Centre d'Etudes et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

La maison hantée, en France

 

Le CERPI reçoit quotidiennement quantité de mails de la part de personnes qui se croient victimes de hantises. Quoi de plus normal puisque c'est là l'un de ses objets principaux. Nous vous invitons d'ailleurs à les imiter car cela nous permet parfois de réaliser de superbes enquêtes, d'enrichir considérablement notre ibliothèque de documentation et d'apprendre quantité de choses, lesquelles peuvent servir à la rédaction d'articles tels que celui qui va suivre.

Bien sûr, parmi la quantité de messages reçus, nous en recevons également d'illuminés qui se croient victimes d'une gigantesque machination d'extra-terrestres, au point de nous soupçonner d'en faire partie, il y a ceux qui travaillent du chapeau et voient des monstres partout (certains portent des uniformes, des képis et un sifflet, d'autres se déplacent dans un grand vaisseau spatial rouge avec une antenne bien visible sur le toit, une antenne très spéciale en forme de H superposés et répétés plusieurs fois... vous voyez le genre !).

En dehors de ces cas malheureux et relevant plutôt de la psychiatrie, il y a fort heureusement aussi des cas qui "transpirent" la sincérité et qui méritent notre attention. Cela devient tout particulièrement vrai lorsque le mail ressemble un peu à un appel au secours et qui émane d'une personne se disant très cartésienne. Confronté à l'un de ces cas, le CERPI ne manque jamais de prendre l'affaire au sérieux et de recourir à ses meilleurs éléments pour tirer l'affaire au clair....

Nous remercions très cordialement Mme Elisabeth M. quant à son aimable autorisation pour la rédaction de cet article, la publication des photos et nous respecterons bien entendu nos engagements relatifs à la confidentialité. Aussi, nous avons volontairement occulté son nom de famille ainsi que sa localisation géographique.

A ces petites exceptions près, tous les faits relatés ci-après sont rigoureusement authentiques.

Un mail ressemblant un peu à un appel au secours...

Voici le mail que nous a envoyé Mme M. le 20 janvier 2006.:

J'habite une maison de 1885, il y a eu des phénomènes curieux et sans incidence, voici plus de 20 ans. Puis, le silence. Ce soir, au premier étage, j'ai cru que ma mère (74 ans) poussait un meuble (table de nuit ou similaire), mais elle dormait dans une autre chambre, à l'autre bout de la maison. Je ne suis pas croyante, je suis très cartésienne. Je ne sais pas quoi penser.

Et nous non plus à ce moment là pour la bonne et simple raison que nous possédions bien trop peu d'éléments. Dans ce genre de choses, il existe un certain nombre de questions classiques qui doivent être posées et qui permettent d'orienter les recherches. Un formulaire spécial de demande d'investigations était alors en chantier et ne pouvait donc forcément pas encore être en ligne au moment des faits. Nous envoyons donc le mail ci-dessous, que nous résumons :

Le CERPI :(...) Il est très difficile d'émettre une opinion quant au phénomène qui vous tracasse. En effet, votre message ne stipule pas la région où vous habitez ni la nature des phénomènes qui eurent lieu il y a une vingtaine d'années et que vous semblez mettre en relation avec la situation présente. Il semble se dégager de votre mail que votre esprit cartésien rejette la possibilité d'une intervention surnaturelle, en même temps vous n'en excluez pas l'éventualité puisque vous avez recours à nos services.  A priori, mais a priori seulement, nous croyons pouvoir exclure une origine naturelle au phénomène puisque, le cas échéant, vous n'auriez pas manqué de la détecter, comme toute bonne rationaliste. Dans ce cas, nous vous invitons à nous en dire plus, à détailler le(s) phénomène(s) qui vous préoccupent.  A défaut d'une localisation exacte nous nous permettons de vous suggérer de nous envoyer une ou plusieurs photos de la maison en question ou, mieux encore, de l'endroit même où les choses se passent. Ainsi, nous pourrions tenter, à distance, une investigation médiumnique. Cette investigation à distance serait totalement gratuite (...)

En guise de commentaire à cette réponse du CERPI, signalons qu'il est toujours important de connaître la région concernée par la hantise. En effet, la nature des lieux peut influencer considérablement la suite de l'enquête. S'agit-il d'un milieu rural ou urbain ? quel est le type de maison ? quid du voisinage?  etc. Même le pays est important car il peut procéder d'antécédents historiques, politiques, religieux, culturels non négligeables.  La composition de la famille et l'âge des personnes n'est pas sans intérêt, tout dépend des cas.  Lorsqu'une personne nous fait ce genre de demande, il convient également d'être prudents. Faute d'éléments suffisants et par souci d'objectivité, il ne peut être question d'attribuer immédiatement un caractère surnaturel ou paranormal à ce qui est avancé. Il convient au contraire d'abord d'exclure toute possibilité d'explication naturelle ou scientifique. Il suffit parfois d'un peu de jugeote, de logique et de bon sens pour que des phénomènes apparemment inexplicables soient éclaircis. Dans le cas présent, la requérante a déjà fait une bonne partie du chemin : il s'agit d'une personne cartésienne, non-croyante.  Cela ne l'empêche pas de recourir au CERPI et nous supposons qu'elle le fait donc "en dernier recours", ce qui veut dire qu'elle a déjà plus que probablement examiné la question, sans toutefois y trouver de réponse issue de la simple raison.

Et la réponse ne se fera guère attendre..

