Le CERPI reçoit quotidiennement quantité de mails de la part de personnes qui se croient victimes de hantises. Quoi de plus normal puisque c'est là l'un de ses objets principaux. Nous vous invitons d'ailleurs à les imiter car cela nous permet parfois de réaliser de superbes enquêtes, d'enrichir considérablement notre
ibliothèque de documentation et d'apprendre quantité de choses, lesquelles peuvent servir à la rédaction d'articles tels que celui qui va suivre.
Bien sûr, parmi la quantité de messages reçus, nous en recevons également d'illuminés qui se croient victimes d'une gigantesque machination d'extra-terrestres, au
point de nous soupçonner d'en faire partie, il y a ceux qui travaillent du chapeau et voient des monstres partout (certains portent des uniformes, des képis et un sifflet, d'autres se déplacent dans un grand vaisseau spatial rouge avec une antenne bien visible sur le toit, une antenne très spéciale en forme de H superposés et répétés plusieurs fois... vous voyez le genre !).
En dehors de ces cas malheureux et relevant plutôt de la psychiatrie, il y a fort heureusement aussi des cas qui "transpirent" la sincérité et qui méritent notre attention. Cela devient tout particulièrement vrai lorsque le mail ressemble un peu à un appel au secours et qui émane d'une personne se disant très cartésienne. Confronté à l'un de ces cas, le CERPI ne manque jamais de prendre l'affaire au sérieux et de recourir à ses meilleurs éléments pour tirer l'affaire au clair....
Nous remercions très cordialement Mme Elisabeth M. quant à son aimable autorisation pour la rédaction de cet article, la publication des photos et nous respecterons bien entendu nos engagements relatifs à la confidentialité. Aussi, nous avons volontairement occulté son nom de famille ainsi que sa localisation géographique.
A ces petites exceptions près, tous les faits relatés ci-après sont rigoureusement authentiques.
Un mail ressemblant un peu à un appel au secours...
Voici le mail que nous a envoyé Mme M. le 20 janvier 2006.:
J'habite
une maison de 1885, il y a eu des phénomènes curieux et
sans incidence, voici plus de 20 ans. Puis, le silence.
Ce soir, au premier étage, j'ai cru que ma mère (74 ans)
poussait un meuble (table de nuit ou similaire), mais
elle dormait dans une autre chambre, à l'autre bout de
la maison. Je ne suis pas croyante, je suis très
cartésienne. Je ne sais pas quoi penser.
Et nous non plus à ce
moment là pour la bonne et simple raison que nous
possédions bien trop peu d'éléments. Dans ce genre de
choses, il existe un certain nombre de questions
classiques qui doivent être posées et qui permettent
d'orienter les recherches. Un formulaire spécial de
demande d'investigations était alors en chantier et
ne pouvait donc forcément pas encore être en ligne au
moment des faits. Nous envoyons donc le mail ci-dessous,
que nous résumons :
Le
CERPI :(...) Il est très difficile d'émettre une opinion
quant au phénomène qui vous tracasse. En effet, votre
message ne stipule pas la région où vous habitez ni la
nature des phénomènes qui eurent lieu il y a une
vingtaine d'années et que vous semblez mettre en
relation avec la situation présente. Il semble se
dégager de votre mail que votre esprit cartésien rejette
la possibilité d'une intervention surnaturelle, en même
temps vous n'en excluez pas l'éventualité puisque vous
avez recours à nos services. A priori, mais a priori
seulement, nous croyons pouvoir exclure une origine
naturelle au phénomène puisque, le cas échéant, vous
n'auriez pas manqué de la détecter, comme toute bonne
rationaliste. Dans ce cas, nous vous invitons à nous en
dire plus, à détailler le(s) phénomène(s) qui vous
préoccupent. A défaut d'une localisation exacte nous
nous permettons de vous suggérer de nous envoyer une ou
plusieurs photos de la maison en question ou, mieux
encore, de l'endroit même où les choses se passent.
Ainsi, nous pourrions tenter, à distance, une
investigation médiumnique. Cette investigation à
distance serait totalement gratuite (...)
En guise de
commentaire à cette réponse du CERPI, signalons qu'il
est toujours important de connaître la région concernée
par la hantise. En effet, la nature des lieux peut
influencer considérablement la suite de l'enquête.
S'agit-il d'un milieu rural ou urbain ? quel est le type
de maison ? quid du voisinage? etc. Même le pays est
important car il peut procéder d'antécédents
historiques, politiques, religieux, culturels non
négligeables. La composition de la famille et l'âge des
personnes n'est pas sans intérêt, tout dépend des cas.
Lorsqu'une personne nous fait ce genre de demande, il
convient également d'être prudents. Faute d'éléments
suffisants et par souci d'objectivité, il ne peut être
question d'attribuer immédiatement un caractère
surnaturel ou paranormal à ce qui est avancé. Il
convient au contraire d'abord d'exclure toute
possibilité d'explication naturelle ou scientifique. Il
suffit parfois d'un peu de jugeote, de logique et de bon
sens pour que des phénomènes apparemment inexplicables
soient éclaircis. Dans le cas présent, la requérante a
déjà fait une bonne partie du chemin : il s'agit d'une
personne cartésienne, non-croyante. Cela ne l'empêche pas de
recourir au CERPI et nous supposons qu'elle le fait donc
"en dernier recours", ce qui veut dire qu'elle a déjà
plus que probablement examiné la question, sans
toutefois y trouver de réponse issue de la simple
raison.
Et la réponse ne se fera guère
attendre..
Mme M., que nous
nommerons donc Elisabeth, nous adresse
sa réponse, laquelle confirme ce qui
vient d'être avancé :
Voici ma situation
géographique : (suivent la région, le
département, le nom de la ville, son
canton postal). Remontons en 1976,
lorsque mes parents achètent cette
maison. Nous quittons la région
parisienne, mes parents viennent
d'acheter cette grande maison carrée de
1885, ayant été, paraît-il, un ancien
relais de poste. Ce qui nous attire ce
sont surtout les bâtiments (1821)
écuries et grange, puisque nous avons
des chevaux. C'est dans le courant de
l'été 1976 que nous nous installons,
j'ai à l'époque 16 ans. Les six
premiers mois, alors qu'il est très
difficile d'ouvrir les fenêtres
(celles-ci étant closes depuis des
années), nous les retrouvons
systématiquement ouvertes presque chaque
matin, et curieusement, fenêtre du
premier étage, donc, en haut à droite et
en bas, à droite également. Chaque
fois, deux fenêtres sont ouvertes, une
au premier, une au rez-de-chaussée, et
toujours l'une au-dessus de l'autre, à
droite, ou à gauche. Cela durera
environ 6 mois, pour s'arrêter du jour
au lendemain.
