Bonjour chers amis du CERPI : je veux que vous sachiez avant toute chose que je suis très fier d’être membre de ce groupe de recherches qui est bien loin d’être constitué par une bande de charlatans.
En cette période, le CERPI doit affronter et étudier : des forces naturelles inconnues. (Bravo Monsieur Flammarion.)

A la lecture des longs textes de notre patron et ami Michel, je suis convaincu que ces pages ne sont pas l’œuvre d’un illuminé, mais bel et bien la narration de divers phénomènes parapsychologiques, appelés en langue française «Hantise» et en langue allemande «Poltergeist ».

Ainsi donc, une grande famille vivait dans une maison angoissante. Cette habitation jugée fort désagréable à vivre fut quittée afin de ne plus subir un sentiment inquiétant d’oppression. (NDLR : ce n’est pas tout à fait ainsi que les choses se sont passées, mais les informations utiles et précises seront communiquées ultérieurement, en temps utile.  Afin de protéger la confidentialité de notre enquête, certains éléments n'ont pas été communiqués ou incomplètement au grand public (et même dans nos rangs, au sein des enquêteurs) et ce de manière parfaitement volontaire.  Donc, Edmond ne sait pas tout et c'est tout à fait normal.  Ces imprécisions ne lui sont donc nullement imputables !). Suggestion : voyez donc nos vidéos sur le sujet dans la chaîne du CERPI.

Composition de la famille : Le grand père, la grand-mère, leur fille, son compagnon, un enfant aîné, un bébé âgé de 10 mois. La famille se compose donc de 6 personnes.

Dans leur nouvelle habitation, les nouveaux locataires constatent des phénomènes étranges, car des objets tombent au sol, se brisent, à l’exception cependant de la statue de la sainte vierge Marie.
Tout comme dans l’affaire du poltergeist d’Arc-Wattripont, les personnes sont membres d’une église dite Gallicane.(J’estime que c’est fort curieux, du point de vue de la coïncidence.) (NDLR : en fait, la coïncidence réside plutôt dans le fait que, eux aussi, ont eu recours à l’Église gallicane et que, en l’occurrence, il s’agissait également d’un évêque qui intervenait. Les membres de la famille n’adhèrent pas à cette église dans leur confession.  Contentons-nous de dire, pour l’instant, que les gallicans sont bien plus permissifs à certains égards.)

Le CERPI possède un appareillage électrique et électronique fort sophistiqué pour ses recherches. Et ô surprise, les batteries qui sont modernes et bien chargées se déchargent anormalement. Les chercheurs constatent une baisse de température de 3° centigrades à un certain endroit de la maison.
Mais soudain, à la grande stupeur de Michel, sa valise se déplace toute seule sur un lit ! A mon avis, il y a là, incontestablement un phénomène de poltergeist.

Mais ce n’est pas tout, car des expérimentateurs du CERPI parviennent à obtenir une communication phonique avec une entité sans gentillesse. Cette entité parle d’un prénom australien. L’élocution est abondante, mais menaçante !?

Voici une expérience à réaliser : Elle sera capable de faire une classification qui n’est pas à négliger.

Tout d’abord : cette voix discourtoise est-elle celle d’un homme ou d’une femme ? Pourquoi son message est-il tellement méchant ? Il faut questionner.

Cette voix émise par les ondes Hertziennes, est donc radiophonique.
Je ne suis vraiment pas un génie en matière de GSM. Et, quand je me trouve dans une salle de spectacles, une voix demandera aux spectateurs de couper leur téléphone portable, afin de ne déranger personne.

Afin d’être certain de ne déranger personne, je placerai mon téléphone dans une cage de Faraday. C’est certain : il sera muet.
Oui, je vais au spectacle muni d’une cage.
Cela n’a rien de sorcier, car il suffit que j’enveloppe mon appareil de papier d’aluminium et aucune onde Hertzienne ne passera. C’est absolument certain. (NDLR : oui. C’est exact. Toutefois, on peut aussi couper simplement son téléphone, ou bien le mettre sur vibreur uniquement ou encore en mode avion. Tout dépend de ce que l’on veut faire sans déranger personne. Au niveau de l’isolation par le principe de la cage de Faraday, rien à redire !)

Le CERPI possède un équipement électronique fabuleux. BRAVO ! Mais attention cependant, il est possible de le rendre muet.

Déposons sur une table, une tôle d’aluminium. Ensuite, sur cette tôle, déposons tout le matériel électronique nécessaire pour obtenir une bonne communication avec l’entité. La communication établie, parlons avec l’entité, mais couvrons petit à petit le matériel électronique avec une boite de carton enduite de peinture métallique, ou bien mieux encore, couverte de papier d’aluminium sur les 2 faces.

Réalisons cette tâche doucement. Si nous constatons que l’émission baisse d’intensité au fur et à mesure de la pose de la cage de Faraday, cela voudra dire que l’entité s’exprime par radiophonie et que pour s’exprimer oralement elle a besoin d’électricité dynamique. (NDLR : excellente remarque, cher Edmond ! Nous l’avons d’ailleurs évoquée lors de l’une de nos récentes réunions de travail).

A présent, je vous parlerai de 2 livres datant de 2 époques bien différentes, mais qui constituent chacun, un travail d’une grande intelligence.

Il s’agit 1er "Des mystères de la science." Œuvre écrite par Louis Figuier vers 1897.
2ièm « L’univers de la parapsychologie. » Œuvre écrite par Hans Bender, parue en français vers 1976.

Ces 2 ouvrages nous font comprendre qu’un poltergeist est fort souvent l’œuvre inconsciente d’une personne souffrant de frustration, mais qui est exceptionnellement douée pour produire à son insu des phénomènes parfois effrayants.

Ce n’est rien d’autre qu’un appel d’aide par des forces inconnues mais naturelles pour exprimer un mal être. (NDLR : ce n’est pas faux si l’on s’en réfère à la documentation existante sur les poltergeister.  En réalité, nous avons progressé dans cette appréciation – laquelle s’avère nettement plus complexe. Mais nous reviendrons ultérieurement sur ce sujet passionnant)

Voici un scénario qui me semble plausible : Il y a donc 2 enfants. L’aîné et le bébé de 10 mois.

Il me semble probable que l’aîné, qui est particulièrement doué et cela à son insu pour produire le poltergeist, est frustré par l’amour que ses parents portent au petit bébé fragile, car âgé de 10 mois à peine et qu’il en souffre. (NDLR : nous avouerons ici humblement ne pas avoir pensé à cette hypothèse qui n’est pas bête du tout. Mais, dans ce cas, que dire des cas dans lesquels aucun bébé n’est présent ?)

Je pense que si c’est le bon scénario, une gentille dame pédopsychiatre pourrait faire des merveilles avec son expérience et sa gentillesse et ainsi faire disparaitre le poltergeist angoissant.
Mais qu’en est-il des films et photos du poltergeist ? Comment photographier un sentiment de frustration, de souffrance morale ? Quel sera donc le résultat ? Ah ! Je suis impatient de voir cela ! (NDLR : autant de questions auxquelles nous répondrons prochainement. Mais nous prenons notre temps afin d’éviter les erreurs, les confusions, etc. Comme nous l’avons dit plus haut, les choses sont bien plus complexes ! Mais… chut ! Patience ! Les explications viendront.  Et elles devraient en captiver plus d’un !)

Avec toute ma cordialité à vous tous : Oncle Edmond.