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ÉTUDE DES MANIFESTATIONS ACCOMPAGNANT LES CAS DE POSSESSION ET LEURS INTERPRÉTATIONS
Écartons
tout d'abord, si vous le voulez bien, l'aspect
grand-guignolesque cinématographique qui accompagne ce genre de
choses pour signaler en même temps (car il faut être objectif)
que certains cas signalés en Afrique notamment, sont parfois
encore bien pires que ce que le cinéma lui-même nous présente
(ce qui n'est déjà pas peu de choses). Il paraît, mais nous n'en
n'avons pas été personnellement témoins, que dans ces cas, même
les hommes les plus aguerris peuvent avoir les poils qui se
dressent, des frissons dans le dos et la désagréable sensation
de vouloir subitement se trouver très loin de là. Très très
loin, en fait ! C'est dire que le phénomène présente son pesant d'or pour les amateurs de sensations fortes, au delà de toutes limites d'ailleurs, mais nous nous empresserons de dire que les choses commencent (et passent même parfois) généralement par des manifestations beaucoup moins impressionnantes que ceci: Phénomènes paranormaux précurseursTout comme dans le film, les
cas de possessions peuvent être précédés de phénomènes
paranormaux "classiques" qui ne se révèlent inquiétants que par
leur singularité et leur caractère apparemment inexplicable. Ce
sont pas exemple des coups dans les murs (phénomène de
poltergeist), des objets déplacés sans intervention humaine
(télékinésie ou psychokinésie), la présence d'animaux
indésirables est constatée (vivants ou morts), les animaux
domestiques peuvent présenter des signes de perturbation
comportementale, de nervosité, de peur, d'agressivité. On peut
également constater, dans la maison ou l'environnement proche du
"possédé", des zones de variation sensible de température, soit
vers le chaud, soit vers le froid. Des accidents étranges
peuvent se produire. La personne possédée (à ce stade, elle ne
le sait pas encore elle-même, pas plus bien sûr que son
entourage) peut être perturbée par des cauchemars (peurs
nocturnes chez l'enfant, pipi au lit, etc.) Il arrive aussi,
malheureusement, que l'entourage proche (personnes vivant sous
le même toit) connaisse un décès inopiné ou accidentel.
Il n'y a jusqu'ici,
strictement rien qui puisse présumer d'un cas de possession
réel. Les faits sont étranges et inquiétants, certes, mais
peuvent se rencontrer dans d'autres cas "bénins" de
manifestations paranormales isolées, sans lien de cause à effet.
Ils peuvent d'ailleurs tout aussi bien faire partie d'un
contexte dans lequel les choses peuvent s'expliquer
rationnellement. Les coups dans les murs
peuvent trouver leur source parmi une foule d'explications
(travaux à proximité, dans les égouts, le métro, etc.) ou
n'appartenir qu'au cas de poltergeist sans aucune possession. Il est évident que la présence
d'animaux indésirables dans une habitation est mal vécue (les
araignées qui pullulent, les cafards qui couvrent les murs, les
rats qui jonchent le sol, non merci !) Cependant, encore une
fois, il n'y a aucune raison d'y voir automatiquement une
influence démoniaque. Il faut évidemment surveiller la propreté
des locaux, la fermeture des portes et autres possibilités
d'accès, éventuellement disposer des pièges, appeler la
dératisation, etc. Chacun de nous a déjà constaté
que, avant un orage par exemple, chiens, chats, chevaux et même
les êtres humains sont plus nerveux, ne sont pas dans leur "état
normal" et que cela peut donc aussi se remarquer au niveau
émotionnel. Les hommes mariés comprendront très bien ce que je
veux dire mais disons aussi que ce n'est pas forcément une
caractéristique exclusivement féminine, tout étant une question
de sensibilité. Lorsque, ultérieurement, le
cas de possession sera reconnu et authentifié comme tel, on
établira alors, et alors seulement, que la manifestation
"surnaturelle" avait déjà commencé. Le démon, l'entité, la
chose, selon le terme que vous voudrez lui donner en fonction de
vos convictions, se sera déjà manifestée, timidement peut-être
mais elle était bien là. Premières amorcesParce que les jeunes gens sont
à la fois plus impressionnables, malléables, innocents*,
éventuellement aux prises avec leur puberté, un démon
s'attaquera peut-être plus volontiers à un enfant qu'à un
adulte. C'est le cas dans le film
"L'exorciste" mais n'en faisons pas une généralité pour
autant. Disons aussi, pour être objectifs, que si ce que nous
avons avancé précédemment est rigoureusement vrai, le rôle de la
possédée a été joué par un enfant (Linda Blair en l'occurrence)
c'est aussi parce que les manifestations diaboliques dont elle
fait l'objet sont d'autant plus susceptibles de causer l'émotion
chez le spectateur parce qu'il s'agit justement d'un enfant ! Comme tout ceci peut vous
paraître étrange et incroyable, n'est-ce pas ? Et pourtant,
réfléchissons un peu et faisons le rapprochement avec les
vampires qui, eux aussi sont soumis à certaines règles : par
exemple, les vampires ne peuvent, dit-on, entrer chez quelqu'un
que sous invitation ! Dans le film
"L'exorciste", la jeune fille,
Regan (ou Régine) se trouve un compagnon de jeux imaginaire, le
capitane Howdy" (étrange : plus sûr de
l'orthographe du capitaine, je consulte le livre de Blatty et
tombe immédiatement à la bonne page ! Ceci est absolument
véridique : je dois être possédé !). Dans Amityville,
c'est de Jody dont il s'agit, mais peu importe. On constate donc qu'il y a tout un savant travail d'approche de
l'individu-cible qui est réalisé par l'entité. Dans son trouble
momentané (voir ci-dessus) l'enfant ne fera probablement pas la
différence entre ce qui vient de son imaginaire propre et
l'intervention d'un esprit (n'oublions pas que le démon est
privé d'enveloppe charnelle, ce qui le tourmente et le rend
terriblement mauvais après des millénaires de privations et de
frustrations !) qui s'adresse à lui par la porte du "psy".