Tous les trois
très cartésiens, nous avons toujours eu
envie de penser que l'un de nous avait
mal refermé... mais quand même, nous
parlions souvent à nos amis de ce
phénomène, en disant "curieux".
Bref,
les choses reviennent dans l'ordre.
Alors que mon père
travaillait encore sur Paris 4 jours par
semaine, ma mère et moi allions souvent
dire bonjour à une petite grand'mère qui
avait vécu dans notre maison, nous
l'appelions "tata Ernestine"; elle était
très gentille et aimait bien que nous
lui rendions visite. Un soir
d'automne, le téléphone sonne et une
voisine de tata Ernestine nous apprend
que celle-ci est à l'hôpital (entendons
: sorte de maison de retraite), mais que
tout va bien, c'est uniquement pour
passer l'hiver dans un endroit
confortable. Mon père est à Paris.
Avec ma mère, nous pensons aller voir
tata Ernestine dans le courant de la
semaine suivante. La soirée se
passe, nous regardons la télé, tout va
bien. Puis sur le coup de 23 h,
nous allons nous coucher, ma mère au
fond du couloir à droite (premier
étage), et moi, milieu du couloir à
gauche. Je peine à trouver le
sommeil, cette nuit là, vers minuit,
j'entends ma mère qui se lève, ouvre sa
porte, marche dans le couloir descend
les escaliers.... Je ne sais pourquoi,
je me lève à mon tour et ferme la porte
de ma chambre à clef. Je m'endors.
A 9h le lendemain matin, le téléphone
sonne : on nous apprend le décès de tata
Ernestine vers minuit!
C'est ma mère qui
a répondu.
Nous sommes sous
le choc. Vers 11h, une question me
hante, alors je demande à ma mère : "tu
es descendue cette nuit, tu avais besoin
de quelque chose ?"
Réponse : "non, pas du tout, mais je
t'ai entendu descendre, tu avais dû
oublier ton pulvérisateur nasal!".
Nous faisons le
point : ni elle ni moi n'avons bougé de
notre chambre, les chiennes ne sont pas
montés au premier étage, elles dormaient
dans la cuisine, et lorsqu'elles
montent, on entend bien les griffes sur
le parquet de châtaignier. Ce sera
le dernier phénomène avant le mail que
je vous ai envoyé.
Cependant, je
finis par croire que la maison porte
malheur : en 1986, mon père décède dans
son sommeil - il ne buvait pas et fumait
rarement une cigarette.
- Il y a un
endroit aux écuries, où chaque fois que
je mets un cheval, cela ne va pas.
Je me marie en
1989, nous divorçons en 1993. En
1997, je suis opérée d'un cancer.
Le cheval de ma vie, un petit arabe gris
se voit opérer d'un cancer à l'œil en
1998.
Je viens d'acheter
un autre cheval arabe qui présentait un
tout petit kyste sous l'apophyse,
celui-ci vient de se mettre à grossir
anormalement, et je l'emmène en clinique
vétérinaire le premier février pour le
lui enlever.
L'autre soir, j'ai
entendu ces bruits étranges de
déménagement. Hier soir,
l'ordinateur a refusé de se connecter,
j'ai du téléphoner ce matin au service
client... et je ne comprends pas
pourquoi je ne pouvais plus connecter,
l'ordinateur ne reconnaissait pas mon
mot de passe pourtant enregistré.
Cet été, l'orage
est tombé sur mes clôtures électriques,
les chevaux ont sauté environ 1m80 (la
haie) de peur, l'ordinateur a claqué. Il
n'y a pas moyen non plus que je trouve
un emploi, chaque fois, quelque chose
(quoi ?) fait qu'il n'y pas moyen de
signer un contrat. 30 ans que nous
habitons cette maison et je ne veux pas
la quitter. Je vais prendre
quelques photos et vous les envoyer.
Voilà donc comment se dessinait cette
affaire dans le courant du mois de
janvier 2006.
Les
phénomènes décrits ne sont pas
extrêmement spectaculaires, n'en
déplaise aux amateurs de sensations
fortes qui ne jurent que par les
monstres sanguinolents et aux effets
granguignolesques du cinéma. Bien sûr
aussi, il y a dans cette narration
quelques éléments qui peuvent facilement
s'assimiler aux aléas de la vie, à la
simple malchance ou aux coïncidences et
qui n'ont rien à voir avec le
surnaturel. Cependant, on sent
bien aussi que cette personne subit une
gêne, il y a des manifestations
difficilement explicables, des
réitérations malvenues. Bref, certains
points ne semblent effectivement pas
pouvoir s'expliquer par la simple
logique.
Mais
nous ne désarmons pas pour autant. Nous
allons attendre les photos qui
permettront l'investigation
médiumnique. Dans l'immédiat, nous
pouvons seulement écarter l'influence de
la puberté, laquelle génère parfois
certains phénomènes "paranormaux". Le
fait que les chiens n'aient manifesté
aucune réaction est aussi rassurant.
Nous tenons également compte du fait que
la personne, très cartésienne, dont il
est ici question fait parfaitement la
différence entre les bruits bizarres
qu'elle perçoit et ceux classiques de
quasiment toute vieille bâtisse. Elle
connaît précisément bien ces bruits et
fait très bien la part des choses.
Voilà qui nous aide.
Cependant, un autre mail va encore venir
changer un peu l'aspect des choses. Il
s'agit d'un mail plus inquiétant, voire
alarmiste :
Voici à présent le troisième mail d'Elisabeth (si l'on exclut celui contenant les photos) :
(...)
