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Pour le CERPI plus que tout autre ufologue, si l'on excepte sans doute les anciens de la SOBEPS et donc - pratiquement - les actuels du COBEPS, l'affaire de Petit-Rechain a été vécue un peu comme une aventure. Une aventure qui n'est d'ailleurs pas encore terminée au moment où nous écrivons ces lignes. Elle a été jalonnée d'éléments tantôt savoureux, tantôt décevants, parfois particulièrement frustrants, mais toujours très intéressants. Nous allons ici essayer de vous la faire revivre un peu comme si vous y étiez, bande de petits veinards ! Mais il va falloir le mériter ! Alors, préparez-vous à avoir de la lecture !
Pour les petits plaisantins qui s'imaginent sans doute encore que le CERPI fonctionne avec un vieux PC coincé dans le fond d'une petite cuisine et sur lequel ne taperait (frénétiquement) que son fondateur, rappelons que nous ne sommes plus en 1979, alors que le GESO (l'ancien nom du CERPI) évoluait effectivement dans un petit deux pièces de Bruxelles. À cette époque, le "club" n'avait d'ailleurs pas d'ordinateur du tout. Aujourd'hui, les choses sont "un peu" différentes. Oui ! Figurez-vous que nous disposons de plusieurs ordinateurs, d'ailleurs pas forcément des "PC" au sens traditionnel du terme (certains sont des Mac...) et qu'il n'y a pas un homme-orchestre qui jongle avec les claviers à lui tout seul. Or donc, nous sommes plusieurs à pouvoir écrire ici et pour désigner la personne qui nous préside, nous utilisons parfois son nom : M. Vanbockestal (oui, celui qui a écrit : "Les Phénomènes Inexpliqués en Belgique" ) parfois "le fondateur", ou encore "le leader". Mais il ne fume pas des Havane et nous ne sommes pas à Cuba. Nous utilisons donc volontairement ces synonymes afin d'éviter les répétitions.
Hé bien oui ! Peut-être est-ce votre première visite dans un site traitant d'ufologie. Loufo quoi ? OK. N'insistez pas !
Petit-Rechain est le nom d'une petite localité située près de Verviers, en Belgique, dans la région (et la province) de Liège. Elle est devenue célèbre, notamment, depuis l'affaire de sa fameuse photo (en fait une diapositive) qui présentait un soi-disant OVNI triangulaire, caractéristique des observations de la vague belge de 89-91. Cette photo (nous dirons ainsi pour plus de facilité) est devenue emblématique de la vague car pendant plus de vingt ans, personne n'a pu se prononcer quant à savoir s'il s'agissait d'un document authentique ou d'un fake. Pas même les experts, ceux désignés comme faisant partie du CNRS, de l'École Royale Militaire belge, même de la NASA, en passant par les gens de la SOBEPS (Société belge d'Étude des Phénomènes Spatiaux) qui n'était pourtant pas vraiment composée de "nains de jardin". La photo a fait le tour du monde, a été publiée en couverture de deux livres de la SOBEPS, les VOB1 et VOB2, dans d'autres livres encore, mais aussi reproduite cent, mille, dix mille fois peut-être plus, sur Internet, diffusée sans doute des milliers de fois dans des reportages télévisés, etc.
Cette photo a été longtemps considérée comme l'un des éléments les plus probants quant à l'étrangeté de la vague (tant que l’on n’en savait pas plus) et très controversée (tant qu'on n'en savait pas moins). Elle a servi de base pour alimenter l'hypothèse extraterrestre (qui n'en demeure pas moins toujours une hypothèse) mais également afin d'échafauder toute une théorie quant au mode de propulsion des OVNI.
Pour le CERPI, les choses marchent un peu à l'envers. Il n'a pas couvert la vague belge puisque à l'époque, en 1989, il s'appelait encore le GESO et que :
1) Ses effectifs étaient alors trop réduits que pour pouvoir intervenir (c'était le creux de la vague dans la Vague !)
2) Depuis un entretien de M. Vanbockestal avec M. Lucien Clerebaut, le groupement a toujours fait allégeance à la SOBEPS, c'est-à-dire qu'il lui a toujours laissé traiter les affaires en matière d'ufologie en la citant comme référence. À tout seigneur tout honneur, la SOBEPS était bien plus qualifiée que le GESO ou le CERPI et d'autre part, le CERPI s'occupait alors plus volontiers d'affaires traitant de surnaturel ou de paranormal. De toute façon, il avait été décidé que cet éclectisme ne faisait pas bon ménage (jusqu'à ce que l'on se rende compte que le mariage de raison - sinon d'amour - s'imposait de lui-même. Mais l'amour est aveugle et l'union ne fut donc jamais consommée puisque, de toute façon aussi, la SOBEPS ferma ses portes en 2007).
Tout commence donc, au CERPI en tous cas, quand les choses se terminent pour la photo de Petit-Rechain, ou du moins pour l'incertitude qui plane(ait) autour d'elle. Pour M. Vanbockestal, les choses commencent par un simple coup de téléphone.
Au bout du fil : Samuel Ledoux, de RTL (lire la suite)
Le lendemain, c'est le scoop télévisé, le tremblement de terre ufologique (surtout pour les belges), la honte pour les experts, les interrogations sans fin pour les scientifiques, la manne céleste pour les sceptiques. Il y a aussi tout un microcosme qui commence à se gratter les cheveux et si les petits bonshommes verts ont tendance à rire jaune, ils ne sont pas les seuls. De son côté, le CERPI suit le mouvement en remontant une simple piste qui se résume en ceci "... et si... ?"
Et c'est là qu'on voit que les petits "si" remplissent des bouteilles dans lesquelles on peut mettre des villes entières... ou des larmes de crocodile.
L'enquête du CERPI ne va pas plaire à tout le monde, les commentaires iront bon train. Officiellement, tout semble pourtant dit. Oui, mais...
Dans un premier temps, le CERPI réagit sur l’essentiel :
Petit-Rechain : L'actualité en porte à faux.
Puis, il réagit encore "à chaud" et fait quelques remarques dans un deuxième article :
Premier éclairage sur l'imposture de Petit-Rechain
L'enquête du CERPI commence à préciser les choses :
L'épilogue tant attendu sur Petit-Rechain
L'affaire continue après que le CERPI et LPT aient localisé le "faussaire» :
Patrick Maréchal se confie au CERPI et à La Porte du Temps
Et prend corps dans une suite qui fait du bruit :
Petit-Rechain : un dossier qui dérange. Déjà ?
Le CERPI aboutit et classe le premier volet de l’enquête :
Petit-Rechain : le CERPI classe un premier volet de l'enquête.
L'enquête du CERPI se poursuit et semble aboutir :
Petit-Rechain, la solution de l'énigme ?
Et tant qu'on y est :
La réponse du CERPI à M. J-M Abrassart
Longtemps après, certains journalistes (ici Patrick Weber, de RTL) racontent des bêtises
Une multitude d'autres personnes aussi :
Petit-Rechain et les petits malins
Selon certains, beaucoup de
choses auraient été occultées par les médias
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