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L' HORREUR PAR LA MUSIQUE !
Que s'est-il donc passé ? Pour ceux qui l'ignoreraient encore, le groupe finlandais Lordi a remporté la victoire alors qu'une poignée de conservateurs avait réclamé en vain son éviction du concours et que, dans le même temps, les représentantes monégasque et belge étaient écartées. La question ne repose en aucune façon sur la nationalité des lauréats, nous n'avons strictement rien contre les Finlandais ni la Finlande, elle ne provient aucunement d'une rancune d'ordre patriotique (le CERPI est belge), puisque, de toute façon, la Belgique est habituée aux sempiternels "Belgium, one point". La question est toute autre. Hier soir, un public nombreux est resté tétanisé au moment de la proclamation des résultats, les reporters étaient sans voix ou bien se perdaient en exclamations desquelles ressortait un même sentiment d'incompréhension, d'ironie, de répulsion et de désapprobation : contre toute attente, le morceau le plus improbable avait gagné ! Cependant, l'Eurovision nous avait aussi habitués aux bizarreries plus ou moins louches qui aident à véhiculer la rumeur selon laquelle tout serait préparé, orchestré (sans jeu de mots pour la circonstance), ce serait de la triche, une question de gros sous dans laquelle la musique n'aurait somme toute plus son mot à dire, et ce depuis longtemps. Des groupes que nous qualifierons d'au moins "spéciaux" ont déjà gagné en dépit de ce que l'on pourrait appeler le bon sens, un(e) transexuel(le) (contre lesquel(les) nous n'avons rien !) a déjà remporté la palme en provocant le scandale, des candidats manifestement (sur)doués ont été relégués aux oubliettes. Mais, il faut bien le dire, tout ceci est supposé provenir de l'avis d'un jury avisé et de votes du public. Nous doutons d'ailleurs fortement que l'Eurovision ait quoi que ce soit à voir avec le phénomène. Dans le cas présent, on ne peut toutefois que s'alarmer davantage. Cela tend à prouver que le monde devient complètement maboule, que les valeurs morales sont renversées. Ça, on le savait déjà, on vient seulement d'en avoir une éclatante démonstration, une confirmation flagrante et affligeante. Le coup est rude, on tombe de haut et les commentaires fusent de partout, parmi ceux-ci on note par exemple : " Où allons-nous ? Où va le monde ?" C'est que, en effet, si une majorité de personnes a voté pour Lordi, il nous semble qu'il y a là matière à s'inquiéter au tout premier degré.
A tout le moins, on peut considérer cela comme une insulte profonde à tous les participants qui hier et auparavant, possédaient une belle voix (ou seulement " de la voix" ), à tous ceux qui ont travaillé pour présenter une oeuvre musicale digne de ce nom. Que doivent penser des groupes comme ABBA, des chanteurs comme Jean Vallée, des chanteuses comme France Gall ou Sandra Kim, pour ne citer que ceux là ? Ne seraient-ils pas en droit de venir rapporter leur trophée en guise de protestation, à défaut de réclamer celui qui a été usurpé hier soir ? Ne peut-on pas aussi se poser des questions sur les critères imposés par l'Eurovision, supposée récompenser les meilleurs, c'est à dire ceux qui auront le mieux chanté (peut-on ici vraiment parler de "chanter" ?), ceux qui auront le mieux joué de la musique (dans ce cas, tout espoir est permis au plus ignorant des musiciens en herbe !), ceux qui auront présenté un spectacle agréable (si vous trouvez cela agréable, nous n'avons pas vraiment les mêmes conceptions !). Que doivent aussi penser les autres participants du concours sinon qu'on les a honteusement traînés dans la boue, de quoi être dégoûté du monde du spectacle pour les vingt prochaines décennies. Voilà pour ce qui est de notre avis, purement subjectif, sur la prestation du groupe finlandais. Cependant, et