Gageons d'ailleurs que bon nombre d'adultes n'y verraient aussi
que du feu. Parallèlement, disons aussi qu'il est facile de
cataloguer ce genre de manifestations comme émanant simplement
du subconscient, de l'imagination, etc. Des lors, une fois que
l'entité a pu prendre possession de l'aspect psychologique de la
personne, il lui devient "facile" de prendre possession du
reste. N'est-ce pas le cerveau (où ce qui en tient lieu, à
savoir les connotations psychologiques en rapport) qui commande
tout le reste ? La suite des opérations...La suite des opérations devient franchement moins agréable. C'est à un point tel qu'il devient difficile de ne pas admettre qu'il y a possession démoniaque. Mais rien n'est simple et les choses vont également considérablement se compliquer. D'après les démonologues, l'une des caractéristiques pratiquement indéniables de cas de possession se révèle par l'aptitude du sujet à parler d'autres langues (glossolalie ou xénolalie), mais en plus... à l'envers ! Il convient ici évidemment de voir de quoi
l'on parle. Or, justement, le terme
"glossolalie" nous renvoie une définition dans
laquelle on parle de "prier" dans des langues étrangères.
On fait ici principalement référence aux facultés rencontrées
par exemple par les apôtres lors de la descente de l'Esprit
Saint (Pentecôte et Pentecôtistes) mais dans les cas de
possessions démoniaques, pour ce qui est de la victime il n'est
guère question de prier, il s'agirait plutôt de vociférer !
La xénolalie serait donc
plus proche de la définition recherchée, à savoir une apparente
maîtrise de langues étrangères, totalement inconnues du sujet. Sur un plan pratique, il sera nettement plus
efficace et déterminant d'apprécier la faculté de l'intéressé à
pouvoir soutenir une conversation avec une tierce personne
maîtrisant les langues en question. Si d'une part il est
effectivement établi que la personne ne connaît pas les langues
qu'elle parle et que d'autre part elle peut réellement converser de
cette manière, on conviendra que l'on se trouve alors en
présence d'un cas tout à fait remarquable. Or donc, à ce stade des opérations, on peut dire qu'en dépit de manifestations apparemment beaucoup plus spectaculaires et parfois même franchement incroyables, les observateurs analystes, les investigateurs chevronnés ne seront pas rapides à déclarer un cas comme authentique. Il existe de nombreux points à prendre en considération, à examiner minutieusement et à interpréter et des choses qui dépassent notre entendement peuvent très bien recevoir des explications tout à fait scientifiques, sans l'ombre de la moindre corne infernale ! Que faut-il ici admirer le plus : le développement de la science qui trouve de plus en plus d'explications à l'invraisemblable ou la subtilité d'un hypothétique démon à demeurer très longtemps dans les limites de l'explicable pour gagner un temps précieux ? Mais, nous direz-vous, où trouvez-vous la moindre subtilité dans toutes ces manigances ? Hé bien nous allons vous en livrer une en mille. Elle émane une nouvelle fois du film "L'Exorciste" et ne peut donc en aucun cas être considérée comme référence, mais elle illustre parfaitement les possibilités démoniaques tout en présentant la difficulté qui réside dans l'authentification de la manifestation par l'étude des phénomènes en présence. Regan répond à la question du
prêtre : Mais tout d'abord, pourquoi avoir utilisé le mot "chien" alors que l'anglais dispose du mot "dog" (qui veut dire "chien" en anglais) ? La réponse à cette question est truffée de
preuves de la subtilité du démon : Sans doute, nous direz-vous, tout ceci semblerait effectivement très étrange, voire probant, mais il n'y aurait pas de quoi s'effrayer pour autant. Détrompez-vous : s'il vous est un jour donné d'assister au déchaînement de violence, même seulement verbale, d'une personne susceptible de faire l'objet d'une possession démoniaque, si vous deviez être confronté à la haine indicible qui se dégage de sa physionomie et des rictus adoptés, s'il s'agissait d'une personne que vous connaissez bien ou qui figure parmi vos proches et que vous l'entendez prendre une voix totalement inconnue, bien plus grave que d'habitude et, en principe, inaccessible à sa tessiture, vous constaterez par vous-même que le fait, en plus, de l'entendre parler une langue étrangère a quelque chose de saisissant (surtout si vous savez pertinement bien qu'elle en est incapable en temps normal) et de vraiment horrible. Avouons que ce genre d'exercice mental n'est
