Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Selon certains, la SOBEPS aurait fermé ses portes parce qu'il n'y avait plus d'observations ou bien que l'affaire était classée...


C'est un fait que, après la vague belge, il y a eu moins d'observations ou plutôt que celles-ci ont été plus espacées dans le temps. C'est presque une lapalissade. Mais ce n'est pas pour cette raison que la SOBEPS a fermé ses portes.

La vague belge a fait grand bruit et suscité l'intérêt de pas mal de monde. Mais les gens réclament des explications aux phénomènes qui ont été observés, ils veulent savoir ce que c'est. Or, c'est aussi un fait que jusqu'à présent personne ne peut donner d'explication définitive à ce sujet. On peut seulement évoquer des hypothèses. Avec la fin de la vague belge, le public s'est donc plus ou moins détourné de la question. Mais ce n'est pas la seule raison. L'avènement d'Internet a provoqué pas mal de surprises et à plus d'un. Pour certains cela a été bénéfique, pas pour la SOBEPS. En effet, celle-ci éditait une revue papier, dont le tirage avait d'ailleurs fortement diminué pour la raison précédente. Comme les gens pouvaient de plus en plus obtenir des informations gratuitement par le biais du Net (sans toujours se soucier de la qualité de cette information d'ailleurs) leur choix a été vite fait, en dehors de quelques inconditionnels.

C'est donc surtout une question de fonds qui a entraîné la fin de la SOBEPS, une fin d'ailleurs bien regrettable. Mais ce n'est toujours pas la seule explication. Parmi les membres de la SOBEPS, certains ont sans doute mal supporté les critiques qui ont pu être formulées sur cette société pourtant méritoire, d'autres ont rencontré des problèmes de santé, d'autres encore se sont avoués épuisés par la somme des efforts fournis. On ne peut que les comprendre lorsque l'on travaille dans ce domaine. La collecte des témoignages, leur analyse, l'ensemble des enquêtes, des travaux de recherches, les interviews, la rédaction d'articles, de comptes-rendus, les émissions télévisées, les distances parcourues, le nombre d'heures prestées (souvent au détriment de la vie privée), le stress et les pressions ou les critiques, il faut être particulièrement accroché !

Ajoutez à cela qu'il peut aussi y avoir, comme partout, de petites querelles internes, des départs à l'étranger, des événements divers et l'on comprendra que l'ensemble de ces facteurs ait pu causer la fermeture de la SOBEPS.

Ce n'est pas non plus l'affaire de Petit-Rechain qui a provoqué la dissolution de la SOBEPS puisque celle-ci est survenue en 2007 alors que Patrick Maréchal est passé aux aveux (et seulement pour la diapositive de sa localité d'alors, ce qui - de toute façon - n'impliquait pas la totalité de la vague belge, loin s'en faut !) en 2011. Par ailleurs, l'affaire de la vague belge n'a, à ce jour jamais été classée, elle reste au contraire inexpliquée ou seulement (très) partiellement expliquée.

Photo : Docteur Michel Bougard, historien des sciences, (université de Mons), licencié en sciences chimiques, (université de Bruxelles) - rédacteur en chef, puis Président de la SOBEPS.

Sommaire grandes affaires - sommaire vague belge - accueil