Je n'ai pas eu le temps de faire des photos de la maison, à cause de mon cheval que je viens de faire opérer. Il s'agissait d'une tumeur mélanique (cancéreuse), que le vétérinaire
a pu enlever en totalité. Mais les choses bizarres continuent, à l'instant même, ma musique préférée et uniquement celle-ci, dont je n'ai même pas le titre (je n'ai donc pas pu l'acheter) vient de se faire entendre sur mon ordinateur, alors que cela n'est jamais arrivé. Maintenant, je me demande si vous allez me croire, mais moi, je deviens moins cartésienne.
Et puis il y a eu autre chose à
la clinique vétérinaire, c'est
idiot sans doute, mais je vous
raconte quand même : Lorsque le
vétérinaire a commencé à
inciser, la tumeur est apparue,
elle était noire avec une sorte
de filament qui remontait, le
verdict était clair : cancer. Je
ne me suis pas sentie bien à
l'idée que mon cheval était
perdu et je suis sortie,
laissant un ami près du cheval
avec le vétérinaire.
Il y a un arbre sinistre à la
sortie de la clinique, et là, un
corbeau est venu se poser sur le
faîte et s'est mis à croasser,
on aurait dit la mort... je l'ai
regardé, en lui disant :
"va-t-en, va-t-en, on va le
sauver"... Le corbeau s'est
envolé, le vétérinaire a frappé
au carreau afin que je rentre
dans la salle d'opération, et il
m'a annoncé qu'il avait pu tout
enlever. Ce sont des
circonstances, des hasards, je
ne sais pas. Mais je me demande
aujourd'hui, si c'est la maison,
ou si cela vient de moi.
Hé
bien, là, chère Madame,
peut-être avez-vous sans le
faire exprès été à la base de la
solution de pas mal de choses !
Au moment où se déroulaient les
faits, il nous aurait été
absolument impossible
d'intervenir puisque nous
n'avions pas encore les photos
indispensables aux
investigations à distance et par
ailleurs nous n'avions encore
fait que prendre connaissance de
l'histoire. Il est donc très
possible que, parallèlement à
toute la trame de ce récit,
qu'une entité malfaisante ait
effectivement tenté de profiter
d'une brèche dans la carapace
cartésienne de cette dame pour
en profiter afin d'assurer une
intrusion malvenue. Bien sûr,
l'oiseau en question est bien
connu pour toute sa symbolique
négative, c'est un oiseau de
mauvaise augure ! Mais on sait
aussi que ce point ne repose sur
rien de concret, il ne s'agit
que de superstitions et de
légendes. On ne le saura sans
doute jamais, mais en
s'adressant ainsi à l'oiseau,
d'une manière que d'aucuns
auraient tôt fait de qualifier
de farfelue, notre brave
personne a probablement
court-circuité un processus bien
connu des professionnels, celui
de l'acceptation involontaire et
inconsciente d'une entité. En la
rejetant au contraire, elle en a
nié l'existence, elle lui a
refusé le droit d'exister. C'est
un sujet sur lequel nous aurons
l'occasion de revenir dans nos
pages et qui avait été abordé
dans le cas de Milmort
(mémoire des murs). Si on se
base sur les descriptions de
notre Praticien, ce qui est
sorti du cheval ressemble
étrangement à une "entité
secondaire polymorphe", mais
nous ne sommes pas les
spécialistes de la question et
notre Praticien est actuellement
toujours en Sibérie...
Mais entre
temps nous recevons les photos
d'Elisabeth. Aussitôt, nous
contactons plusieurs membres du
CERPI ayant des capacités
médiumniques et ceux-ci se
penchent donc sur lesdites
photos.
Chacun procède à sa façon, avec
ses connaissances, ses trucs et
son expérience. On parle
rarement de "fantômes" mais
plutôt d'énergies et il y en a
plusieurs sur les lieux. L'un
des médiums fait état d'une
présence agissant en
arrière-plan, une énergie
bienfaisante, peut-être
protectrice, en tous cas il n'y
a rien de démoniaque, rien n'est
dirigé contre Elisabeth qui peut
donc être rassurée. Cependant,
des faits tragiques ont eu lieu
dans les années 1500, il y a eu
mort d'homme, des conflits. Il
signale aussi la présence d'un
ossuaire à proximité. Enfin, il
signale que les pierres qui ont
servi à la construction de la
maison ne proviennent pas toutes
du même endroit, certaines
possédaient auparavant une toute
autre vocation...
De mon côté,
je ne peux que confirmer ce que
dit le sensitif puisque je
ressens la même chose mais je
ressens la perception du conflit
d'une manière un peu différente.
Les chevaux sont impliqués...
sans l'être vraiment, il y a une
question de sensibilité, les
choses s'embrouillent,
deviennent plus compliquées.
Cela ressemble un peu à une
histoire de famille dans
laquelle les événements
s'enchevêtrent dans le temps et
dans l'espace. L'affaire dépasse
les frontières françaises...
Il faut que je m'y reprenne à
plusieurs fois pour y voir enfin
plus clair et pouvoir enfin
réaliser la synthèse qui suit :
Voici donc notre
première synthèse
exposée à Elisabeth M.
Perturbations
électriques
Le
CERPI
(...) La
nature de vos problèmes
provient de plusieurs
facteurs différents dont
certains n'ont
absolument aucun rapport
avec le surnaturel. Ainsi par exemple la
proximité de câbles à
haute tension, de
clôtures électrifiées ou
d'autres sources
électriques provoquent
tout naturellement des
perturbations qui
peuvent se ressentir
tout particulièrement
chez les chevaux,
provoquer des
interférences sur de
nombreux appareils et
même avoir des
répercussions sur les
êtres humains. Nous
sommes bien obligés de
signaler ce point tant
il est vrai qu'il ne
faut pas toujours
chercher du surnaturel
là où il n'y en a pas.
... et ondes radio
En
ce qui concerne le
comportement de votre
ordinateur, un faisceau
d'ondes hertziennes
conjugué au facteur
hasard peut expliquer la
musique que vous avez
entendue. Nous subissons
sporadiquement le même
phénomène (très naturel
ou disons plutôt
"scientifique") lorsque
des camions passent dans
la rue et que leurs
chauffeurs communiquent
par radio. Leurs
conversations peuvent se
percevoir via
l'ordinateur, mais il en
va de même aussi pour la
radio (musicale
celle-là) embarquée.