Mme M., que nous nommerons donc Elisabeth, nous adresse sa réponse, laquelle confirme ce qui vient d'être avancé :
 
Voici ma situation géographique : (suivent la région, le département, le nom de la ville, son canton postal).  Remontons en 1976, lorsque mes parents achètent cette maison.  Nous quittons la région parisienne, mes parents viennent d'acheter cette grande maison carrée de 1885, ayant été, paraît-il, un ancien relais de poste. Ce qui nous attire ce sont surtout les bâtiments (1821) écuries et grange, puisque nous avons des chevaux. C'est dans le courant de l'été 1976 que nous nous installons, j'ai à l'époque 16 ans.  Les six premiers mois, alors qu'il est très difficile d'ouvrir les fenêtres (celles-ci étant closes depuis des années), nous les retrouvons systématiquement ouvertes presque chaque matin, et curieusement, fenêtre du premier étage, donc, en haut à droite et en bas, à droite également.  Chaque fois, deux fenêtres sont ouvertes, une au premier, une au rez-de-chaussée, et toujours l'une au-dessus de l'autre, à droite, ou à gauche.  Cela durera environ 6 mois, pour s'arrêter du jour au lendemain.
 
Tous les trois très cartésiens, nous avons toujours eu envie de penser que l'un de nous avait mal refermé... mais quand même, nous parlions souvent à nos amis de ce phénomène, en disant "curieux".
 
Bref, les choses reviennent dans l'ordre.
 
Alors que mon père travaillait encore sur Paris 4 jours par semaine, ma mère et moi allions souvent dire bonjour à une petite grand'mère qui avait vécu dans notre maison, nous l'appelions "tata Ernestine"; elle était très gentille et aimait bien que nous lui rendions visite.  Un soir d'automne, le téléphone sonne et une voisine de tata Ernestine nous apprend que celle-ci est à l'hôpital (entendons : sorte de maison de retraite), mais que tout va bien, c'est uniquement pour passer l'hiver dans un endroit confortable.  Mon père est à Paris.  Avec ma mère, nous pensons aller voir tata Ernestine dans le courant de la semaine suivante.  La soirée se passe, nous regardons la télé, tout va bien.  Puis sur le coup de 23 h, nous allons nous coucher, ma mère au fond du couloir à droite (premier étage), et moi, milieu du couloir à gauche.  Je peine à trouver le sommeil, cette nuit là, vers minuit, j'entends ma mère qui se lève, ouvre sa porte, marche dans le couloir descend les escaliers.... Je ne sais pourquoi, je me lève à mon tour et ferme la porte de ma chambre à clef.  Je m'endors.  A 9h le lendemain matin, le téléphone sonne : on nous apprend le décès de tata Ernestine vers minuit!
C'est ma mère qui a répondu.
Nous sommes sous le choc.  Vers 11h, une question me hante, alors je demande à ma mère : "tu es descendue cette nuit, tu avais besoin de quelque chose ?"      Réponse : "non, pas du tout, mais je t'ai entendu descendre, tu avais dû oublier ton pulvérisateur nasal!".
Nous faisons le point : ni elle ni moi n'avons bougé de notre chambre, les chiennes ne sont pas montés au premier étage, elles dormaient dans la cuisine, et lorsqu'elles montent, on entend bien les griffes sur le parquet de châtaignier.  Ce sera le dernier phénomène avant le mail que je vous ai envoyé.
 
 
Cependant, je finis par croire que la maison porte malheur : en 1986, mon père décède dans son sommeil - il ne buvait pas et fumait rarement une cigarette.
 
- Il y a un endroit aux écuries, où chaque fois que je mets un cheval, cela ne va pas.
 
Je me marie en 1989, nous divorçons en 1993.  En 1997, je suis opérée d'un cancer.  Le cheval de ma vie, un petit arabe gris se voit opérer d'un cancer à l'œil en 1998.
 
Je viens d'acheter un autre cheval arabe qui présentait un tout petit kyste sous l'apophyse, celui-ci vient de se mettre à grossir anormalement, et je l'emmène en clinique vétérinaire le premier février pour le lui enlever.
 
L'autre soir, j'ai entendu ces bruits étranges de déménagement.  Hier soir, l'ordinateur a refusé de se connecter, j'ai du téléphoner ce matin au service client... et je ne comprends pas pourquoi je ne pouvais plus connecter, l'ordinateur ne reconnaissait pas mon mot de passe pourtant enregistré.
 
Cet été, l'orage est tombé sur mes clôtures électriques, les chevaux ont sauté environ 1m80 (la haie) de peur, l'ordinateur a claqué. Il n'y a pas moyen non plus que je trouve un emploi, chaque fois, quelque chose (quoi ?) fait qu'il n'y pas moyen de signer un contrat.  30 ans que nous habitons cette maison et je ne veux pas la quitter.  Je vais prendre quelques photos et vous les envoyer.
 
Voilà donc comment se dessinait cette affaire dans le courant du mois de janvier 2006. 
 
 Les phénomènes décrits ne sont pas extrêmement spectaculaires, n'en déplaise aux amateurs de sensations fortes qui ne jurent que par les monstres sanguinolents et aux effets granguignolesques du cinéma.  Bien sûr aussi, il y a dans cette narration quelques éléments qui peuvent facilement s'assimiler aux aléas de la vie, à la simple malchance ou aux coïncidences et qui n'ont rien à voir avec le surnaturel.  Cependant, on sent bien aussi que cette personne subit une gêne, il y a des manifestations difficilement explicables, des réitérations malvenues.  Bref, certains points ne semblent effectivement pas pouvoir s'expliquer par la simple logique. 
 
 Mais nous ne désarmons pas pour autant.  Nous allons attendre les photos qui permettront l'investigation médiumnique.  Dans l'immédiat, nous pouvons seulement écarter l'influence de la puberté, laquelle génère parfois certains phénomènes "paranormaux".  Le fait que les chiens n'aient manifesté aucune réaction est aussi rassurant.  Nous tenons également compte du fait que la personne, très cartésienne, dont il est ici question fait parfaitement la différence entre les bruits bizarres qu'elle perçoit et ceux classiques de quasiment toute vieille bâtisse. Elle connaît précisément bien ces bruits et fait très bien la part des choses.  Voilà qui nous aide.
 