nous essayerons donc de rester objectifs, en dépit de tout ce qui est avancé ici, on pourra toujours rétorquer qu'il s'agit d'une question de goûts, que le changement de générations a vu l'apparition de nouveaux courants musicaux qui, par le passé, ont également été très décriés sans pour autant que cela ne s'avère rédhibitoire (heureusement pour Elvis Presley, Little Richard ou les Beatles par exemple !), qu'un certain Serge Gainsbourg n'y était déjà pas allé de main morte avec la provocation, que Lordi n'est qu'un échantillon plus ou moins représentatif d'un certain style ou d'un certain look, que les chemises à fleurs, les cheveux longs et les blousons noirs, par exemple, ont jadis aussi fait couler beaucoup d'encre et provoqué les foudres de la critique, finalement il ne s'agit que d'un concours et pas de la fin du monde ! Tout cela est certainement vrai, seulement il y a des " hic" , des problèmes sous la forme de possibilités d'implications indirectes, d'ordre démonologique et ceux-ci en viennent rapidement à intéresser les gens du CERPI et à leur faire tirer la sonnette d'alarme. Des explications s'imposent :
C'est qu'il faut aussi signaler que dans le même temps que l'on réclamait la disqualification de Lordi, que l'on savait pertinemment être potentiellement dangereux (ou disons plus simplement " douteux" pour son style), réclamation vouée à l'échec, dans le même temps on disqualifiait Kate Ryan qui proposait une chanson mettant l'amour en exergue. Or donc, dès le départ, on avait préféré l'horreur, la haine, la guerre, la violence, à l'amour. Considérons qu'il devait s'agir d'une simple coïncidence malheureuse et fortuite. Faute de connaître, nous ne pouvons rien dire de Virginie, la représentante monégasque, mais il y a fort à parier que le phénomène soit assez semblable. Dans notre rubrique à propos de la démonologie et notamment en ce qui concerne les " portes ouvertes" aux démons (voir notre article), nous avons bien souligné l'importance de la musique rock sur les jeunes (et même les moins jeunes), il s'agit ni plus ni moins qu'une " invitation" et les candidats démons ne pourront qu'apprécier le thème belliqueux, l'aspect guerrier, la violence et la laideur, autant de concepts dans lesquels ils se complaisent. Entendons nous bien : Lordi n'est peut-être effectivement pas sataniste, et l'on nous présente le chanteur comme un fervent catholique... (l'habit ne fait pas le moine !), ce qui ne l'empêche pas de véhiculer, peut-être inconsciemment, des velléités, des courants, des énergies qui seront facilement autant de catalyseurs. Ce " peut-être" semblera de nature à tempérer notre ardeur contre le résultat 2006 de l'Eurovision, mais il faut aussi souligner la corollaire : si Lordi est arrivé en tête du classement, c'est théoriquement bien qu'il a reçu en cela l'écho de milliers voire de millions de personnes qui auront voté pour lui ! Il nous est difficile de croire que tant de personnes souhaitent la guerre, que tant de gens apprécient l'originalité du Heavy Metal (on comprendrait mal, non ?), que tant de monde apprécie la vue de monstres et la préfèrent à celle de jolies blondes (ou brunes), qu'un large public puisse exprimer une telle lassitude vis-à-vis des canons de beauté ou de valeurs musicales et morales. Ce résultat nous semble démontrer une latence extrêmement dangereuse, pas forcément uniquement démoniaque, mais existant sous la forme d'un substrat au moins très propice à toute incursion de ce type.
Bien sûr, nous le savons, nous risquons de nous faire traiter de grands moralisateurs. Quoi ? On ne pourrait donc plus écouter la musique qu'on veut ? Le droit d'expression n'existerait-il donc pas dans nos démoncraties ? (pardon : démocraties !)? (ce point est à apprécier depuis l'épisode du COVID !) Que faudrait-il donc faire ?