(...)
Mais le problème
électrique ne se limite
pas là et ce point joue
également le rôle de
catalyseur à d'autres
sources de perturbations
qui, elles, sont moins
conventionnelles et
entrent directement dans
l'objet de notre
groupement.
Catalyseurs
d'entités
Nous avons pu, sur base
de vos photos, déceler
la présence d'entités
ainsi que de certains
conflits qui
mériteraient des
investigations plus
poussées. Disons
cependant tout de suite
qu'il n'y a pas lieu de
s'inquiéter outre mesure
car si les phénomènes
observés sont certes
désagréables, ils ne
semblent en revanche
présenter aucun danger. Les entités dont nous
faisons état ne
s'apparentent en aucune
manière à des démons ou
"entités virulentes",
vous ne risquez donc
rien. Ces entités ne
manifestent non plus
aucune hostilité à votre
égard et il convient de
bien faire la
distinction entre les
événements de votre vie
qui dépendent des seuls
facteurs chance, hasard,
coïncidences, etc. et
les phénomènes observés. Nous ne prétendrons
certainement pas le
contraire, il y a chez
vous des présences, des
énergies, énergies
résiduelles et autres et
certaines sont en
conflit pour des raisons
différentes qu'il n'est
pas aisé d'appréhender,
mais ces conflits ne
sont pas dirigés contre
vous. Ces entités sont
en conflit entre elles
seulement et il est
dommage, bien
évidemment, que vous en
ressentiez les retombées
collatérales.
Parmi les présences
que l'on peut déceler
chez vous, il en est une
autre qui évolue plus ou
moins en retrait de ce
qui a été décrit et qui
est bienveillante,
probablement tempère-t-elle au moins un peu
les ardeurs des autres.
Il est plus que
probable que, dans un
passé très éloigné, le
relais postal qui se
trouvait alors où vous
résidez maintenant ait
connu des événements
tragiques,
qu'il y ait eu mort
d'homme. D'autres
incidents, tels qu'un
incendie ou une
catastrophe du même
genre soit survenue tout
à proximité. Nous
décelons aussi la
possibilité de
l'existence d'un
ossuaire dans votre
entourage mais il est
évident que seules des
excavations pourraient
le confirmer. Bref, tout
ceci peut avoir imprégné
vos murs d'une certaine
mémoire particulière (la
mémoire des murs) et que
ceci rejaillisse sur
votre vie quotidienne.
C'est ce que
semblent vouloir dire
certaines pierres dont
votre maison est bâtie
et qui proviennent en
fait d'autres lieux
ayant eu une toute autre
vocation.
Confusion chronologique
- paradoxe temporel
Mais
peut-être votre esprit
cartésien se révolte-t-il contre de pareilles
affirmations ? Nous
imaginons bien ce que
vous pourriez en penser,
c'est un comportement
bien normal pour qui n'a
pas l'habitude de ce
genre de choses. C'est
aussi la raison pour
laquelle nous vous
suggérons de nous faire
part de vos commentaires
et remarques éventuels
avant de poursuivre si
vous le jugez utile au
regard de ce premier
examen. Car pour
l'instant, si la source
des phénomènes semble
identifiée, localisée,
nous n'avons encore
proposé aucune solution
sur les derniers points
évoqués ci-dessus.
Avant
de poursuivre, il est
aussi intéressant de noter qu'il a plus que probablement existé une confusion chronologique et d'attribution au niveau de vos chevaux.
Bien que cela soit évidemment très difficile à établir, il serait utile d'apprendre si vous même ou une des personnes de votre entourage direct (ayant un rapport avec vos chevaux) pourrait avoir un lien de parenté quelconque, même très éloigné, avec Elisabeth II, laquelle présente un rapport étroit avec le nom de "Maklouf", qui ne vous est bien sûr pas étranger. L'explication à ce sujet est très compliquée et nous vous en ferons grâce pour le moment. Dans l'immédiat, il nous serait seulement agréable de connaître votre avis sur tout ceci, de voir quelles sont vos réactions quant à notre approche et votre perception des choses. Comment vous situez-vous psychologiquement par rapport à la situation ?
Pour qui n'a pas l'habitude des investigations médiumniques et/ou qui ne connaît pas encore le sérieux de nos recherches, il peut paraître incroyable d'arriver à de tels résultats sur base de simples photos.
Mais avant d'aller plus loin, il serait bon de voir ce qu'en a pensé notre requérante !
Très peu de temps après, Elisabeth nous envoie en effet le message suivant :
Cher Monsieur Vanbockestal, Je vous remercie de la synthèse que vous venez de m'adresser. Celle-ci m'a tout simplement "sidérée"!
1) Alors, le premier point : les interférences radio peuvent être effectivement liées à une ligne électrique située dans le pré derrière le mien, mais, en revanche, les radios et portables ne passent pas encore, et la route qui passe devant chez moi n'est pas un axe emprunté par les camions - juste rarement par des livreurs d'aliments pour les bovins des fermes
avoisinantes - je reste surprise malgré tout par cette fameuse musique, quel drôle de hasard !
2) Votre description des entités correspondrait bien au "ressenti" que j'ai : en effet, rien ne semble être dirigé contre moi "personnellement", mais il semble y
avoir quelque chose qui se passe en marge de la vie concrète, et qui par moments "déborde", puis se calme...
3) A propos de
l'ossuaire : Ma
maison se situe
en face de
l'église, et il
paraît qu'il y a
bien longtemps,
des gens ont été
inhumés autour
de cette église.
Sinon, des
animaux
familiers, morts
de vieillesse,
ont été enterrés
dans la
propriété.
4) Le pire est à
venir, et il
faut m'en dire
plus :
"Maklouf" !
Alors, "Maklouf"
est un célèbre
étalon qui est
le père de la
jument que j'ai
échangée l'an
dernier contre
"Impérial". Et
"Maklouf" est
aussi l'arrière
grand-père de
"Impérial" (que
j'ai fait opérer
voici 5
semaines).
5) Je n'ai à ma
connaissance
aucun lien de
parenté même
très éloigné
avec Elisabeth
II. Je dois
préciser aussi
que j'ai
toujours détesté
mon prénom, et
j'en ignore la
raison. Mais le
rapport est
peut-être mon
prénom avec
"Maklouf". Je
suis bien
évidemment prête
à pousser plus
loin les
investigations.