Cependant, un autre mail va encore venir changer un peu l'aspect des choses.  Il s'agit d'un mail plus inquiétant, voire alarmiste :

Voici à présent le troisième mail d'Elisabeth (si l'on exclut celui contenant les photos) :

(...) Je n'ai pas eu le temps de faire des photos de la maison, à cause de mon cheval que je viens de faire opérer. Il s'agissait d'une tumeur mélanique (cancéreuse), que le vétérinaire a pu enlever en totalité. Mais les choses bizarres continuent, à l'instant même, ma musique préférée et uniquement celle-ci, dont je n'ai même pas le titre (je n'ai donc pas pu l'acheter) vient de se faire entendre sur mon ordinateur, alors que cela n'est jamais arrivé. Maintenant, je me demande si vous allez me croire, mais moi, je deviens moins cartésienne.

Et puis il y a eu autre chose à la clinique vétérinaire, c'est idiot sans doute, mais je vous raconte quand même : Lorsque le vétérinaire a commencé à inciser, la tumeur est apparue, elle était noire avec une sorte de filament qui remontait, le verdict était clair : cancer.  Je ne me suis pas sentie bien à l'idée que mon cheval était perdu et je suis sortie, laissant un ami près du cheval avec le vétérinaire.

Il y a un arbre sinistre à la sortie de la clinique, et là, un corbeau est venu se poser sur le faîte et s'est mis à croasser, on aurait dit la mort... je l'ai regardé, en lui disant : "va-t-en, va-t-en, on va le sauver"... Le corbeau s'est envolé, le vétérinaire a frappé au carreau afin que je rentre dans la salle d'opération, et il m'a annoncé qu'il avait pu tout enlever.   Ce sont des circonstances, des hasards, je ne sais pas.  Mais je me demande aujourd'hui, si c'est la maison, ou si cela vient de moi.

Hé bien, là, chère Madame, peut-être avez-vous sans le faire exprès été à la base de la solution de pas mal de choses !
Au moment où se déroulaient les faits, il nous aurait été absolument impossible d'intervenir puisque nous n'avions pas encore les photos indispensables aux investigations à distance et par ailleurs nous n'avions encore fait que prendre connaissance de l'histoire.  Il est donc très possible que, parallèlement à toute la trame de ce récit, qu'une entité malfaisante ait effectivement tenté de profiter d'une brèche dans la carapace cartésienne de cette dame pour en profiter afin d'assurer une intrusion malvenue.  Bien sûr, l'oiseau en question est bien connu pour toute sa symbolique négative, c'est un oiseau de mauvaise augure !  Mais on sait aussi que ce point ne repose sur rien de concret, il ne s'agit que de superstitions et de légendes. On ne le saura sans doute jamais, mais en s'adressant ainsi à l'oiseau, d'une manière que d'aucuns auraient tôt fait de qualifier de farfelue, notre brave personne a probablement court-circuité un processus bien connu des professionnels, celui de l'acceptation involontaire et inconsciente d'une entité. En la rejetant au contraire, elle en a nié l'existence, elle lui a refusé le droit d'exister. C'est un sujet sur lequel nous aurons l'occasion de revenir dans nos pages et qui avait été abordé dans le cas de Milmort (mémoire des murs). Si on se base sur les descriptions de notre Praticien, ce qui est sorti du cheval ressemble étrangement à une "entité secondaire polymorphe", mais nous ne sommes pas les spécialistes de la question et notre Praticien est actuellement toujours en Sibérie...

Mais entre temps nous recevons les photos d'Elisabeth.  Aussitôt, nous contactons plusieurs membres du CERPI ayant des capacités médiumniques et ceux-ci se penchent donc sur lesdites photos.
Chacun procède à sa façon, avec ses connaissances, ses trucs et son expérience.  On parle rarement de "fantômes" mais plutôt d'énergies et il y en a plusieurs sur les lieux. L'un des médiums fait état d'une présence agissant en arrière-plan, une énergie bienfaisante, peut-être protectrice, en tous cas il n'y a rien de démoniaque, rien n'est dirigé contre Elisabeth qui peut donc être rassurée. Cependant, des faits tragiques ont eu lieu dans les années 1500, il y a eu mort d'homme, des conflits. Il signale aussi la présence d'un ossuaire à proximité. Enfin, il signale que les pierres qui ont servi à la construction de la maison ne proviennent pas toutes du même endroit, certaines possédaient auparavant une toute autre vocation...

De mon côté, je ne peux que confirmer ce que dit le sensitif puisque je ressens la même chose mais je ressens la perception du conflit d'une manière un peu différente. Les chevaux sont impliqués... sans l'être vraiment, il y a une question de sensibilité, les choses s'embrouillent, deviennent plus compliquées. Cela ressemble un peu à une histoire de famille dans laquelle les événements s'enchevêtrent dans le temps et dans l'espace. L'affaire dépasse les frontières françaises...
Il faut que je m'y reprenne à plusieurs fois pour y voir enfin plus clair et pouvoir enfin réaliser la synthèse qui suit :

Voici donc notre première synthèse exposée à Elisabeth M.

Perturbations électriques

Le CERPI (...) La nature de vos problèmes provient de plusieurs facteurs différents dont certains n'ont absolument aucun rapport avec le surnaturel.  Ainsi par exemple la proximité de câbles à haute tension, de clôtures électrifiées ou d'autres sources électriques provoquent tout naturellement des perturbations qui peuvent se ressentir tout particulièrement chez les chevaux, provoquer des interférences sur de nombreux appareils et même avoir des répercussions sur les êtres humains.  Nous sommes bien obligés de signaler ce point tant il est vrai qu'il ne faut pas toujours chercher du surnaturel là où il n'y en a pas.

... et ondes radio

 
En ce qui concerne le comportement de votre ordinateur, un faisceau d'ondes hertziennes conjugué au facteur hasard peut expliquer la musique que vous avez entendue. Nous subissons sporadiquement le même phénomène (très naturel ou disons plutôt "scientifique") lorsque des camions passent dans la rue et que leurs chauffeurs communiquent par radio. Leurs conversations peuvent se percevoir via l'ordinateur, mais il en va de même aussi pour la radio (musicale celle-là) embarquée. (...)
Mais le problème électrique ne se limite pas là et ce point joue également le rôle de catalyseur à d'autres sources de perturbations qui, elles, sont moins conventionnelles et entrent directement dans l'objet de notre groupement.

