Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

ROGER JOURET


Il y a fort à parier que si l'on vous parle de Monsieur Roger Jouret, vous ne saurez pas de qui on veut parler. C'est bien normal car le nom réel des vedettes de la chanson n'est pas toujours très connu. Dans le cas présent, il s'agit de Plastic Bertrand, très connu pour "son "Ça plane pour moi". Oh ! Ne nous laissons pas embarquer par une éventuelle analogie entre ce titre (qui fut très controversé quant à la paternité avec Lou Deprijk, alias "Lou" de Lou & les Hollywood Bananas qui fut connu surtout, lui, pour Charlie Brown, Kingston Kingston, les petites rues de Singapour, etc.) et "les soucoupes" Le texte ferait plutôt allusion à la drogue. Mais nous y reviendrons. Au chapitre de son répertoire, on pourrait alors évoquer "Tout petit la planète" ou "Ultraterrestre" et d'autres. Ça ne mène pas bien loin.

Le but n'est pas ici de retracer la biographie de Plastic, mais de signaler quelques points qui, vous allez le voir, peuvent avoir leur lot de singularité. Jeune musicien, il commence comme batteur dans la formation des Hubble Bubble. Hubble fait allusion à un télescope spatial lancé seulement en 1990, soit longtemps après que le groupe musical en question ait disparu, mais on remarque dans l'article pointé par notre lien que ce télescope est le fruit d'un long travail de recherche de la NASA et de l'Agence Spatiale Européenne. Pour tout dire, on l'avait imaginé dès 1923, l'accord de lancement date de 1969 et les fonds ont été débloqués en 1977 pour trouver leur achèvement au niveau de l'assemblage en 1985. Oui... et alors ?

Et alors, nous entrons là plus en conformité avec les dates d'évolution du groupe et nous ne trouvons qu'à quatre ans du début de la vague belge de 89, la plus importante. 1977 : sortie de "ça plane pour moi" Oui... et alors ?

Alors rien : simple hasard, très probablement. Tout comme le hasard veut que, en remontant plus loin dans le temps encore, on trouve le même Plastic dans le groupe "Les Pélicans". Souvenez-vous de Kenneth Arnold et de ce qui a été dit à ce propos. Oui... et alors ? (Ça devient énervant !)

Il se fait aussi que le frère de Plastic est un fervent adepte de l'ufologie, il y croit fermement mais n'a jamais eu la "chance" de voir un OVNI. Par contre, le chanteur en verra bien un et pas n'importe où ni n'importe quand. Cela aura lieu en plein cœur de Bruxelles, à proximité immédiate du Parc du Cinquantenaire. Il s'agissait d'un OVNI gigantesque qui n'a pas été aperçu que par le faux punk mais aussi par une vingtaine d'autres témoins. Cependant, personne ne réagira, trop pantois peut-être. Soit ! Cependant, il se fait aussi que dans les vingt personnes en question figure un journaliste du "Soir", un grand quotidien belge et que, malgré le caractère monumental de l'observation, rien ne sera relaté dans les journaux. Tiens, tiens !

Mais ce n'est pas tout car dans cette même vingtaine de badauds ébahis figure aussi un certain Michel Kuzmek, un "génial inventeur" de plus légers que l'air qui évoluent sous la forme de ballons, comme des zeppelins, qu'il a dûment brevetés. Le système est assez révolutionnaire, les engins très maniables et capables de performances étonnantes. Là n'est pas la question. Le fait est que ledit Kuzmek a présenté le fruit de son travail comme responsable de la vague d'OVNI sur la Belgique de 1989 auprès de l'armée belge. Comme il demandait un peu trop cher pour en dire plus, les choses ne sont pas allées plus loin.

Le hasard est parfois super-fortiche : Michel Kuzmek se trouve être aussi le parrain choisi dans la famille Jouret et l'un des premiers paroliers de Plastic. C'est sans doute le même hasard qui veut que l'individu, dont nous avons retrouvé la trace, est (ou était) enfoncé jusqu'au cou dans la drogue et que, dans ses excentricités (ou réalités ?), il se revendique comme ayant travaillé pour le compte de la CIA. Une invention très semblable à la sienne a d'ailleurs vu le jour aux USA entre temps.

Selon Patrick Ferryn, comme on le lit dans le VOB2, il n'est pas envisageable d'expliquer la vague belge par le biais des inventions de Kuzmek, du moins pas dans sa totalité et nous sommes pleinement d'accord. Se présente notamment le problème du côté pratique, la quantité d'observations, les comparaisons réalisées auprès de témoins majeurs, le coût des opérations, etc. Toutefois, si on y ajoute une partie de sociopsychologique et d'affabulations ou d'erreurs, la participation sous cape de la grande muette (A l'époque, le ministre Guy Coeme, qui fut pourtant un ardent défenseur de la SOBEPS et donc de l'ufologie, prétendit ne rien savoir des réseaux Stay-Behind... On est vraiment obligé d'y croire ?), la collaboration de grosses pointures du show business qui ne manquaient pas dans les relations de Plastic (Lou Deprijk est un peu le Gainsbourg belge et dans ce sillage on trouve des noms tels que Viktor Lazlo, Helena Lemkovich, Lio - que l'on a retrouvée à son tour dans la série Mystère (TF1) dans laquelle il est question de crop circles et d'armée - et bien d'autres) et d'éventuelles autres possibilités insoupçonnées, éventuellement made in USA, cela semble moins absurde.

Ça le paraît d'autant moins que, si l'on consulte la carte des observations d'OVNI lors de la vague belge de 1989, on remarque qu'à de très rares exceptions près celles-ci ont pris comme limite d'action la frontière linguistique passant par Ellezelles, localité désormais bien connue de nos lecteurs, située à deux pas de Flobecq. Oui... et alors ?

Et alors il se fait que le jeune Roger Jouret répétait à Flobecq, que le jeune Lou Deprijk est natif de Lessines (à seulement quelques kilomètres de là), que les limites de la VOB se situent d'une part à Ellezelles et selon une ligne qui remonte jusqu'au SHAPE (Quartier suprême des forces de l'OTAN) et d'autre part à la frontière linguistique avec l'Allemagne, du côté de la très ésotérique tour Eben-Ezer (ou tour de l'Apocalypse - dont les pierres sont issues du complexe de la champignonnière (cas retentissant de RR3) communiquant elle-même avec la base (alors) ultrasecrète de l'OTAN, du Canneberg.

Si on veut que tout cela ne soit que coïncidences nous ne nous montrerons pas contrariants. Nous dirons seulement que ces coïncidences sont lourdes... lourdes comme des pierres de porphyre.

Nous devons ces informations, au regretté Franck Boitte qui fut un précieux correspondant du CERPI et à A. Delmon. Nous conseillons d'ailleurs vivement à nos lecteurs de consulter la page ciblée par le lien hypertexte ci-dessus.

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