La réponse
d'Elisabeth est
donc tout à fait
probante. A de
rares détails
près, ce que
nous avons
trouvé semble
parfaitement
exact. Vous en
conviendrez,
tout cela mérite
de voir la
suite !
A ce stade des
investigations,
Elisabeth se dit
sidérée et il
est vrai qu'il y
a de quoi se
poser des
questions,
surtout lorsque
l'on a l'esprit
cartésien.
Comment un
esprit
rationnel,
aucunement voué
aux choses du
surnaturel
pourrait-il
concevoir que
quelqu'un se
trouvant à
plusieurs
centaines de
kilomètres
puisse donner
autant
d'informations
sur ce qui se
passe chez lui ?
Nous
ne donnerons ici
que quelques
indications
puisque les
explications
détaillées se
trouvent
facilement au
gré de votre
visite dans ce
site.
Les médiums du CERPI sont tout ce que l'on voudra sauf des charlatans. Chacun d'eux (ou elles) est testé à plusieurs reprises avant son entrée en
fonction proprement dite et il n'y a aucune place pour le hasard. Les résultats doivent être probants, sinon rien. Les moyens d'arriver à de telles conclusions sont faciles
à imaginer, nous n'en dévoilerons qu'un ou deux pour des raisons évidentes, tout en signalant qu'il en existe bien sûr d'autres, des procédés récurrents qui permettent
d'émettredes jugements sur base de points qui se recoupent (ou non). On peut par exemple soumettre des photos-tests (dont on connaît déjà la signification) et y glisser l'un ou
l'autre cliché n'ayant aucun rapport avec l'affaire. Ce qu'en dira le médium sera assez révélateur !
Des
questions
pièges
peuvent être
formulées
afin de voir
s'ils
tomberont
dans le
panneau,
etc. Les
médiums
travaillent
généralement
sur base de
la
perception
d'énergies,
grâce à leur
sensibilité
hors du
commun
(c'est
d'ailleurs
cette
sensibilité
qui fait
toute la
différence
ainsi que la
faculté de
pouvoir
interpréter
ces
sensations.
En fonction
des pouvoirs
de chacun,
il est aussi
possible
d'aller
parfois
beaucoup
plus loin
encore et de
se véhiculer
virtuellement
dans un
endroit
déterminé,
ce
déplacement
spirituel
peut être
indépendant
des lieux
mais aussi
du temps,
nous voulons
parler bien
sûr de la
chronologie
des
événements.
Ainsi, un
bon médium
peut non
seulement se
"déplacer"
mentalement dans l'espace (géographique) mais aussi dans l'espace temporel. L'appréciation de certaines caractéristiques des énergies permet de les qualifier, bienveillantes ou malveillantes, caractère facile ou au contraire coléreux, pacifique ou agressif, etc.
Pour ce qui est des perceptions relatives aux chevaux, en rapport avec les manifestations, l'analyse a été plus fouillée encore et en voici tout d'abord l'exposé. Accrochez-vous, cela décoiffe !
Voici maintenant la partie la plus ardue du problème mais probablement aussi la plus intéressante ! Une fois encore, nous avons jugé plus facile de vous proposer la copie même du mail qui avait été envoyé pour la circonstance :
Chère Elisabeth,
Comme promis, je reviens à vous afin de tenter de vous expliquer ce qui a voulu être dit à propos de "Maklouf". Ce n'est pas facile car d'une part je ne maîtrise pas la terminologie de l'équitation ni son domaine, d'autre part les impressions médiumniques se caractérisent également par le manque de vocabulaire utilisable pour les descriptions. Or donc, j'ai parlé d'une confusion chronologique/temporelle. On pourrait aussi parler de paradoxe(*1).
Votre maison fut jadis un relais postal, dans lequel devaient donc passer des diligences avec des chevaux, ou des cavaliers, porteurs de messages ou combattants. La région a en effet été riche en combats. L'un de nos médiums signale certaines occurrences de ce type notamment aux alentours des années 1500, mais il y a plusieurs éléments (également la guerre 14-18 entre autres où des entités "ne seraient pas montées" - entendez par là qu'elles "errent entre deux mondes"). Bref, les lieux que vous habitez sont fortement en rapport avec les chevaux et pas uniquement parce que vous en possédez, mais pour dire cela il ne fallait pas être médium!(*2)
Cependant, la plupart des entités de l'époque, celles qui sévissent probablement toujours chez vous, étaient par la nature des choses et de l'époque, également fortement imprégnées de ce lieu, des chevaux. Or, nous savons qu'il y a eu des événements tragiques ayant provoqué mort d'homme et conflit entre les entités, phénomène qui demeure actuellement. Ce sont donc très vraisemblablement des cavaliers qui sont entrés en conflit et ce pour des raisons qu'il est difficile de déterminer mais qui ne devaient certes pas manquer à l'époque. Il existait notamment des conflits d'ordre religieux (eu égard aux différentes nationalités de belligérants) et les rivalités entre représentants de différentes armées en présence avec toutes les variantes possibles.
Je travaille actuellement sur une théorie quant à la "durée de vie des fantômes", un sujet lui-même assez paradoxal puisqu'un fantôme est déjà supposé être l'âme d'un mort. Cependant, si on veut bien se donner la peine de creuser plus profondément, on se rend compte que certains "fantômes" (le terme n'est pas approprié mais je l'utilise pour faciliter la compréhension) peuvent "exercer" non seulement avec des durées variées (certains persistent pendant des siècles - d'autres s'évanouissent après seulement quelques années). Un peu de la même manière qu'un dicton prétend que l'on ne vit que par les autres, les fantômes doivent leur existence au souvenir que les vivants conservent du défunt. Dès lors il devient facile d'imaginer que des personnages célèbres peuvent avoir un "fantôme" qui subsiste plus longtemps que le commun des mortels. Mais certains éléments peuvent influencer les choses et provoquer un "retour au premier plan" ou "regain d'activité". Cette observation devient assez facile à comprendre lorsqu'on est confronté au cas d'un enfant (ou petit-enfant, etc.) qui porte le même prénom que son aïeul.