Catalyseurs d'entités

Nous avons pu, sur base de vos photos, déceler la présence d'entités ainsi que de certains conflits qui mériteraient des investigations plus poussées. Disons cependant tout de suite qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure car si les phénomènes observés sont certes désagréables, ils ne semblent en revanche présenter aucun danger.   Les entités dont nous faisons état ne s'apparentent en aucune manière à des démons ou "entités virulentes", vous ne risquez donc rien.  Ces entités ne manifestent non plus aucune hostilité à votre égard et il convient de bien faire la distinction entre les événements de votre vie qui dépendent des seuls facteurs chance, hasard, coïncidences, etc. et les phénomènes observés.  Nous ne prétendrons certainement pas le contraire, il y a chez vous des présences, des énergies, énergies résiduelles et autres et certaines sont en conflit pour des raisons différentes qu'il n'est pas aisé d'appréhender, mais ces conflits ne sont pas dirigés contre vous.  Ces entités sont en conflit entre elles seulement et il est dommage, bien évidemment, que vous en ressentiez les retombées collatérales.
 
Parmi les présences que l'on peut déceler chez vous, il en est une autre qui évolue plus ou moins en retrait de ce qui a été décrit et qui est bienveillante, probablement tempère-t-elle au moins un peu les ardeurs des autres. Il est plus que probable que, dans un passé très éloigné, le relais postal qui se trouvait alors où vous résidez maintenant ait connu des événements tragiques, qu'il y ait eu mort d'homme. D'autres incidents, tels qu'un incendie ou une catastrophe du même genre soit survenue tout à proximité. Nous décelons aussi la possibilité de l'existence d'un ossuaire dans votre entourage mais il est évident que seules des excavations pourraient le confirmer. Bref, tout ceci peut avoir imprégné vos murs d'une certaine mémoire particulière (la mémoire des murs) et que ceci rejaillisse sur votre vie quotidienne.  C'est ce que semblent vouloir dire certaines pierres dont votre maison est bâtie et qui proviennent en fait d'autres lieux ayant eu une toute autre vocation.

Confusion chronologique - paradoxe temporel

 
Mais peut-être votre esprit cartésien se révolte-t-il contre de pareilles affirmations ?  Nous imaginons bien ce que vous pourriez en penser, c'est un comportement bien normal pour qui n'a pas l'habitude de ce genre de choses. C'est aussi la raison pour laquelle nous vous suggérons de nous faire part de vos commentaires et remarques éventuels avant de poursuivre si vous le jugez utile au regard de ce premier examen.  Car pour l'instant, si la source des phénomènes semble identifiée, localisée, nous n'avons encore proposé aucune solution sur les derniers points évoqués ci-dessus.

Avant de poursuivre, il est aussi intéressant de noter qu'il a plus que probablement existé une confusion chronologique et d'attribution au niveau de vos chevaux. Bien que cela soit évidemment très difficile à établir, il serait utile d'apprendre si vous même ou une des personnes de votre entourage direct (ayant un rapport avec vos chevaux) pourrait avoir un lien de parenté quelconque, même très éloigné, avec Elisabeth II, laquelle présente un rapport étroit avec le nom de "Maklouf", qui ne vous est bien sûr pas étranger.  L'explication à ce sujet est très compliquée et nous vous en ferons grâce pour le moment.  Dans l'immédiat, il nous serait seulement agréable de connaître votre avis sur tout ceci, de voir quelles sont vos réactions quant à notre approche et votre perception des choses. Comment vous situez-vous psychologiquement par rapport à la situation ?

Pour qui n'a pas l'habitude des investigations médiumniques et/ou qui ne connaît pas encore le sérieux de nos recherches, il peut paraître incroyable d'arriver à de tels résultats sur base de simples photos. 
Mais avant d'aller plus loin, il serait bon de voir ce qu'en a pensé notre requérante !

Très peu de temps après, Elisabeth nous envoie en effet le message suivant :                                                                                                  

Cher Monsieur Vanbockestal, Je vous remercie de la synthèse que vous venez de m'adresser. Celle-ci m'a tout simplement "sidérée"!
1) Alors, le premier point : les interférences radio peuvent être effectivement liées à une ligne électrique située dans le pré derrière le mien, mais, en revanche, les radios et portables ne passent pas encore, et la route qui passe devant chez moi n'est pas un axe emprunté par les camions - juste rarement par des livreurs d'aliments pour les bovins des fermes avoisinantes - je reste surprise malgré tout par cette fameuse musique, quel drôle de hasard !
2) Votre description des entités correspondrait bien au "ressenti" que j'ai : en effet, rien ne semble être dirigé contre moi "personnellement", mais il semble y avoir quelque chose qui se passe en marge de la vie concrète, et qui par moments "déborde", puis se calme...
3) A propos de l'ossuaire : Ma maison se situe en face de l'église, et il paraît qu'il y a bien longtemps, des gens ont été inhumés autour de cette église. Sinon, des animaux familiers, morts de vieillesse, ont été enterrés dans la propriété.
4) Le pire est à venir, et il faut m'en dire plus : "Maklouf" ! Alors, "Maklouf" est un célèbre étalon qui est le père de la jument que j'ai échangée l'an dernier contre "Impérial".  Et "Maklouf" est aussi l'arrière grand-père de "Impérial" (que j'ai fait opérer voici 5 semaines).
5) Je n'ai à ma connaissance aucun lien de parenté même très éloigné avec Elisabeth II. Je dois préciser aussi que j'ai toujours détesté mon prénom, et j'en ignore la raison. Mais le rapport est peut-être mon prénom avec "Maklouf". Je suis bien évidemment prête à pousser plus loin les investigations.

La réponse d'Elisabeth est donc tout à fait probante. A de rares détails près, ce que nous avons trouvé semble parfaitement exact. Vous en conviendrez, tout cela mérite de voir la suite !

