Centre d'Etudes et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

L'affaire de Dour suite 1

NOTRE EXAMEN

Nous retroussons donc nos manches car, effectivement, il y a du travail ! Mais nous allons rester fidèles à notre approche habituelle, c'est-à-dire que nous allons prendre les paramètres de la maison après avoir procédé à l'anamnèse et examiner les choses en essayant de dégager les possibilités d'explications rationnelles. Nous pouvons directement expliquer une première chose : le gros orbe visible sur l'image aérienne provient de ce qu'il existait à ce moment-là une grande piscine extérieure juste à côté de chez eux et elle luisait en plein soleil en lui donnant cette apparence trompeuse.
Nous procédons aux tests de Rhine, fastidieux mais intéressants. Si les premiers résultats sont assez quelconques, dès qu'il est question de télépathie Cathy se montre particulièrement réceptive. C'est M. Vanbockestal qui officiait et jouait le rôle de l'émetteur et il avoue lui-même : "Je n'ai pas la réputation d'être un bon émetteur", je serais plutôt "bon récepteur" mais j'étais bien obligé de procéder de la sorte en l'occurrence. Si Cathy a donc bien réussi ce test, c'est surtout elle qu'il faut féliciter et non moi, je crois que cela n'en est que plus représentatif. Mais il faudra voir à l'analyse approfondie ce qu'il en est car je crois que les résultats sont encore supérieurs aux résultats bruts obtenus sur place. Si je me souviens bien, il y avait aussi de la précognition". Cathy a obtenu 10/25 à ce test, un point de plus qu'à Mouscron qui nous amène pas loin d'une bonne réponse sur deux, c'est en effet un écart significatif par rapport au 1 sur 5 attendu dans les lois élémentaires de probabilités ! Monsieur passe également le test et s'avère aussi bon télépathe. Vient le tour de madame...
Celle-ci semble toutefois traîner un peu la patte et ses résultats sont aussi très quelconques dans un premier temps. M. Vanbockestal lui envoie ensuite les images mentalement, les résultats sont meilleurs sans être exceptionnels mais il y a autre chose et M. Vanbockestal explique : "Ce que je vais dire ici n'aura rien de scientifique, mais c'est du vécu. Même quand madame donnait une mauvaise réponse, je percevais celle qu'elle allait donner ! Alors que moi je lui envoyais par exemple: "carré" autant que je le pouvais, moi je recevais l'image d'une croix, haut et clair, ça me crevait presque les tympans si on veut parler de façon imagée. Et madame ne tardait pas à dire effectivement "croix". Une mauvaise réponse sur le papier donc, mais elle l'avait bien formulée mentalement et je l'avais reçue "canon". Là non plus, je n'ai à me vanter de rien, sauf d'être bon récepteur ce qui n'est plus un secret pour personne. Mais je serais curieux d'apprendre le résultat de l'étude approfondie car il y a bien télépathie, même si le test ne le montre pas. Je pouvais lire ses réponses mieux que le journal, car je n'avais pas besoin de mes lunettes".

Ensuite, après que Nancy ait dressé un plan global de la maison, M. Vanbockestal a voulu procéder à la détection volumétrique qui est l'un de ses dadas. Pourtant, cette fois on l'a vu chipoter et s'esclaffer car les mesures étaient directement fantaisistes, bien plus qu'à Liège. Elles étaient complètement délirantes et je ne pouvais ici qu'imaginer un mauvais fonctionnement de l'appareil, lequel avait pourtant été vérifié, rappelons-le. Je me suis rapproché du fond de l'habitacle et vers la moitié du parcours, les choses sont redevenues normales. Parfaitement normales, même, du côté du lit de madame. Mais en revenant sur mes pas, à reculons, au même endroit qu'en venant, mon écran a affiché "Err": Erreur. Cela s'est reproduit plusieurs fois d'affilée car, bien sûr, j'ai pour habitude de recommencer les mesures pour m'assurer de leur valeur. Mais à chaque fois le même phénomène se produisait. J'ai enlevé les piles et les ai de nouveau vérifiées : elles étaient mortes, ou très faibles ! Je les ai donc remplacées par des nouvelles, encore dans leur emballage d'origine. Je n'ai plus obtenu que des erreurs et finalement l'appareil a refusé tout service.
Mieux : il refusait de s'éteindre et n'affichait plus qu'un écran allumé, mais vide.
Bon ! Cela peut arriver à tout appareil de tomber en panne et c'est toujours au plus mauvais moment, bien entendu, mais tout de même. J'ai donc voulu procéder au test TCI, mais mon dictaphone (également vérifié au préalable) a aussi refusé tout service. Cela commençait à m'agacer sérieusement ! Le verdict : piles mortes ! Elles étaient "full" en partant... Je les ai aussi remplacées : bernique ! Alors j'ai pris le problème par surprise, je me suis éloigné de l'endroit, j'ai replacé les piles neuves et, à distance honorable, l'appareil a daigné fonctionner. Je l'ai placé et cela a continué à fonctionner. Maintenant, il reste à voir les résultats de l'analyse.