Les chevaux de cavaliers différents sont également imprégnés des influences de leurs maîtres.
Pour schématiser : si leurs maîtres sont antagonistes, la neutralité naturelle des animaux est, sur un plan médiumnique, entachée de cette influence et le conflit éventuel de leurs maîtres rejaillit sur eux, même si les chevaux respectifs ne le manifestent pas.
Pour être plus clair, sur le plan médiumnique, les énergies captables opèrent une certaine osmose qu'il est possible de retrouver sur les animaux. Cela n'influence guère leur caractère ou leur comportement mais ils en portent inconsciemment la trace.
Un exemple plus concret proviendrait de descendants d'équidés qui auraient été présents sur les lieux au moment des faits et qui de par leur sensibilité naturelle beaucoup plus importante que la nôtre détecteraient d'anciennes appartenances à des "clans" déterminés.
La guerre de cent ans, qui opposa Français et Anglais est à retenir ainsi que la guerre entre Armagnacs et Bourguignons.
Plus près de nous, on retrouve étonnamment le nom de "Maklouf" au... Canada. En effet, c'est Raphaël David Maklouf qui est à l'origine d'une pièce d'un dollar à l'effigie de la reine Elisabeth II. Une reine d'ailleurs connue pour être particulièrement attachée aux courses de chevaux. C'est là que commence à intervenir l'affaire de la confusion temporelle/chronologique.
Bien que les chevaux ignorent évidemment tout de ce qui vient d'être dit, des rapports commencent à s'établir entre les entités et les chevaux d'une part, entre les chevaux entre eux d'autre part (Il est important de signaler ici que l'on aurait tort de croire que les "fantômes" sont exclusivement humains, il en existe bel et bien d'animaux !). Le passé ressurgit avec ses appartenances et ses attributions respectives, "Maklouf" fait indirectement irruption dans l'affaire (par chevaux interposés) ce qui jette le trouble dans l'ensemble et ravive la confusion du fait que la maîtresse de maison se prénomme elle-même Elisabeth, un prénom qui, - nous le savons à présent - ne lui plaît pas. Une partie des problèmes (mais une partie seulement) provient donc de cet ensemble de confusions (maîtres, propriétaires, entités et chevaux confondent les époques et les clans en vertu de la trace du passé qu'ils véhiculent.
C'est d'autant plus vrai qu'on avance généralement que les "fantômes" n'ont pas la même perception du temps que les humains.
Dans le même ordre d'idées, je ne peux pas garantir que votre aversion envers votre propre prénom ne provient pas de ce type de confusion en rapport avec les événements dont nous parlons ici. En effet, si l'on se base sur les années 1500, on trouve parmi les personnages célèbres une certaine Elisabeth d'Autriche (1554-1592), reine de France, laquelle entre en conflit avec Elisabeth II.
Pour tenter d'être plus clair, ce prénom vous embarrasse inconsciemment car il fait partie du paradoxe : vous êtes en terre française, confrontée à des problèmes également d'ordre temporel via les entités qui sévissent dans votre maison et les chevaux - en rapport avec des rivalités franco-anglaises - et nantie d'un prénom qui convient aux deux camps. Vous intervenez donc inconsciemment dans le processus et le phénomène intervient involontairement sur vous. Tandis que les énergies électriques catalysent l'ensemble des énergies. Et les orages s'en donnent à cœur joie pour flanquer une belle pagaille dans toutes ces énergies !
Voilà, j'ai fait mon possible pour vous expliquer ce qui est difficilement explicable, j'espère que je n'aurai pas failli à ma tache et que les choses sont désormais un peu plus claires. Ce n'est pas plus méchant que ce qui avait été dit précédemment, c'est-à-dire que vous n'avez aucune inquiétude à avoir puisque vous vous trouvez seulement au milieu d'une espèce de quiproquo au sein des entités et que les rivalités en présence ne sont pas dirigées contre vous.
Dans le dernier mail que je vous ai envoyé, j'évoquais la possibilité d'une intervention en vue de faire cesser les phénomènes et j'avais dit que si ceux-ci avaient été localisés, en revanche rien n'avait trouvé de solution. Me voici un peu perplexe puisque vous ne semblez pas vouloir que les choses changent mais ne désiriez que comprendre (...)
Mais ce n'est pas tout, car cette réponse en attendait une autre...
*1) Le terme de paradoxe temporel peut ici être mal compris. Pour illustrer nos propos, nous évoquerons bien évidemment ce sempiternel problème que rencontrent les amateurs d'histoires traitant des voyages dans le temps. Ainsi, si l'utilisateur d'une machine à remonter le temps venait à arriver dans le passé, il pourrait théoriquement devenir son propre arrière arrière-grand-père par exemple. Ce qui semble impossible, d'où le paradoxe. Dans un ordre d'idées plus scientifique, la théorie des jumeaux avance qu'un cosmonaute voyageant à la vitesse de la lumière reviendrait "décalé" temporellement par rapport à son jumeau initialement du même âge mais qui serait resté sur terre. Pourtant, le temps écoulé aurait été identique pour les deux.
En matière de médiumnité et d'investigations à ce niveau, ce type de paradoxe n'existe pas pour des raisons assez évidentes qui ne correspondent cependant pas à la terminologie. Rappelons qu'il ne s'agit ici que de perceptions d'énergies, aucun contact n'est possible et le temps demeure une notion relative. Des interférences éventuelles nous semblent invraisemblables.
*2) Il faut ici remarquer l'honnêteté des médiums concernés. Il n'est pas question de restituer, sous une autre forme, des renseignements glanés via le client lui-même en les présentant comme issus d'un travail médiumnique. De même, si des renseignements préalables sont toujours demandés - afin de pouvoir cerner le sujet et d'en avoir une meilleure perception (c'est le cas de le dire!) - les médiums réclament toujours ensuite de pouvoir s'isoler. Il s'agit précisément de ne pas pouvoir se faire influencer par de quelconques considérations extérieures qui feraient perdre tout crédit au travail réalisé.