A ce stade des investigations, Elisabeth se dit sidérée et il est vrai qu'il y a de quoi se poser des questions, surtout lorsque l'on a l'esprit cartésien.  Comment un esprit rationnel, aucunement voué aux choses du surnaturel pourrait-il concevoir que quelqu'un se trouvant à plusieurs centaines de kilomètres puisse donner autant d'informations sur ce qui se passe chez lui ? 

Nous ne donnerons ici que quelques indications puisque les explications détaillées se trouvent facilement au gré de votre visite dans ce site.

Les médiums du CERPI sont tout ce que l'on voudra sauf des charlatans. Chacun d'eux (ou elles) est testé à plusieurs reprises avant son entrée en fonction proprement dite et il n'y a aucune place pour le hasard. Les résultats doivent être probants, sinon rien. Les moyens d'arriver à de telles conclusions sont faciles à imaginer, nous n'en dévoilerons qu'un ou deux pour des raisons évidentes, tout en signalant qu'il en existe bien sûr d'autres, des procédés récurrents qui permettent d'émettredes jugements sur base de points qui se recoupent (ou non). On peut par exemple soumettre des photos-tests (dont on connaît déjà la signification) et y glisser l'un ou l'autre cliché n'ayant aucun rapport avec l'affaire. Ce qu'en dira le médium sera assez révélateur ! Des questions pièges peuvent être formulées afin de voir s'ils tomberont dans le panneau, etc.

Les médiums travaillent généralement sur base de la perception d'énergies, grâce à leur sensibilité hors du commun (c'est d'ailleurs cette sensibilité qui fait toute la différence ainsi que la faculté de pouvoir interpréter ces sensations.  En fonction des pouvoirs de chacun, il est aussi possible d'aller parfois beaucoup plus loin encore et de se véhiculer virtuellement dans un endroit déterminé, ce déplacement spirituel peut être indépendant des lieux mais aussi du temps, nous voulons parler bien sûr de la chronologie des événements. Ainsi, un bon médium peut non seulement se "déplacer" mentalement dans l'espace (géographique) mais aussi dans l'espace temporel. L'appréciation de certaines caractéristiques des énergies permet de les qualifier, bienveillantes ou malveillantes, caractère facile ou au contraire coléreux, pacifique ou agressif, etc.

Pour ce qui est des perceptions relatives aux chevaux, en rapport avec les manifestations, l'analyse a été plus fouillée encore et en voici tout d'abord l'exposé.  Accrochez-vous, cela décoiffe !

Voici maintenant la partie la plus ardue du problème mais probablement aussi la plus intéressante !  Une fois encore, nous avons jugé plus facile de vous proposer la copie même du mail qui avait été envoyé pour la circonstance :
 
Chère Elisabeth,
 
Comme promis, je reviens à vous afin de tenter de vous expliquer ce qui a voulu être dit à propos de "Maklouf". Ce n'est pas facile car d'une part je ne maîtrise pas la terminologie de l'équitation ni son domaine, d'autre part les impressions médiumniques se caractérisent également par le manque de vocabulaire utilisable pour les descriptions. Or donc, j'ai parlé d'une confusion chronologique/temporelle. On pourrait aussi parler de paradoxe(*1).
Votre maison fut jadis un relais postal, dans lequel devaient donc passer des diligences avec des chevaux, ou des cavaliers, porteurs de messages ou combattants.  La région a en effet été riche en combats.  L'un de nos médiums signale certaines occurrences de ce type notamment aux alentours des années 1500, mais il y a plusieurs éléments (également la guerre 14-18 entre autres où des entités "ne seraient pas montées" - entendez par là qu'elles "errent entre deux mondes").  Bref, les lieux que vous habitez sont fortement en rapport avec les chevaux et pas uniquement parce que vous en possédez, mais pour dire cela il ne fallait pas être médium!(*2)
 
Cependant, la plupart des entités de l'époque, celles qui sévissent probablement toujours chez vous, étaient par la nature des choses et de l'époque, également fortement imprégnées de ce lieu, des chevaux.  Or, nous savons qu'il y a eu des événements tragiques ayant provoqué mort d'homme et conflit entre les entités, phénomène qui demeure actuellement.  Ce sont donc très vraisemblablement des cavaliers qui sont entrés en conflit et ce pour des raisons qu'il est difficile de déterminer mais qui ne devaient certes pas manquer à l'époque. Il existait notamment des conflits d'ordre religieux (eu égard aux différentes nationalités de belligérants) et les rivalités entre représentants de différentes armées en présence avec toutes les variantes possibles.
 
Je travaille actuellement sur une théorie quant à la "durée de vie des fantômes", un sujet lui-même assez paradoxal puisqu'un fantôme est déjà supposé être l'âme d'un mort.  Cependant, si on veut bien se donner la peine de creuser plus profondément, on se rend compte que certains "fantômes" (le terme n'est pas approprié mais je l'utilise pour faciliter la compréhension) peuvent "exercer" non seulement avec des durées variées (certains persistent pendant des siècles - d'autres s'évanouissent après seulement quelques années). Un peu de la même manière qu'un dicton prétend que l'on ne vit que par les autres, les fantômes doivent leur existence au souvenir que les vivants conservent du défunt.  Dès lors il devient facile d'imaginer que des personnages célèbres peuvent avoir un "fantôme" qui subsiste plus longtemps que le commun des mortels. Mais certains éléments peuvent influencer les choses et provoquer un "retour au premier plan" ou "regain d'activité". Cette observation devient assez facile à comprendre lorsqu'on est confronté au cas d'un enfant (ou petit-enfant, etc.) qui porte le même prénom que son aïeul.
 
Les chevaux de cavaliers différents sont également imprégnés des influences de leurs maîtres.
 
Pour schématiser : si leurs maîtres sont antagonistes, la neutralité naturelle des animaux est, sur un plan médiumnique, entachée de cette influence et le conflit éventuel de leurs maîtres rejaillit sur eux, même si les chevaux respectifs ne le manifestent pas.
 