Et nous entendons déjà les ironies : "aller à la messe tous les
dimanches" ?, "faire son acte de contrition" ? "En revenir à l'hypocrisie
des temps passés et dépassés" ? Ce ne sont que des exemples, vous
en trouverez à foison. REMARQUES IMPORTANTES :Afin d'éviter toute confusion, nous rappelons ici avec insistance que nous n'avons rien contre la Finlande et les Finlandais, pas plus que contre le groupe Lordi. Dans une optique essentiellement démonologique en rapport avec les activités du CERPI, nous avons seulement voulu expliquer et illustrer un type de risque indirect qui n'implique nullement les membres du groupe eux-mêmes, ni en tant que personnes ni même par l'apparence qu'elles rendent. Ces personnes ne sont très probablement coupables d'aucun méfait et nous ne les accusons d'ailleurs pas. Nous prétendons seulement que ce genre de manifestations favorise l'apparition de cas de possessions et facilite les oeuvres du Malin, comme nous l'expliquons plus en détail dans notre rubrique spécialisée. L'exemple de la transsexuelle qui remporta la palme ne doit pas non plus être mal interprété et notre article ne doit certainement pas être compris comme une attaque vis-à-vis de ce genre de personnes ni d'ailleurs contre tout individu que l'on qualifie souvent de marginal. Encore une fois, ce ne sont pas les personnes qui sont visées mais bien les possibilités d'implications indirectes de certains courants. L'Eurovision n'est pas non plus dans notre point de mire (sans jeu de mots...), nous n'avons fait qu'évoquer l'existence de certaines rumeurs, qui ne datent d'ailleurs pas d'hier. Sa responsabilité ne peut de toute façon pas être mise en cause puisqu'il existe également une large possibilité de vote public. Ce n'est pas pour rien non plus que nous avons utilisé le mode conditionnel, lequel fait donc état d'hypothèses, de thèses (et peut-être de foutaises !) et non d'affirmations. Enfin, nos propos incendiaires
sur la prestation de Lordi ne fait que refléter notre avis personnel,
lequel émane aussi bien sûr d'une question de goûts. A ce point de
vue, vous n'êtes bien évidemment pas obligés d'être d'accord avec nous.
De la même manière, nous estimons de notre droit d'évoquer la liberté
d'expression et la " liberté de la presse" . MUSIQUE ET DÉMONOLOGIE !La musique et la démonologie sont
deux sujets apparemment très différents. A priori la musique n'a
strictement rien de diabolique, ni de démoniaque et nous dirons même que
cela demeure vrai quel que soit le style de musique, si on la considère
simplement en tant que telle, à l'exception de toutes ses connotations
satellites. Peu importe qu'il s'agisse de tango, de cha-cha-cha,
de rock ou de heavy metal ou de toute autre musique, vous pouvez théoriquement en
jouer autant que vous voulez, ce n'est pas pour autant qu'un être
malfaisant, portant des cornes, une queue fourchue, une odeur de roussi,
etc. risquera de vous apparaître et de vous faire du mal. Ce n'est que bien plus tard que, en se livrant à des études appropriées, l'homme en est venu à déterminer que la musique était constituée de nombreuses possibilités de sons, qu'il a nommé en formant la gamme, qu'il a trouvé des conventions musicales qui permettaient de jouer une mélodie et que l'on a découvert que, en fait, les sons (au même titre que la voix, qui est aussi une forme de " musique" ) sont constitués de vibrations. Le terme de " vibrations" est très utilisé en sciences et la théorie vibratoire peut, si on veut, nous emmener à des millions d'années lumière de la terre, s'associer à la théorie ondulatoire et faire référence à de nombreuses découvertes scientifiques. Mais ce même terme est également utilisé en parapsychologie dans certains contextes pour évoquer notamment la consistance de certaines énergies que l'on assimile à des esprits. A ce sujet, le vocable, la terminologie deviennent difficiles à appréhender. Chacun comprendra que le monde soit en perpétuelle vibration, sauf les objets totalement inanimés (et encore !), mais lorsqu'il est question d'esprits, de spiritisme, les choses deviennent plus compliquées, moins évidentes, tout du moins pour le néophyte. Pour résumer et schématiser, on pourrait extrapoler et prétendre que tout ce qui nous entoure est vibrations. Peut-être est-il plus facile de comprendre cela si on envisage les choses sous l'angle de l'infiniment petit ou de l'incommensurablement grand. Mais ne nous perdons pas dans ces conceptions qui risquent de nous faire déborder du sujet. Si vous vous êtes déjà intéressés aux choses qui relèvent du mystère, vous aurez sans doute entendu parler de " plans vibratoires" pour faire allusion à des mondes que l'on qualifie de parallèles (lesquels ont reçu l'approbation quant à leur existence