Le cas de Monsieur C.
Bonjour chers amis des mystères, chères
amies des énigmes.
Avant toute chose, je vous présente en
toute sincérité mes meilleurs vœux pour la nouvelle année 2018.
Une bonne santé et de bonnes recherches dans les divers domaines de la
parapsychologie. Allez ! Et que ça gaze pour le CERPI !
Vous souvenez-vous de la fin de mon
dernier texte ? Il y est
question d'une recommandation des grands magasins CORA. Voici ce
qui est indiqué dans les offres non alimentaires de ce grand commerce
pour les dates allant du 14-11-2017 au 21-11-2017, au coin inférieur
gauche de la page 16b. "Pensez
à votre santé : Utilisez votre téléphone portable avec modération,
privilégiez l'usage d'une oreillette, et choisissez un appareil ayant
une valeur DAS (Débit d'absorption spécifique) faible."
Veuillez à présent chers membres du CERPI,
lire une bien triste histoire. Il s'agit de celle le Monsieur C.
qui mourut victime d'une vie moderne effrénée.
Mr et Mme C. achetèrent à Bruxelles, dans les quartiers de l'U.L.B. un
vaste appartement dans lequel manquait une double porte vitrée avec des
croisillons. Informés par un ami commun, qui appréciait ma
célérité, mon habileté, ils me demandèrent de faire à l'identique la
double porte manquante, avec bien sûr, les mêmes moulures.
Les mesures prises, je réalisai ensuite mon devis, dont le prix fut
accepté. Mais il me fallait préalablement travailler pour d'autres
clients.
Inopinément, Mme C. me téléphona en me demandant de passer avant les
autres clients prioritaires, car son mari devait entrer à l'hôpital,
afin d'être opéré. Elle m'informa aussi que dans quelques mois, un
petit orphelin russe, prénommé Yvan, âgé de 3 ans, viendrait chez eux,
car il serait adopté.
Je me décidai alors à réaliser le plus vite possible la double porte
vitrée. Pendant ce travail, Mme C. m'informa de l'importance de
l'opération qu'allait devoir subir son mari. Le pauvre homme
allait devoir être trépané afin d'extirper une tumeur au cerveau.
Sans bâcler mon travail, je réalisai le
plus vite possible la double porte en 15 jours, avec 3 couches de
peinture satinée blanche.
Monsieur C. revint. Il n'était plus le même, car il avait besoin
de beaucoup de repos et, un jour, il s'effondra au sol, en ma présence.
Je le relevai sans brusquerie et le déposai de tout son long sur le
divan du salon.
Je me posai alors la question suivante : "Mais comment vivait donc cet
homme avant de faire une tumeur cérébrale ?
Nous étions à la fin des années 90.
Cet homme vivait une vie hyper moderne. Ses outils de travail
étaient l'ordinateur à tube cathodique, il téléphonait fort souvent avec
son téléphone portable. On lui téléphonait aussi régulièrement. Je pense
que cela provoque l'apparition d'une tumeur cancéreuse au cerveau.
Toujours, il portait à son oreille son GSM, dès qu'il sonnait, dès qu'il
lui fallait contacter une personne.
Les Ets. CORA savent bien mieux que moi-même que des études statistiques
sont réalisées quant à la nocivité des téléphones portables... Oui, il
s'agit d'un petit émetteur récepteur qu'il n'est pas bon d'appliquer
souvent à son oreille car il envoie et reçoit des ondes qui, à la
longue, deviennent malfaisantes pour une bonne santé cérébrale.
Hélas, la tumeur de Mr C. fit récidive. Le corps médical n'osait
plus l'opérer.
Il consomma alors un médicament venant de l'étranger. Ce
médicament à la limite de la légalité freina cependant l'évolution de
son mal. Mais, Mr C. prit soudain du poids et devint énorme de par ce
nouveau médicament qui ne parvenait plus à arrêter l'évolution mortelle
de sa tumeur. Il décéda hélas. Je garderai toujours de ce
charmant couple, un fort bon souvenir.
Ces gens avaient de la droiture. Oui, ils étaient vraiment
honnêtes et humains.
Avec mes cordiales salutations : Oncle Edmond.
L'AVIS DU CERPI
Une fois de plus, nous remercions Oncle
Edmond pour son récit que nous n'avons aucune peine à croire
authentique. Pour bien le connaître, nous savons pertinemment
qu'il n'est pas du tout un menteur. Sinon, d'ailleurs, nous
n'introduirions pas ses écrits dans une rubrique intitulée "Les
histoires vraies d'Oncle Edmond".