Pour être plus clair, sur le plan médiumnique, les énergies captables opèrent une certaine osmose qu'il est possible de retrouver sur les animaux.  Cela n'influence guère leur caractère ou leur comportement mais ils en portent inconsciemment la trace.
Un exemple plus concret proviendrait de descendants d'équidés qui auraient été présents sur les lieux au moment des faits et qui de par leur sensibilité naturelle beaucoup plus importante que la nôtre détecteraient d'anciennes appartenances à des "clans" déterminés.
La guerre de cent ans, qui opposa Français et Anglais est à retenir ainsi que la guerre entre Armagnacs et Bourguignons.
Plus près de nous, on retrouve étonnamment le nom de "Maklouf" au... Canada.  En effet, c'est Raphaël David Maklouf qui est à l'origine d'une pièce d'un dollar à l'effigie de la reine Elisabeth II. Une reine d'ailleurs connue pour être particulièrement attachée aux courses de chevaux. C'est là que commence à intervenir l'affaire de la confusion temporelle/chronologique.
 
Bien que les chevaux ignorent évidemment tout de ce qui vient d'être dit, des rapports commencent à s'établir entre les entités et les chevaux d'une part, entre les chevaux entre eux d'autre part (Il est important de signaler ici que l'on aurait tort de croire que les "fantômes" sont exclusivement humains, il en existe bel et bien d'animaux !). Le passé ressurgit avec ses appartenances et ses attributions respectives, "Maklouf" fait indirectement irruption dans l'affaire (par chevaux interposés) ce qui jette le trouble dans l'ensemble et ravive la confusion du fait que la maîtresse de maison se prénomme elle-même Elisabeth, un prénom qui, - nous le savons à présent - ne lui plaît pas. Une partie des problèmes (mais une partie seulement) provient donc de cet ensemble de confusions (maîtres, propriétaires, entités et chevaux confondent les époques et les clans en vertu de la trace du passé qu'ils véhiculent.
C'est d'autant plus vrai qu'on avance généralement que les "fantômes" n'ont pas la même perception du temps que les humains.
Dans le même ordre d'idées, je ne peux pas garantir que votre aversion envers votre propre prénom ne provient pas de ce type de confusion en rapport avec les événements dont nous parlons ici. En effet, si l'on se base sur les années 1500, on trouve parmi les personnages célèbres une certaine Elisabeth d'Autriche (1554-1592), reine de France, laquelle entre en conflit avec Elisabeth II.
 
Pour tenter d'être plus clair, ce prénom vous embarrasse inconsciemment car il fait partie du paradoxe : vous êtes en terre française, confrontée à des problèmes également d'ordre temporel via les entités qui sévissent dans votre maison et les chevaux - en rapport avec des rivalités franco-anglaises - et nantie d'un prénom qui convient aux deux camps.  Vous intervenez donc inconsciemment dans le processus et le phénomène intervient involontairement sur vous. Tandis que les énergies électriques catalysent l'ensemble des énergies.  Et les orages s'en donnent à cœur joie pour flanquer une belle pagaille dans toutes ces énergies !
 
Voilà, j'ai fait mon possible pour vous expliquer ce qui est difficilement explicable, j'espère que je n'aurai pas failli à ma tache et que les choses sont désormais un peu plus claires. Ce n'est pas plus méchant que ce qui avait été dit précédemment, c'est-à-dire que vous n'avez aucune inquiétude à avoir puisque vous vous trouvez seulement au milieu d'une espèce de quiproquo au sein des entités et que les rivalités en présence ne sont pas dirigées contre vous.
 
Dans le dernier mail que je vous ai envoyé, j'évoquais la possibilité d'une intervention en vue de faire cesser les phénomènes et j'avais dit que si ceux-ci avaient été localisés, en revanche rien n'avait trouvé de solution.  Me voici un peu perplexe puisque vous ne semblez pas vouloir que les choses changent mais ne désiriez que comprendre (...)

Mais ce n'est pas tout, car cette réponse en attendait une autre...

*1) Le terme de paradoxe temporel peut ici être mal compris.  Pour illustrer nos propos, nous évoquerons bien évidemment ce sempiternel problème que rencontrent les amateurs d'histoires traitant des voyages dans le temps.  Ainsi, si l'utilisateur d'une machine à remonter le temps venait à arriver dans le passé, il pourrait théoriquement devenir son propre arrière arrière-grand-père par exemple.  Ce qui semble impossible, d'où le paradoxe.  Dans un ordre d'idées plus scientifique, la théorie des jumeaux avance qu'un cosmonaute voyageant à la vitesse de la lumière reviendrait "décalé" temporellement par rapport à son jumeau initialement du même âge mais qui serait resté sur terre.  Pourtant, le temps écoulé aurait été identique pour les deux.
En matière de médiumnité et d'investigations à ce niveau, ce type de paradoxe n'existe pas pour des raisons assez évidentes qui ne correspondent cependant pas à la terminologie.  Rappelons qu'il ne s'agit ici que de perceptions d'énergies, aucun contact n'est possible et le temps demeure une notion relative.  Des interférences éventuelles nous semblent invraisemblables.

