Opération Hadès
Certains parmi vous le savent fort bien. D'autres s'en doutent
de longue date : je suis un boulimique de lecture et ma "petite"
bibliothèque se chiffre en milliers de livres, tandis que mon épouse se
désespère de voir notre espace vital se réduire et la perspective de
devoir pousser les murs qui se rapproche !
Ce que peu de gens savent par contre, c'est que j'ai - ces derniers
temps - le pompon pour dénicher de manière quais prémonitoire des
bouquins qui vont toucher l'actualité ou recouper nos recherches dans
telle ou telle enquête. Et, la plupart du temps, j'y trouve des
éléments importants, voire essentiels, quand il ne s'agit pas tout
simplement de la solution de l'énigme !
Bien sûr, je fais la distinction entre les livres spécifiquement dédiés
à une problématique et les autres. Par exemple les romans qui, par
définition, sont des inventions issues de l'imagination d'un auteur.
Sauf que les bons romanciers s'inspirent de données véritables, de bases
sérieuses, sur lesquelles ils brodent pour les besoins de leur oeuvre.
Avec Robert Ludlum, accompagné de Gayle Lynds, j'ai eu droit à un énième
rebelote grâce à leur "Opération Hadès", un sacré bon bouquin de plus de
500 pages qui se lit à la vitesse du TGV. Par exemple, c'est grâce
à l'intervention de certains confrères et à l'intrigue du livre que j'ai
remarqué la coïncidence existant entre l'actuelle psychose du
coronavirus (covid-19) et le P4, à savoir ce type de laboratoire dans
lequel on étudie les agents hautement pathogènes. Comme par
hasard, dans l'histoire en question, des individus sans scrupules
n'hésitent pas à semer la mort, à répandre la pandémie, afin de pouvoir
vendre leur sérum, acquis - bien entendu - contre tout respect de la
légalité (pourquoi s'embarrasser de principes là où il y a moyen
d'engranger des millions, sinon des milliards de dollars ?)
Est-ce de cela dont il s'agit dans notre réalité ? Peut-être pas !
Mais il y a longtemps que j'ai appris que "tout le monde il n'est pas
beau et que tout le monde il n'est pas gentil". Ce qui est sûr, en
revanche, c'est que je retrouve dans notre actualité médiatique une
autre composante qui m'est également bien connue : la désinformation (en
plus de la mésinformation !). C'est-à-dire que d'aucuns racontent
tout et n'importe quoi, que d'autres se montrent exagérément soupçonneux
ou au contraire très naïfs et que rares sont ceux qui sont bien informés
: tout simplement parce que la bonne information fait défaut.
Volontairement ou involontairement. C'est ainsi que, par exemple,
on s'est bien gardés de nous signaler que la contamination n'a pas
commencé voici quelques jours ou quelques semaines mais bien dès
décembre de l'année passée. Serait-ce un hasard si le nouveau
coronavirus porte le nombre 19 à sa suite ? Pour ceux qui se font
traiter de complotistes, on pourrait tout de même se poser la question
de savoir ce que viennent faire 4 inserts du HIV dans le nouveau
coronavirus (car il en existe une quarantaine de versions), par quel
hasard prodigieux le P4 de Wuhan se trouve à quelques centaines de
mètres du marché aux animaux "exotiques" incriminés dans la
contamination et comment la transmission par zoonose a pu se faire en
sens inverse. Mais je fermerai ici cette parenthèse qui,
finalement, se base toujours sur de simple supputations dénuées de
preuves formelles, d'autant que je ne suis pas médecin (et quand bien
même, nos braves généralistes ne sont pas plus informés que nous sur le
sujet, j'ai pu m'en apercevoir récemment - et cela s'est confirmé dans
les médias)
Pour en revenir à notre bouquin, pour ceux
qui aiment joindre l'utile à l'agréable, voici le texte de la 4è de
couverture :
Alors qu'il
assiste à une série de conférences à Londres, Jonathan Smith, médecin
militaire et chercheur à l'Institut de recherche médicale pour les
maladies infectieuses de l'armée américaine, apprend que sa fiancée
Sophia esta ppelée en pleine nuit à son laboratoire : trois décès
brutaux causés par un virus inconnu se sont produits à travers les
États-Unis. Jon rentre et assiste, impuissant, à l'agonie de sa
fiancée, victime à son tour du mystérieux virus. Malgré les
concusions des médecins, il reste persuadé qu'elle a été assassinée.
au cours de l'enquête clandestine qu'il décide de mener, Jon fera appel
à d'anciens amis : Marty Zellerbach, génie de l'informatique, et peter
Howell, ancien des services spéciaux.
Le Dr Jonathan Smith et son "commando de l'ombre" sont persuadés qu'un
homme possède le virus et s'en sert pour déclencher une pandémie. Dans
quel but ? Ils approchent peu à peu de l'insoutenable vérité...
Pour peu, on se croirait dans une enquête du CERPI
ancienne version...
Pour qui se montrerait encore
dubitatif quant à mes propos évoqués plus haut, je signalerai simplement
le livre que je lisais précédemment :
"Médecine en danger - Qui pour nous soigner demain ? du Dr
Jean-Christophe Seznec et Stéphanie Rohant. Ben voyons !