J'ai pris quelques photos, un peu partout dans la maison et il ne semblait pas y avoir d'orbes en se basant sur la prévue, ce qui - de toute façon - n'aurait été qu'indicatif. Mais en arrivant dans la chambre de Cathy, bien que l'on ne pouvait pas dire que c'était le frigo, il n'y faisait pas chaud non plus ! Je me suis dit que pour une chambre inoccupée, il n'y avait pas besoin de chauffage, d'accord. Mais pour en avoir le cœur net, je suis allé chercher le multimètre. Le temps de faire l'aller et retour, ce qui n'a pas duré deux minutes, il faisait 25° dans la chambre et le radiateur était à fond. Rien de strictement révélateur, mais étrange quand même.
Je me suis aussi "amusé" à passer les murs au stéthoscope, comme nous l'avions fait à Bruxelles, dans le cas de "la fameuse maison qui saigne". Mais à part les bruits parasitaires habituels il n'y avait rien de remarquable. Il y avait juste un bourdonnement un peu spécial mais que l'on pourrait attribuer à beaucoup de choses.
L'examen réalisé sur base du pendule est assez contradictoire. En fait, pour schématiser, il ne répond pas franchement aux questions. Il ne semble pas d'accord avec moi quant à un démon supérieur, ni même moyen. Dois-je l'interpréter comme une affirmation pour un "bas astral" ? Je n'aime pas ce concept d'"interprétations personnelles basées sur du subjectif éventuel" beaucoup trop floues et qui ne reposent sur rien de scientifique, ni même de réellement concret. Cela ne fait qu'une bizarrerie de plus car mon pendule ne se comporte jamais de cette façon d'habitude. Mais il ne faut en tirer aucune conclusion, bien entendu. Comme on peut aussi le remarquer sur les photos, il y avait malgré tout des orbes sur les photos. Ils sont également partis à l'analyse.

LE DUR ET LE RÉVOLTANT

Nous sommes loin d'avoir fait le tour de toute la question dans cette investigation. La question des orbes vient s'y ajouter et disons que, assez paradoxalement, il s'agirait presque d'une exception : jusqu'ici en effet, nous en remarquions très peu dans les maisons réputées hantées. Mais il n'y a pas forcément de rapport, et puis comment l'interpréter ?
Mais ce qui est dur et révoltant dans l'affaire, c'est le désintérêt total accordé tant par l'église que par la médecine. Dans un premier temps, les époux Leclerc avaient fait état de ce qui leur arrivait à un médecin et madame s'était retrouvée dans un établissement spécialisé, gavée de tranquillisants, somnifères et antidépresseurs... Bien sûr, cela n'a strictement rien arrangé à leur problème puisque l'on n'a rien fait pour la cause. Tout ce que cela a eu pour conséquence est que ces gens sont encore moins crédibilisés par leur entourage "puisque" cet internement a eu lieu. Cependant, cela ne veut strictement rien dire. Nous considérons pour notre part, bien que n'étant pas médecins, que la médecine s'est dépêtrée de l'affaire par une solution de facilité. On en est toujours à la case départ, sauf que désormais, les victimes n'osent plus faire appel à un médecin. Ils n'osent plus faire appel à un prêtre non plus d'ailleurs car il y a belle lurette que les possessions n'existent plus et que le rituel du grand exorcisme a été supprimé. Mais que voilà une phrase qui mérite d'être, elle aussi, analysée !
En effet, soit les possessions existent, soit elles n'existent pas, point. Il n'y a pas d'autre possibilité. Donc, on ne forme plus d'exorcistes ? Faux ! On en forme encore, et même beaucoup. Mais généralement ils reçoivent une formation orientée vers la sphère "psy". Dès lors il n'est pas étonnant que les "possédés" soient aiguillés vers des centres spécialisés. Et là, l'Église se débarrasse de la patate chaude comme le fait la médecine. C'est un peu trop facile !
Et que veut dire cette affirmation : "les cas de possessions ne se présentent plus" ? Qui est là pour l'affirmer et sur quels critères ? Soit ils n'ont jamais existé et l'Église se serait trompée pendant près de 2000 ans, voire plus. A moins bien sûr qu'elle ne veuille détourner son ignorance sur la médecine qui doit bien s'avérer tout aussi incapable de résoudre quoi que ce soit en la matière. Soit ils existent et les exorcistes sont toujours nécessaires, mais comme "on ne sait pas trop bien" on dévie le plus possible vers la médecine et sa sphère "psy", ce qui semble bien être le cas. Raison pour laquelle l'Église forme encore bien des exorcistes diabolisants et non plus psychologisants, mais à ce que nous avons cru comprendre, cette catégorie d'interventions serait réservée aux personnes disons... plus aisées financièrement. Par exemple... des médecins ! S'il n'y a pas une énorme hypocrisie là dessous, il faut avouer que cela y ressemble pourtant furieusement !