*2) Il faut ici remarquer l'honnêteté des médiums concernés.  Il n'est pas question de restituer, sous une autre forme, des renseignements glanés via le client lui-même en les présentant comme issus d'un travail médiumnique.  De même, si des renseignements préalables sont toujours demandés - afin de pouvoir cerner le sujet et d'en avoir une meilleure perception (c'est le cas de le dire!) - les médiums réclament toujours ensuite de pouvoir s'isoler.  Il s'agit précisément de ne pas pouvoir se faire influencer par de quelconques considérations extérieures qui feraient perdre tout crédit au travail réalisé.
Le portrait de la reine Élisabeth II qui orne la pièce de 1 dollar reproduite ici a ceci de particulier qu'il est le troisième à illustrer des pièces canadiennes. Utilisé pour la première fois en 1990, il représente un jalon important dans l'histoire du monnayage au Canada, en ce sens que pour la première fois l'effigie du monarque régnant est l'oeuvre d'un Canadien. En 1985, c'est le portrait de la reine réalisé par Raphael David Maklouf, de la Royal Society of Arts, qui avait été choisi pour figurer sur les pièces britanniques. Les pièces canadiennes produites entre 1965 et 1989 ont, quant à elles, porté l'effigie de la reine réalisée en l963 par Arnold Machin. Élisabeth II était alors âgée de 37 ans. Lorsque les autorités canadiennes ont voulu remplacer ce portrait par un autre, représentant la souveraine plus âgée, elles ont rejeté celui de Maklouf et en ont commandé un auprès de Dora de Pédery-HUNT, artiste et sculpteur de Toronto. Le dessin réalisé par l'artiste montre le profil droit d'Élisabeth II portant des pendants d'oreilles ornés de pierres en forme de poire et un collier de diamants. Les diamants du collier, à l'origine fabriqué pour la reine Victoria, pèsent 161 carats. La souveraine est coiffée d'une couronne de diamants qui avait été confectionnée pour George IV et sur laquelle figurent la rose, le trèfle et le chardon, les trois emblèmes floraux du Royaume-Uni. En plus d'être agréable à l'œil, ce portrait donne une image fidèle de la reine. La pièce de 1 dollar reproduite ici est datée de 1990; elle fait partie de la Collection nationale de monnaies, Banque du Canada.
Il est toujours très valorisant et encourageant, pour les membres du CEPI, de constater que leurs recherches ont abouti, que leurs talents de médiums ne sont pas émoussés et que ce qu'ils ont avancé correspond à la réalité..  C'est encore mieux quand, comme dans le cas d'Elisabeth, nos recherches aboutissent à de réels changements dans la vie quotidienne des personnes qui, initialement, se plaignaient des manifestations troublantes dont elles faisaient l'objet.  Voici, pour terminer, le dernier mail d'Elisabeth à ce sujet.  Il a la particularité de mettre en lumière la manière dont cette personne a fini par "apprivoiser" les phénomènes qui sévissaient chez elle et à s'en accommoder, contre toute attente, en partie grâce à notre intervention.  Nous faisons ensuite les commentaires qui s'imposent afin d'édifier le lecteur sur les derniers points sombres éventuels.
 
Cher M. Vanbockestal,
 
Votre récit est passionnant, digne d'un intérêt certain.
Tout d'abord, en tant que passionnée des chevaux et tout particulièrement des incroyables pur sang arabes, avec l'évocation du nom de "Maklouf", je n'ai pensé qu'à ce célèbre étalon arabe, très âgé, mais encore en vie. Troublant, malgré tout, ces noms et prénoms qui s'entremêlent...
Revenons à mon prénom; vous précisez qu'un descendant qui porte le même nom (*1) qu'un aïeul peut provoquer un "regain d'activité"; je porte le prénom de mon arrière arrière-grand-mère maternelle "Elisabeth S.", qui vivait en Belgique et aurait hérité d'un château (tout du moins une grande demeure, mais celle-ci étant tombée amoureuse du garde-chasse et partie avec ce dernier, l'héritage lui fût confisqué. Faut-il chercher peut-être de ce côté... (*2) de plus, ma mère ne vit que dans le passé... (...) (*3)
Ensuite, la maison elle-même étant de 1885 (mais les bâtiments sont de 1826, ) n'a pu connaître que les deux dernières guerres, et je n'ai pas d'informations sur les évènements du village à cette époque (*4); cependant, j'envisage de me rendre à la mairie et de tenter d'y glaner quelques renseignements.
En effet, qui dit relais de poste dit chevaux, comme je vous l'ai dit, il y a une place à l'écurie que les chevaux ne supportent que difficilement (place vide actuellement);
Vous parlez d'osmose avec les chevaux, curieusement, j'ai trois pur sang arabes, ces chevaux de légende, élevés à l'origine sous la tente avec les enfants des bédouins; l'acquis s'est transformé en inné, et cette race a une sensibilité extrêmement aiguisée, et une faculté époustouflante à se faire comprendre, ainsi qu'une intelligence qui dépasse de loin les autres chevaux (d'ailleurs leur ossature est légèrement différente des chevaux "communs"). Un exemple : si une personne que j'apprécie vient aux écuries, mes "deux chevaux de cœur", vont chercher à être "copains" -se frotter sur l'épaule, petits bisous dans les cheveux, etc...) en revanche, si il s'agit d'une personne que "je ne sens pas bien", leur première attitude est d'essayer de mordre en prenant l'air féroce de certaines gravures. J'ai choisi cette race car en 1989, j'ai été comme envoûtée par ce cheval arabe "Vaillant", que j'ai acheté tout de suite. Incroyable ce qui suit, "Vaillant" ne voulait plus me quitter, m'appelait, son propriétaire, un chirurgien Belge en randonnée en France, ne pensait pas le vendre, mais devant le lien qui s'était créé en quelques heures, il reprit la route pour la Belgique sans le cheval.
Symbolique également, lorsque j'ai monté la première fois ce cheval, nous sommes allés à "La Chapelle du Banquet", site qui fût restauré voici 20 ans... un lieu chargé d'histoire, où certains parlent des Templiers. Un endroit qui attire, un endroit d'où il est difficile de repartir. Cette chapelle a été édifiée (je ne sais plus l'époque) par La Comtesse de Sansalle. On voit très bien cette chapelle située en haut d'une colline depuis chez moi. Un haut personnage vivait dans cette région, il s'agit du Maréchal de Vauban, son château de Bazoches offert par Louis XIV à la suite de la prise de Maastricht (en 1675, si ma mémoire est bonne), se situe à 25 km (par la route, c'est à dire bien moins à vol d'oiseau), j'ai d'ailleurs été guide dans ce château..... Les guerres, les conflits, les chevaux : Napoléon montait des chevaux arabes dont le célèbre Vizir, naturalisé, qui se trouve au musée de l'Armée... Nous ne sommes pas très loin non plus de la Puisaye, avec le château de Saint-Fargeau, témoin de tant d'évènements...(*5)
Vous me demandez ce que je veux, c'est très difficile; quelque part, moi qui suis cartésienne, me retrouver face à ce genre de choses me passionne, car je n'en rajoute pas, je n'invente rien, je constate et je "vis" tout cela. Comprendre, simplement comprendre et chercher pourquoi, qui, quand? Dans la mesure où mon esprit cartésien accepte l'idée de la présence d'entités, je me dis qu'elles ont peut-être quelque chose à me transmettre, à me dire. Je ne suis pas opposée à cela, je ne veux pas les jeter dehors, en tous cas pas sans savoir ce qu'elles veulent. Et je vais même vous surprendre, lorsqu'il ne se passe plus rien, elles me manquent ! (*6)
 