vraiment pas à la portée du premier venu et qu'il serait encore
plus difficile d'y arriver pour un enfant. Pour un démon, c'est
sans problème, évidemment. Je dirais même que c'est un... jeu
d'enfant. Les Dires de Zeta,: Langage Inversé (extrait du site http://www.zetatalk.com/french/m49.htm) Un phénomène tel que le langage inversé n'existe pas, et toute découverte semblable n'est que pure imagination. Le corps humain n'est pas conçu pour parler à l'envers de façon intelligible, en même temps qu'un discours à l'endroit prononcé à une vitesse différente. L'esprit humain perçoit le déroulement des choses vers l'avant, il ne rembobine pas, et il n'est pas adapté à cela tout simplement parce que la nature ne passe pas les bandes à l'envers. Les humains ont évolué sur Terre pour faire avec les visions et les sons qui les entourent, non avec des phénomènes artificiels. Toujours nerveux à l'idée d'être tenté par le Démon, les humains, comme la plupart des espèces intelligentes de la 3ème Densité, cherchent les signes qui montrent quand cela arrive. Non satisfait du fait de s'en remettre à leur seule intuition, ils veulent un test de vérité qui puisse s'appliquer à la circonstance. C'est tellement plus simple. Bien entendu, si un quelconque humain est tenté par des entités visiteuses du Service-Envers-Soi, c'est parce qu'il en aura fait la demande, en lançant l'Appel, mais comme il est beaucoup plus facile de pointer le doigt ailleurs, ce doigt pointé cherche où se poser. Et trouve le langage inversé. Telle une voie ouverte qu'on ne trouve intéressante que depuis peu, du fait des systèmes de play-back électroniques modernes qui peuvent passer les bandes vidéo et audio dans n'importe quel sens, et à n'importe quelle vitesse, la chose a suscité récemment un regain d'intérêt qui, nous le prédisons, ne durera pas. En fait, toute conversation repassée à l'envers et à différentes vitesses fait vaguement entendre comme un discours phrasé reconnaissable. Les enfants ne s'allongent ils pas en été pour parler aux formes que prennent les nuages ? Les propriétaires d'animaux de compagnie n'affirment ils pas que leur animal parle du fait que les miaous ou les gémissements sont distincts ? Si l'on s'attend à entendre une phrase, et que l'on passe un discours ou une musique à l'envers suffisamment longtemps et à différentes vitesses, certains sons finiront par se distinguer qui seront un peu assimilables à un mot ou deux. C'est particulièrement vrai pour la musique ou le discours qui menace l'ordre établi : des parents déterminés à surveiller étroitement leur adolescent, ou des croyants guindés déterminés à éliminer ce qu'ils nomment la tentation afin que leurs désirs ne puissent les emporter. Si le langage inversé n'existe pas vraiment, un autre phénomène est présent dans lequel les gens essaient de voir le moyen physique d'obtenir une information qu'ils connaissent de façon intuitive. Les êtres humains, qui n'ont que vaguement conscience d'être des esprits incarnés, ont souvent le sentiment qu'ils ne savent pas d'où leur viennent certaines choses. Ont ils entendu cela à la télé, à la radio, l'ont ils lu dans un livre, ou est-ce un copain qui le leur aura dit ? Non, mais simplement ils savent, et ne savent pas du tout expliquer d'où ils le savent. Souvent les gens ne cherchent-ils que la source d'information. Si quelqu'un a une information et qu'il essaie de la communiquer, il s'aperçoit souvent qu'il doit l'enrober d'une façon ou d'une autre s'il veut qu'on l'écoute. S'il dit simplement qu'une pensée lui a traversé l'esprit, qui va bien vouloir l'écouter ? Il doit y avoir une explication logique autour. Donc, quand on a affaire au langage inversé, on doit écouter le message sous-jacent avec le cœur et l'esprit ouvert, car il peut porter en lui beaucoup de vérité. Dans le cas qui nous préoccupe, le phénomène
est déjà suffisamment déroutant et singulier que pour attirer
l'attention. Mais on accordera en effet plus de valeur encore au
message caché, à la sémantique et au pourquoi de l'utilisation
du vocabulaire avant de tirer des conclusions. Signes idiopathiques d'une possessionL'Eglise traditionnelle reconnaît 5 signes idiopathiques dont l'ensemble s'avère caractéristique d'une possession. Encore faut-il donc qu'ils soient réunis et formellement établis : |