Cependant, nous ne prétendons nullement que ces personnes soient possédées. En principe cela n'est pas le cas car les symptômes classiques ne sont pas présents. La seule ombre de symptôme partiel et non prouvé, se note chez le mari qui, lui, n'est pas directement concerné par les phénomènes. Il n'y a pas chez les autres, Cathy et sa mère, de force surhumaine, ni de glossolalie, ni d'aversion profonde pour les choses sacrées, pas ou peu de pouvoirs particuliers et il reste à prouver qu'ils se rendent eux-mêmes responsables des phénomènes, pas de connaissances particulières d'événements cachés (à moins que cela demeure subconscient ?) Rien dans l'agencement ou l'historique de la maison ne laisse supposer un déficit de taux vibratoire qui puisse provoquer cela sur une période qui s'étend à maintenant plus de vingt ans ! Ce que l'on note par contre très bien, c'est le découragement profond, l'impression d'être abandonnés de tous et cela peut se comprendre.
Au chapitre des possibilités d'explications que nous reste-t-il ? Dans l'immédiat, pas grand chose qui tienne la route, avouons-le. Il nous faut bien envisager, nous aussi, le domaine psychologique. Mais quelle pathologie imaginer ? Les symptômes d'un SAOS (Syndrome d'apnées obscursives du sommeil) sont partiellement masqués par l'absorption de calmants et ne semblent pas s'appliquer au profil des personnes. De toute façon, cela ne serait qu'une possibilité d'en venir à la paralysie du sommeil, beaucoup plus proche d'une certaine réalité. Dans ce cas, des crises hallucinatoires semblant tout particulièrement réelles peuvent se produire. Il y a effectivement cette impression de suffoquer, cette oppression sur la poitrine (l'ensemble des muscles est endormi, tout le corps est en état de sommeil et paralysé sauf les yeux et le système respiratoire). Donc, la respiration peut être très pénible et celle-ci génère parfois des hallucinations de type "viol" au cours desquelles les patientes voient et sentent leur bourreau reposer sur elles, quand les choses ne vont pas plus loin encore... il y a donc une transpiration abondante, un réveil pénible et le besoin d'uriner. Il s'ensuit une impression de froid et tout cela est parfaitement logique. On trouve bien ces phénomènes chez Madame Leclerc. Mais tout cela reste aussi du domaine strictement onirique, c'est du rêve, de l'hallucination et cela ne laisse pas ce genre de marques. Nous l'avons dit, il n'est pas possible qu'elle s'occasionne elle-même ces blessures car elle était sous la surveillance du mari, lequel n'est pas non plus incriminé. Cela aurait supposé au moins des mouvements, il n'y en n'a pas eu. Pour arriver à se faire cela dans le dos, ce n'est pas évident ! Pour que leur fille subisse le même sort (c'est peut-être le cas de le dire !) cela touche à l'impossible puisqu'elle n'était pas dans la maison ! Une coïncidence alors ? Allons bon ! Une coïncidence, vraiment ? Une coïncidence qui a lieu presque tous les jours depuis deux semaines, en voilà une belle ! Un cas de schizophrénie ? Cela reste du domaine du possible, mais cela semble peu correspondre car il n'y a pas réellement cette paranoïa surdéveloppée, même s'il y a des inquiétudes légitimes. Schizophrénie, paralysie du sommeil n'expliqueraient pas non plus les autres phénomènes. Pas plus que l'hémophilie qui devrait pourtant être prise en compte dans une approche plus subtile et surtout plus fouillée de la part des médecins. On comprend que madame ne prenne pas de cardio-aspirine car elle y est allergique, mais elle a aussi fait une thrombose et doit donc recevoir d'autres anticoagulants. Tout ceci n'est plus de notre domaine mais cela indique qu'un contrôle médical strict s'impose. Et c'est là que l'engrenage infernal se pose en assassin : ils ne veulent plus entendre parler de médecin ! Là aussi on les comprend !