Le portrait de la reine Élisabeth II qui orne la pièce de 1 dollar reproduite ici a ceci de particulier qu'il est le troisième à illustrer des pièces canadiennes. Utilisé pour la première fois en 1990, il représente un jalon important dans l'histoire du monnayage au Canada, en ce sens que pour la première fois l'effigie du monarque régnant est l'oeuvre d'un Canadien. En 1985, c'est le portrait de la reine réalisé par Raphael David Maklouf, de la Royal Society of Arts, qui avait été choisi pour figurer sur les pièces britanniques. Les pièces canadiennes produites entre 1965 et 1989 ont, quant à elles, porté l'effigie de la reine réalisée en l963 par Arnold Machin. Élisabeth II était alors âgée de 37 ans. Lorsque les autorités canadiennes ont voulu remplacer ce portrait par un autre, représentant la souveraine plus âgée, elles ont rejeté celui de Maklouf et en ont commandé un auprès de Dora de Pédery-HUNT, artiste et sculpteur de Toronto. Le dessin réalisé par l'artiste montre le profil droit d'Élisabeth II portant des pendants d'oreilles ornés de pierres en forme de poire et un collier de diamants. Les diamants du collier, à l'origine fabriqué pour la reine Victoria, pèsent 161 carats. La souveraine est coiffée d'une couronne de diamants qui avait été confectionnée pour George IV et sur laquelle figurent la rose, le trèfle et le chardon, les trois emblèmes floraux du Royaume-Uni. En plus d'être agréable à l'œil, ce portrait donne une image fidèle de la reine. La pièce de 1 dollar reproduite ici est datée de 1990; elle fait partie de la Collection nationale de monnaies, Banque du Canada.
Il est toujours très valorisant et encourageant, pour les membres du CEPI, de constater que leurs recherches ont abouti, que leurs talents de médiums ne sont pas émoussés et que ce qu'ils ont avancé correspond à la réalité.. C'est encore mieux quand, comme dans le cas d'Elisabeth, nos recherches aboutissent à de réels changements dans la vie quotidienne des personnes qui, initialement, se plaignaient des manifestations troublantes dont elles faisaient l'objet. Voici, pour terminer, le dernier mail d'Elisabeth à ce sujet. Il a la particularité de mettre en lumière la manière dont cette personne a fini par "apprivoiser" les phénomènes qui sévissaient chez elle et à s'en accommoder, contre toute attente, en partie grâce à notre intervention. Nous faisons ensuite les commentaires qui s'imposent
afin
d'édifier le lecteur sur les derniers points sombres
éventuels.
Cher M. Vanbockestal,
Votre récit est passionnant, digne d'un intérêt certain. Tout d'abord, en tant que passionnée des chevaux et tout particulièrement des incroyables pur sang arabes, avec l'évocation du nom de "Maklouf", je n'ai pensé qu'à ce célèbre étalon arabe, très âgé, mais encore en vie. Troublant, malgré tout, ces noms et prénoms qui s'entremêlent...
Revenons à mon prénom; vous précisez qu'un descendant qui porte le même nom (*1) qu'un aïeul peut provoquer un "regain d'activité"; je porte le prénom de mon arrière
arrière-grand-mère maternelle "Elisabeth S.", qui vivait en
Belgique et aurait hérité d'un château (tout du moins une
grande demeure, mais celle-ci étant tombée amoureuse du
garde-chasse et partie avec ce dernier, l'héritage lui fût
confisqué. Faut-il chercher peut-être de ce côté... (*2) de
plus, ma mère ne vit que dans le passé... (...) (*3)
Ensuite, la maison elle-même étant de 1885 (mais les
bâtiments sont de 1826, ) n'a pu connaître que les deux
dernières guerres, et je n'ai pas d'informations sur les
évènements du village à cette époque (*4); cependant,
j'envisage de me rendre à la mairie et de tenter d'y glaner
quelques renseignements.
En effet, qui dit relais de poste dit chevaux, comme je vous
l'ai dit, il y a une place à l'écurie que les chevaux ne
supportent que difficilement (place vide actuellement);
Vous parlez d'osmose avec les chevaux, curieusement, j'ai
trois pur sang arabes, ces chevaux de légende, élevés à
l'origine sous la tente avec les enfants des bédouins;
l'acquis s'est transformé en inné, et cette race a une
sensibilité extrêmement aiguisée, et une faculté
époustouflante à se faire comprendre, ainsi qu'une
intelligence qui dépasse de loin les autres chevaux
(d'ailleurs leur ossature est légèrement différente des
chevaux "communs"). Un exemple : si une personne que
j'apprécie vient aux écuries, mes "deux chevaux de cœur",
vont chercher à être "copains" -se frotter sur l'épaule,
petits bisous dans les cheveux, etc...) en revanche, si il
s'agit d'une personne que "je ne sens pas bien", leur
première attitude est d'essayer de mordre en prenant l'air
féroce de certaines gravures. J'ai choisi cette race car en
1989, j'ai été comme envoûtée par ce cheval arabe
"Vaillant", que j'ai acheté tout de suite. Incroyable ce qui
suit, "Vaillant" ne voulait plus me quitter, m'appelait, son
propriétaire, un chirurgien Belge en randonnée en France, ne
pensait pas le vendre, mais devant le lien qui s'était créé
en quelques heures, il reprit la route pour la Belgique sans
le cheval.
Symbolique également, lorsque j'ai monté la première fois ce
cheval, nous sommes allés à "La Chapelle du Banquet", site
qui fût restauré voici 20 ans... un lieu chargé d'histoire,
où certains parlent des Templiers. Un endroit qui attire, un
endroit d'où il est difficile de repartir. Cette chapelle a
été édifiée (je ne sais plus l'époque) par La Comtesse de
Sansalle. On voit très bien cette chapelle située en haut
d'une colline depuis chez moi. Un haut personnage vivait
dans cette région, il s'agit du Maréchal de Vauban, son
château de Bazoches offert par Louis XIV à la suite de la
prise de Maastricht (en 1675, si ma mémoire est bonne), se
situe à 25 km (par la route, c'est à dire bien moins à vol
d'oiseau), j'ai d'ailleurs été guide dans ce château.....