de la part du monde scientifique). Vous conviendrez avec nous qu'un être vivant, l'homme en l'occurrence, puisse disposer d'une sorte de double vibratoire et il semble moins évident (parce que plus directement en rapport avec le domaine religieux) que ce double puisse subsister après sa mort. D'autres qualifieront ce double d'énergie, mais qu'est-ce qu'une énergie sinon un champ vibratoire, un ensemble de vibrations ou UNE vibration ? Évidemment, si vous ne croyez pas en la vie après la mort, si pour vous les démons ne sont que de pures inventions de l'imaginaire populaire, il n'est nul besoin d'aller plus loin. Notre but n'est pas de vous convaincre à tout prix, l'objet de ce site réside notamment dans l'étude de ces phénomènes, or donc, si cela n'existait pas pourquoi perdions-nous notre temps ? Il se fait que les médiums, au travers de leurs perceptions, se mettent en concordance de phase avec les vibrations d'entités diverses. On peut effectivement comparer les choses à une retransmission radiophonique au cours de laquelle il " suffit" de se brancher sur la même longueur d'onde pour que la communication passe, à condition bien sûr de disposer de la sensibilité requise. Et il se fait que tout le monde ne possède pas cette faculté, ou à différents degrés, ou ne la maîtrise pas complètement ou seulement jusqu'à un certain point. Par contre, l'être humain semble généralement très sensible à la musique. Il est bien difficile de passer une journée sans en entendre, qu'on le veuille ou non. Les discothèques en sont un exemple flagrant et l'industrie du disque, le monde du spectacle sont là pour en attester. Dès lors on peut aussi faire la distinction entre l'audition d'une musique en solitaire, éventuellement fortuite ou provoquée, volontaire, et les grands spectacles, les manifestations de masse, les courants musicaux qui vont au delà de la simple perception de sons et/ou de paroles pour devenir, dans certains cas (de plus en plus nombreux) des phénomènes de société. On se souviendra de la mode des blousons noirs, style John Travolta dans Grease, qui accompagnait les rockers, de celle du mouvement punk, mais il y en eut beaucoup d'autres et l'on ne peut nier le parallèle que l'on peut établir entre un style musical et le comportement d'individus qui y adhèrent, sans pour autant généraliser automatiquement et systématiquement. En fonction des rythmes musicaux, on verra ainsi aussi l'individu se trémousser en cadence comme s'il existait une interaction directe de la musique sur le corps et, en fait, l'influence de la musique sur l'organisme peuvent se remarquer médicalement de nombreuses façons : variations du rythme cardiaque, de la tension artérielle, dépense calorique, etc. Dans ce cas, on passe du domaine de la musique à celui de la danse mais les deux sont étroitement liés (vous dansez souvent sans musique, vous ?). Mais c'est bien la première qui influence la seconde (il est rare que si l'on se met à danser spontanément sans musique, qu'un orchestre vienne immédiatement vous soutenir !) Les choses se compliquent ensuite par l'intervention d'autres facteurs, comme la consommation de boissons alcoolisées ou non (le volume de musique influence la consommation, ce phénomène est bien connu des exploitants de discothèques), de substances hallucinogènes et dans tout cela, les rivalités et jalousies amoureuses peuvent encore rendre les soirées plus explosives (phénomène bien connu des sorteurs de boîtes, communauté à laquelle j'ai appartenu !). Bref, on obtient facilement un bouillon de culture assez détonnant. A une plus grande échelle, les courants musicaux peuvent avoir des impacts particulièrement importants sur des tranches de la population plus influençables, sans que celles-ci n'en aient forcément l'exclusivité. Face à une originalité, à des idées de transgression, des adolescents (ou des moins jeunes parfois) peuvent trouver un écho à leurs problèmes existentialistes, se reconnaître dans de nouveaux modèles et l'on peut ainsi assister à des formes de dédoublement de la personnalité, ou de troubles de cette personnalité (phénomène bien connu des parents), à cause du besoin d'identification ou parce que l'individu s'identifie au modèle auquel il veut ressembler. C'est facile à comprendre surtout au moment où l'individu se cherche encore. Mais certains être faibles ou défavorisés passeront parfois le restant de leurs jours à continuer de se chercher sans jamais se trouver. En voilà assez pour cette psychologie philosophique, cela devient vite indigeste et je suppose que tout le monde a compris. Il commence dès lors à devenir relativement facile d'imaginer que les démons (nous y voilà enfin !), des entités négatives par excellence et par définition, qui