Il ne reste donc plus qu'à examiner soigneusement les pistes parapsychologiques, mais on se sent un peu désarmés face à une telle surabondance, récurrente et résistante de surcroît.
Dure tache donc pour le CERPI que celle-ci, mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, n'est-ce pas ? Cette tache est probablement encore plus ardue qu'on l'imagine et le cas n'est que plus sérieux lorsque l'on apprend qu'un célèbre professeur de l'université de Mons se serait déjà penché sur le problème. En vain, apparemment. Nous attendons avec impatience de pouvoir entrer en contact avec ce dernier.

UNE PREMIÈRE AVANCÉE DANS LE CAS DE DOUR...

Parfois, on tombe sur des cas tellement enchevêtrés qu'ils semblent inextricables et la solution ou plutôt l'une des solutions est à portée de la main. M. Vanbockestal avait donc bien eu cette boîte de Mirtazapine 15 mg en mains et cela avait bien été noté dans le rapport. Quant à faire un rapprochement, des recherches fouillées s'imposaient. Encore que celles-ci, et à condition que cela se confirme par voie médicale, seront loin de tout expliquer.

UN NOM D'EXPLICATION À COUCHER DEHORS...

Le nom de cette première possibilité d'explication partielle est presque imprononçable, jugez plutôt :
Exanthème maculopapillaire exsudatif à la Mirtazapine 15 mg !
Ca ne s'invente pas !

L'EXPLICATION

Alors voilà. Lors de l'anamnèse générale, nos requérants nous avaient bien entendu parlé de leurs problèmes avec le corps médical et, comme on peut le comprendre, madame était sous antidépresseurs avec quelques calmants en prime. Nous sommes bien d'accord, cela n'arrange rien à leurs problèmes avec les phénomènes qu'ils vivent, mais au moins cela aide peut-être un peu à les supporter.
Seulement voilà, la Mirtazapine présente une belle série d'effets secondaires possibles, comme pour la plupart des médicaments d'ailleurs (on serait bien malade rien qu'à les lire !) et parmi ceux-ci on trouve notamment :
Crises hallucinatoires et rêves bizarres : nous étions tout près de la réponse en parlant de paralysie du sommeil puisque les symptômes sont très voisins, mais nous étions bloqués car les hallucinations n'expliquent pas les marques ! De plus, il ne s'agit que d'un effet secondaire possible, ce n'est donc pas certain. Cette explication à elle seule ne suffit donc absolument pas. Mais il y a la suite...
Sudation importante : madame se plaint effectivement de beaucoup transpirer pendant la nuit. Ensuite, elle doit se rendre aux toilettes et après cela elle a froid. Rien que de normal dans tout cela donc puisque c'est prévu dans les effets secondaires. Le corps a trop chaud, il est fiévreux, il élimine donc, de ce fait il y a compensation thermique. Mais cela n'explique toujours rien. Au suivant :
Éruptions cutanées : Cela devient intéressant car il s'agit d'une réaction se faisant au niveau de la peau. Cependant, c'est encore insuffisant que pour justifier des griffes, sanguinolentes de surcroît et de cette forme. Nous ne parlons toutefois pas ici de la croix chrétienne renversée. Somme toute, nous venons de passer les principaux éléments qui correspondent au cas, mais il n'y a toujours pas de réelle explication.
Patience, ça vient ! (Quand on vous disait qu'il avait fallu chercher !)