Note préliminaire :

 
Lorsque nous avons découvert le nom de "Maklouf" dans cette affaire, nous n'avons pu nous empêcher de repenser à l'hypothèse d'une influence démoniaque.  En effet, un petit exercice très classique dans ce type de recherche consiste à mettre les mots à l'envers car il s'agit d'une facétie habituelle chez eux (voir l'Exorciste).  Or, à première vue, si on met Maklouf à l'envers, on obtient quelque chose qui ressemble à s'y méprendre à "Fous l' camp"! Cependant ce "Vas-t-en" argotique ne tenait pas la route. En fait, Maklouf à l'envers donne: "Fuolkam" et non "Foulkam", les autres possibilités ne correspondent à rien non plus: "Louf Mak", par exemple.
Il faut toutefois aussi bien se garder de prendre ce point pour automatiquement révélateur. Nous avons en effet été confrontés au cas d'une jeune personne se prénommant Éva. A l'envers, cela donnait Avé et ce mot est bien connu des latinistes. Le rapport avec le latin étant lui-même bien connu des démonologues, le trait d'union était facile à tirer. Pourtant, ce sont les investigations médiumniques et l'anamnèse qui ont pu exclure toute influence démoniaque.
 
Nos remarques et commentaires :
 
*1) Il s'agit bien entendu du prénom.  Exemple: Charles Lebrun père et Charles Lebrun junior.
*2) Nous ne croyons pas que ce soit le cas, sauf si la personne avait une parenté avec Elisabeth II, un rapport quelconque avec Maklouf en particulier ou les chevaux en général. Mais évidemment, plus on remonte un arbre généalogique et plus les rapports éventuels deviennent difficiles à établir.
*3) Nous avons occulté ici un passage que nous avons jugé trop personnel et donc confidentiel.
*4) Ce genre d'exercice n'est effectivement pas toujours facile, loin de là.  Il faut cependant noter ici que, au point de vue médiumnique, l'éloignement temporel ne représente pas vraiment un obstacle. Nous parlons toujours d'énergies et celles-ci varient peu avec le temps, elles ne sont volatiles que dans certains cas assez précis. Ainsi, il serait théoriquement possible à un médium de détecter la présence de Vercingétorix (mais ce serait beaucoup plus compliqué pour son numéro de carte d'identité!)
*5) Toutes ces itérations constituent autant de possibilités éventuelles qu'il serait compliqué de vérifier, cela nous semble cependant de nature à pouvoir conforter le principe du paradoxe temporel.
*6) Généralement, lorsque des personnes sont confrontées à des phénomènes apparemment inexplicables, elles n'ont de cesse de vouloir s'en débarrasser. Cela peut facilement se comprendre par leur caractère inquiétant, les manifestations déplaisantes, la sensation d'insécurité devant l'inconnu. Ajoutons, et ce phénomène est bien connu, que lorsque quelque chose ne s'explique pas il a assez naturellement tendance à raviver l'inquiétude. Prenons l'exemple tout simple du malade souffrant et grabataire. Tant que le médecin ne sera pas passé, il aura souvent le réflexe d'imaginer le pire, se voyant peut-être même déjà condamné. Survient alors l'homme de science et, avec le complexe de la blouse blanche, les douleurs s'estompent déjà, presque comme par enchantement.  Une fois que le diagnostic sera posé, la maladie perdra presque à coup sûr de son caractère redoutable.  Cela ne sera plus qu'une question de temps et de médication appropriée. Nous parlons ici bien sûr des maladies certes pénibles mais courantes et parfaitement curables et non des cas réellement graves.
C'est probablement un peu le cas d'Elisabeth qui, à défaut de disposer d'une réelle solution, détient désormais les explications qu'elle attendait. Elle sait désormais de quoi il s'agit, il n'y a pas d'antagonisme, ni conflit ni risque, elle est rassurée et édifiée. Les choses perdent dès lors de leur fantastique et deviennent plus acceptables, même si elles demeurent étranges.
Le cas d'Elisabeth entre parfaitement dans le contexte de la "mémoire des murs", même si en l'occurrence les murs ne sont pas seuls en cause.  Cela démontre à quel point il peut être important de mieux connaître son passé, celui de son habitation, voire de sa région. Le passé n'est pas mort, du moins pas dans le sens où nous l'entendons habituellement. Il en subsiste toujours des traces, parfois très subtiles ou au contraire plus concrètes qui remontent jusqu'à nous par une foule de procédés relativement imprévisibles et se traduisent au travers de manifestations diverses.
L'étude des causes de ces phénomènes amène souvent l'(es) individu(s) à se replacer en harmonie avec leur entourage et cela suffit bien souvent à retrouver la paix.
 

ÉPILOGUE.

 
Nous avons eu récemment des nouvelles de Mme Elisabeth M. Celle-ci semble enchantée de notre intervention et avoue que la sérénité est désormais revenue. Il n'y a plus eu le moindre phénomène.
 
Il ne s'est rien passé depuis un bon moment, tout est redevenu normal, à se demander si ce n'était pas un mauvais rêve ..(03/04/06)
(...)
je puis vous dire qu'il ne s'est absolument rien passé depuis nos derniers échanges. (11/08/06)
 
Voilà ce que dira Mme M. pour terminer et nous considérons notre mission comme accomplie.