, mais ce n'est
pas la totalité qui est
concernée !) et si des groupes d'observations pourraient être réunis de
manière à constituer éventuellement des mots ou des bribes de phrases. Encore n'a-t-on aucune idée de la langue dans laquelle ces messages pourraient être formulés.
S'il devait s'agir d'une langue véhiculaire telle que l'anglais, le français, l'espagnol, le portugais, le mandarin, etc. nous supposerions alors qu'une instance terrestre était à l'oeuvre. Mais s'il s'agissait de vieux français, de grec ancien, d'araméen, ou de latin pour ne citer que ces langues-là, nous nous gratterions probablement le cuir chevelu ! Si la langue était parfaitement impossible à identifier, voilà qui ravirait les partisans de l'hypothèse HET. Cryptologues, à vos postes ! C'est le moment de reprendre la règle des fréquences, les tables de conversion, etc.
Bien sûr, cet article se termine par une sorte de déception. Nous sommes conscients qu'après un si bon départ chacun s'attendait à une chute à la mesure. Mais nous n'avons jamais prétendu que notre petite découverte révolutionnerait l'ufologie. Elle a seulement le mérite d'exister et, peut-être, servira-t-elle dans un avenir plus ou moins proche, par recoupements, pour trouver encore un élément qui permettra d'avancer. Les recherches sont souvent le fruit d'un travail de bénédictin... ou de fourmis.
Avant de baisser vraiment le rideau, faisons un bref retour pour signaler qu'il existe bel et bien une société templière allemande et son histoire n'est pas insignifiante. Un certain Albert Schweitzer en a fait partie ! Le rôle qu'ont joué certains membres dans le nazisme n'a pas non plus été négligeable et le rapport avec la chute du Mur ressurgit donc. Comme Hitler et les siens recherchaient avec zèle tous les trésors historiques et ésotériques tels que le Graal, l'Arche d'Alliance, etc. qui pouvaient aussi être considérés comme autant d'armes secrètes, ce bouleversement a peut-être donné des ailes à ces anciens aigles... Qui sait ?