Les guerres, les conflits, les chevaux : Napoléon montait
des chevaux arabes dont le célèbre Vizir, naturalisé, qui se
trouve au musée de l'Armée... Nous ne sommes pas très loin
non plus de la Puisaye, avec le château de Saint-Fargeau,
témoin de tant d'évènements...(*5)
Vous
me demandez ce que je veux, c'est très difficile; quelque
part, moi qui suis cartésienne, me retrouver face à ce genre
de choses me passionne, car je n'en rajoute pas, je
n'invente rien, je constate et je "vis" tout cela.
Comprendre, simplement comprendre et chercher pourquoi, qui,
quand? Dans la mesure où mon esprit cartésien accepte l'idée
de la présence d'entités, je me dis qu'elles ont peut-être
quelque chose à me transmettre, à me dire. Je ne suis pas
opposée à cela, je ne veux pas les jeter dehors, en tous cas
pas sans savoir ce qu'elles veulent. Et je vais même vous
surprendre, lorsqu'il ne se passe plus rien, elles me
manquent ! (*6)
Note préliminaire :
Lorsque nous avons découvert le nom de
"Maklouf" dans cette affaire, nous n'avons pu nous empêcher
de repenser à l'hypothèse d'une influence démoniaque. En
effet, un petit exercice très classique dans ce type de
recherche consiste à mettre les mots à l'envers car il
s'agit d'une facétie habituelle chez eux (voir
l'Exorciste). Or, à première vue, si on met Maklouf à
l'envers, on obtient quelque chose qui ressemble à s'y
méprendre à "Fous l' camp"! Cependant ce "Vas-t-en"
argotique ne tenait pas la route. En fait, Maklouf à
l'envers donne: "Fuolkam" et non "Foulkam", les autres
possibilités ne correspondent à rien non plus: "Louf Mak",
par exemple.
Il faut toutefois aussi bien se garder de prendre ce point
pour automatiquement révélateur. Nous avons en effet été
confrontés au cas d'une jeune personne se prénommant Éva. A
l'envers, cela donnait Avé et ce mot est bien connu des
latinistes. Le rapport avec le latin étant lui-même bien
connu des démonologues, le trait d'union était facile à
tirer. Pourtant, ce sont les investigations médiumniques et
l'anamnèse qui ont pu exclure toute influence démoniaque.
Nos remarques et
commentaires :
*1) Il s'agit bien entendu du prénom.
Exemple: Charles Lebrun père et Charles Lebrun junior.
*2) Nous ne croyons pas que ce soit le cas,
sauf si la personne avait une parenté avec Elisabeth II, un
rapport quelconque avec Maklouf en particulier ou les
chevaux en général. Mais évidemment, plus on remonte un
arbre généalogique et plus les rapports éventuels deviennent
difficiles à établir.
*3) Nous avons occulté ici un passage que
nous avons jugé trop personnel et donc confidentiel.
*4) Ce genre d'exercice n'est effectivement
pas toujours facile, loin de là. Il faut cependant noter
ici que, au point de vue médiumnique, l'éloignement temporel
ne représente pas vraiment un obstacle. Nous parlons
toujours d'énergies et celles-ci varient peu avec le temps,
elles ne sont volatiles que dans certains cas assez précis.
Ainsi, il serait théoriquement possible à un médium de
détecter la présence de Vercingétorix (mais ce serait
beaucoup plus compliqué pour son numéro de carte
d'identité!)
*5) Toutes ces itérations constituent autant
de possibilités éventuelles qu'il serait compliqué de
vérifier, cela nous semble cependant de nature à pouvoir
conforter le principe du paradoxe temporel.
*6)
Généralement, lorsque des personnes sont confrontées à des
phénomènes apparemment inexplicables, elles n'ont de cesse
de vouloir s'en débarrasser. Cela peut facilement se
comprendre par leur caractère inquiétant, les manifestations
déplaisantes, la sensation d'insécurité devant l'inconnu.
Ajoutons, et ce phénomène est bien connu, que lorsque
quelque chose ne s'explique pas il a assez naturellement
tendance à raviver l'inquiétude. Prenons l'exemple tout
simple du malade souffrant et grabataire. Tant que le
médecin ne sera pas passé, il aura souvent le réflexe
d'imaginer le pire, se voyant peut-être même déjà condamné.
Survient alors l'homme de science et, avec le complexe de la
blouse blanche, les douleurs s'estompent déjà, presque comme
par enchantement. Une fois que le diagnostic sera posé, la
maladie perdra presque à coup sûr de son caractère
redoutable. Cela ne sera plus qu'une question de temps et
de médication appropriée. Nous parlons ici bien sûr des
maladies certes pénibles mais courantes et parfaitement
curables et non des cas réellement graves.
C'est probablement un peu le cas d'Elisabeth qui, à défaut de disposer d'une réelle solution, détient désormais les explications qu'elle attendait. Elle sait désormais de quoi il s'agit, il n'y a pas d'antagonisme, ni conflit ni risque, elle est rassurée et édifiée. Les choses perdent dès lors de leur fantastique et deviennent plus acceptables, même si elles demeurent étranges. Le cas d'Elisabeth entre parfaitement dans le contexte de la "mémoire des murs", même si en l'occurrence les murs ne sont pas seuls en cause. Cela démontre à quel point il peut être important de mieux connaître son passé, celui de son habitation, voire de sa région. Le passé n'est pas mort, du
moins pas dans le sens où nous l'entendons habituellement.
Il en subsiste toujours des traces, parfois très subtiles ou
au contraire plus concrètes qui remontent jusqu'à nous par
une foule de procédés relativement imprévisibles et se
traduisent au travers de manifestations diverses.
L'étude des causes de ces phénomènes amène souvent l'(es)
individu(s) à se replacer en harmonie avec leur entourage et
cela suffit bien souvent à retrouver la paix.
ÉPILOGUE.
Nous avons eu récemment des nouvelles de Mme
Elisabeth M. Celle-ci semble enchantée de notre intervention
et avoue que la sérénité est désormais revenue. Il n'y a
plus eu le moindre phénomène.
Il ne s'est rien passé depuis un bon
moment, tout est redevenu normal, à se demander si ce
n'était pas un mauvais rêve ..(03/04/06)
(...)
je puis vous dire qu'il ne s'est
absolument rien passé depuis nos derniers échanges.
(11/08/06)
Voilà ce que dira Mme M. pour terminer et
nous considérons notre mission comme accomplie.
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