Pour ce qui est de la nocivité du GSM, nous
ferons confiance à la notice mentionnée, qui doit forcément se baser sur
un fondement solide. Car, bien que la question n'ait pas toujours
fait consensus, on peut imaginer qu'un commerçant quelconque éviterait
de joindre une notice de ce genre si elle n'était pas fondée d'autant
que cela pourrait dissuader ses clients d'acheter le produit. Mais
en fait, si le produit est bien en cause, c'est aussi son utilisation
qui est incriminée.
Pourtant, dans le cas présent, peut-on
vraiment incriminer le seul GSM de Monsieur C. ? Existe-t-il une
relation de cause à effet automatique entre l'appareil, son usage et la
tumeur au cerveau ? Peut-être est-ce en effet bien le cas, nous
n'en disconviendrons pas. Mais il se pourrait aussi que M. C ait
contracté une telle tumeur pour d'autres raisons ou bien par la
conjonction de plusieurs causes, dont le GSM (ou pas). Nous
pensons par exemple à l'environnement de travail du précité, à une
époque où l'on pratiquait des travaux de désamiantage, par exemple, à
l'ordinateur certes, mais également à d'autres facteurs tels que la
pollution d'une grande ville, facteurs éventuellement multipliés par
d'autres paramètres tels que l'hérédité, le stress, une défaillance du
système immunitaire, une prédisposition, ce ne sont pas les possibilités
qui manquent. Ce qui ne signifie évidemment pas que nous
prétendions que les GSM soient anodins et nous rejoignons Oncle Edmond
dans son avertissement, toujours bon à entendre (et peut-être aussi à
mettre en pratique !)
Si nous faisons la présente remarque, ce
n'est nullement dans le but de critiquer le récit d'Edmond ni de le
mettre en doute mais bien parce que nous avons connu, dans notre
entourage général, des cas de personnes ayant été atteintes de tumeurs
cérébrales et qui n'utilisaient pourtant pas excessivement leur
portable. Nous connaissons également quantité de personnes qui
utilisent abondamment leur appareil et ne souffrent d'aucun mal.
Dans la même optique, nous connaissons des personnes n'ayant jamais bu
une goutte d'alcool de leur vie et qui sont pourtant décédées d'une
cirrhose du foie, ou des personnes qui ne fumaient pas du tout et qui
ont pourtant connu la mort des suites du cancer du poumon.
En outre, on pourrait aussi pointer du
doigt le médicament évoqué par Edmond, lequel précise justement qu'il se
trouvait à la limite de la légalité. Nous ne connaissons pas, en
revanche, le nom du médicament en question et ne pouvons donc pas nous
prononcer non plus. Mais il se peut qu'il n'ait pas assez fait
l'objet de tests appropriés. Nous connaissons également de
nombreuses personnes ayant souffert de quantités de maux, parfois
graves, suite à l'absorption de médicaments destinés à soigner une
pathologie spécifique mais riches en effets secondaires parfois pervers.
On en viendrait à se demander si l'arsenal pharmaceutique à notre
disposition est vraiment bien maîtrisé. D'autres, plus
soupçonneux, diraient volontiers : "Est-ce que notre médecine, via les
médicaments qu'elle propose, veut vraiment soigner ses patients ?
Ce serait se montrer conspirationnistes ou complotistes d'imaginer que
l'on voudrait surtout soigner les effets, les symptômes, soulager les
douleurs, mais pas forcément toujours la cause - dans la mesure où -
celle-ci subsistant donc - elle maintiendrait le besoin de médicaments
et favoriserait donc une consommation des plus rentable. Dans
notre société consumériste, serait-ce d'ailleurs une hypothèse si
invraisemblable ?
Il y a toutefois un hic à cette théorie :
il réside dans le fait qu'un patient décédé ne consomme plus de
médicaments.
Nous ne savons pas ce qu'il en est, en
définitive. Tout ce que nous croyons savoir c'est qu'en dépit
d'une spécialisation et d'un développement effrénés de la médecine
moderne, y compris en matière de pharmacologie, en dépit d'innombrables
investissements et financements de recherches, le cancer est loin d'être
éradiqué. On aurait plutôt même l'impression que de plus en plus
de personnes en meurent ! Tous nos lecteurs, nous en sommes
persuadés, doivent connaître au moins un, sinon plusieurs cas de
personnes décédées d'un cancer dans leur entourage ou leurs
connaissances.
Ce n'est ni Johnny Hallyday ni France Gall
qui nous diront le contraire. Évidemment, puisqu'ils en sont
morts, diriez-vous à juste titre !
Mais ce ne sont là que deux exemples parmi
tant d'autres !
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