sont généralement jaloux de ce que les humains possèdent une enveloppe charnelle (en tant qu'êtres intemporels, ils en ont forcément toujours été dépourvus, or on voit très bien ce qu'ils pourraient en faire) et qui n'ont de cesse de tourmenter les vivants et/ou d'entraver le but ultime d'ordre divin, peuvent profiter de cette perméabilité relative de la carapace psychologique des individus pour tenter d'y faire irruption. Cela leur devient d'autant plus facile lorsque lesdits individus sont sous l'effet de l'alcool ou de drogues, lorsque leur esprit est embrumé par l'euphorie et que leur libre arbitre devient défaillant. Le démon pouvant occasionnellement aussi se présenter sous diverses formes (n'ayant finalement rien à voir avec leur existence spirituelle - mais pouvant aussi revêtir celle de notre imaginaire délirant) l'identification s'en trouvera renforcée et le piège tendu. Avec toute l'habileté dont ils peuvent faire preuve, les démons trouveront facilement le moyen de tourner ces individus en bourrique, à leur insu, de les incorporer (les posséder si vous préférez) et, dans un premier temps, il sera bien difficile pour un observateur de faire la part des choses : sommes-nous en présence d'un jeune hystérique qui pousse le bouchon un peu loin dans son identification ou bien y a t'il un autre problème ? N'oublions pas que, dans ce deuxième postulat, peu de gens en viendront spontanément à évoquer un cas de possession. Vous pensez bien ! Non seulement ce genre de choses n'existe qu'au cinéma, deuxièmement, cela n'arrive qu'aux autres ! (phénomène bien connu des ambulanciers et des pompes funèbres...) Hélas, nous ne pensons pas que ce soit le cas. Ce n'est pas non plus ce que pensent les prêtres spécialisés qui suivent des cours intensifs organisés par le Vatican afin de faire face à la recrudescence de cas de possessions (et aussi, il est vrai, pour distinguer les cas véritables des impostures ou des cas qui peuvent trouver d'autres explications). Ce n'est pas davantage ce que nous croyons pouvoir comprendre en lisant la messagerie du CERPI et le nombre de cas de personnes intéressées qui se manifestent. Il y a donc tout un ensemble de facteurs et de paramètres à tenir en ligne de compte et si nous parlons de " portes ouvertes aux démons" en ce qui concerne certains types de musique, dans certaines conditions, pour certaines personnes seulement (et pas toujours), il faut aussi bien dire, pour reprendre une comparaison que j'affectionne : " ce n'est pas le fait de dormir avec la porte de rue ouverte qui provoquera automatiquement un cambriolage, ou un viol. Mais la tenir fermée est une sage précaution" . Comprenons nous bien : c'est très rarement un groupe de musique qui est responsable de ce genre de choses. Il arrive néanmoins que certains véhiculent des dangers potentiels, tels que le chiffre de la bête (le 666 - voyez notre article à ce sujet dans notre rubrique spécialisée), des messages codés (à lire à l'envers, bien sûr, pour faire encore plus démoniaque !) ou que leurs propos soient discutables, mais la barrière du libre arbitre est supposée faire obstacle. Encore faut-il qu'elle existe et qu'elle demeure suffisante en toutes circonstances. Ce n'est pas non plus leur originalité en elle-même ou leur apparence (le fait de se déguiser n'a jamais fait apparaître de démons non plus !) mais leur impact indirect sur la psychologie des individus. Dans le cas de Lordi, il y a tout un contexte particulier qui finit par constituer un flot de facteurs
déclenchants, lesquels n'ont probablement pas été voulus par les chanteurs en question, ni par l'organisation de l'Eurovision. L'un
de ces facteurs seulement serait probablement bien incapable de provoquer une quelconque possession, c'est la conjonction de ces
facteurs qui est dangereuse, la mise en présence de tous les ingrédients. Et là-dedans, c'est la musique qui fait prendre la
mayonnaise ! Heureusement, Lordi a aussi chanté " Devil is a looser" (le démon est un perdant). C'est bien ce que nous souhaitons aussi. Que faire pour se protéger ?Il n'y a pas de recette miracle et nous n'allons certainement pas vous demander de ne plus écouter Lordi ni
de Heavy Metal, ce serait ridicule et injustifié ! Il convient de tout faire pour conserver son libre arbitre (nous n'allons tout de même
pas vous conseiller de vous saouler, de fumer des joints, de vous piquer, etc. ça ne va pas la tête ?) dans la mesure du possible.
C'est surtout l'excès qui nuit. Soyez méfiant sans être timoré. N'hésitez pas à demander conseil à des personnes avisées. Bien
sûr, ne voyez pas le démon partout, mais ne croyez surtout pas que cela n'arrive qu'aux autres ou que vous êtes blindé ! SUITE - PRÉCÉDENTE - SOMMAIRE - ACCUEIL - HAUT |