C'est que le terme d'éruption cutanée est un terme finalement assez générique et cela peut se manifester de plusieurs façons différentes. Par exemple, il peut s'agir d'éruptions scarlatiniformes, avec des boutons un peu partout, pas très joli à voir, mais... que voulez-vous. Ce n'est pas notre cas. Cela peut être des plaques ou de simples rougeurs, nous n'y sommes pas non plus. Cependant, n'a-t-on pas dit "exsudatif" ? Eh bien, il se fait qu'il faut considérer la conjonction des divers facteurs : Madame est allergique, notamment à l'acide acétylsalicylique, mais elle pourrait l'être à d'autres choses (et notamment aux chiens...) dont à certaines substances actives dans les médicaments. Ce qui est certain, c'est que la Mirtazapine la fasse transpirer. Notre postulat consiste à prétendre que la transpiration va se nicher dans les replis de la peau, éventuellement ceux des vêtements, et les caractéristiques morphologiques propres à la personne, ce qui peut donner des traces en forme de griffes. Le reste découle de la tendance hémophilique de notre requérante. Atteinte d'une thrombose, elle est sous anticoagulants, ce qui est normal et elle ne peut pas prendre de l'aspirine car elle y est allergique. Bref, son sang est plus liquide et les "plaies" apparaissent sanguinolentes.

Bon, c'est vrai, nous ne sommes pas médecins et il a fallu faire des recherches, avoir un peu de logique et se baser sur l'anamnèse que nous avions réalisée. Il se peut aussi que nous nous trompions ou que cela ne soit pas exactement cela. Mais comme il est certain que la Mirtazapine puisse donner des éruptions cutanées, la piste est trop belle que pour ne pas être exploitée. Cela dit, c'est vrai aussi que cela n'explique pas tout. Certainement pas ! Tout d'abord, il faudra qu'un médecin, un dermatologue ou un allergologue se penche sur la question. Mais il ne sera sans doute pas nécessaire d'en arriver là et un changement de principe actif ou une adaptation de la posologie suffira probablement.
Toutefois, de nombreuses questions restent obscures, parce que si la Mirtazapine peut expliquer le cas de madame, cela ne s'applique pas à Cathy, la fille, puisque celle-ci n'en prend pas. Cela pourrait provenir de beaucoup de choses, une petite lucite polymorphe due à des rayons UV en bancs solaires par exemple, le très dangereux "jeu du foulard", malheureusement en vogue chez les jeunes pour goûter à de nouvelles sensations sexuelles, une petite dermatite de contact... elle peut aussi être allergique.

Mais tout cela n'est pas vraiment notre domaine, laissons cela aux médecins. C'est un poste qui nous inquiétait un peu car d'une part les Leclerc n'avaient guère l'intention d'y avoir recours pour les raisons que l'on connaît. Mais nous ajouterons à leur décharge que ceux-ci sont loin de faire l'unanimité en la matière, comme nous l'avons aussi développé, et que pour diverses raisons ils passent à côté de leurs diagnostics. Quand on pense aux conséquences possibles et que l'on voit ce qu'une éruption cutanée peut provoquer, comme par exemple sur notre photo de droite, il y a de quoi réfléchir.
Et maintenant, il faut s'occuper de tout le reste ! Mais même si notre hypothèse est loin de tout expliquer, elle devrait rassurer un peu, et ces gens en ont bien besoin !

NDLR : en fait, nous n'avons pas trouvé, sur le Net ou ailleurs, une photo réellement représentative. Nous n'avons pas trouvé de cas réellement semblable, ni aussi étendu. Nous rappelons donc bien qu'il ne s'agit que d'une possibilité d'explication partielle, une hypothèse relative à seulement une manifestation survenant à Dour et certainement pas une certitude. Néanmoins, cette hypothèse a au moins un premier mérite : celui d'avoir incité les Leclerc à consulter un médecin. Et c'est important. Si d'autre part, nous avons raison dans cette hypothèse, cela devrait calmer les esprits car, rappelons-le aussi, c'était le fait d'en arriver au sang qui avait, comme on le comprend, exacerbé les inquiétudes de la famille. Dans ce cas, le terrain serait considérablement "débroussaillé", même s'il demeurerait très préoccupant.

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