|
|
Certaines sources d'informations parleront de
900 témoignages pour ce qui est de la VOB (Vague d'OVNI sur la Belgique ), d'autres évoqueront le nombre de 1500, voire plus. En réalité, le nombre peut dépasser les 2000
observations et pourrait encore être supérieur (M. L. Clerebaut, ex-fondateur de la SOBEPS parle même de 3500 cas pour plus de 5000 témoins). On pourrait encore citer
d'autres chiffres, lesquels pourraient paraître aberrants et sans toutefois qu'il n'y ait à proprement parler "erreur".
L'explication en est très simple : sur base de ce qui a été dit quant aux
dates de début et de fin de la vague belge, le nombre d'observations considérées peut
varier en fonction des dates qui sont prises en considération. Mais quelle que soit la source considérée, le nombre réel de témoignages est forcément supérieur. Pourquoi ?
C'est facile à comprendre.
- Un certain nombre de personnes ont pu effectivement apercevoir des choses plus ou moins mystérieuses dans le ciel belge durant cette période, mais de peur du ridicule,
de passer pour des illuminés ou des adeptes de David Vincent, ils ont préféré ne pas en faire état.
- D'autre part, tout le monde ne connaissait pas forcément la SOBEPS (Société belge d'étude des phénomènes spatiaux) qui, en 1989 déjà, jouissait pourtant d'une certaine
notoriété mais elle n'allait devenir vraiment très connue qu'à partir de la vague belge et après celle-ci.
- Dans ces années là, si l'Internet existe déjà, on est cependant encore loin de disposer d'un ordinateur connecté dans toutes les chaumières, il s'en faut de beaucoup.
Il en va de même pour le téléphone mobile. Or, souvent, quand on ne communique pas tout de suite, on ne communique souvent pas du tout. Mais ce n'est pas tout.
- En effet, il faut aussi dire qu'à certains moments et en dépit de dispositions particulières, la SOBEPS ne put pas faire face à tous les appels qui affluaient.
Des gens avaient donc l'intention de communiquer leurs observations mais ne purent le faire immédiatement. Et, comme nous l'avons dit, bien souvent, lorsque ce n'est pas
fait immédiatement, cela ne se fait pas du tout.
- Quant au CERPI, qui à l'époque s'appelait encore GESO, non seulement il se trouvait dans le "creux de la vague" (le paradoxe !) et ne s'occupait que fort peu
d'ufologie, un domaine qu'il laissait à sa consœur la SOBEPS et ne disposait de toute façon ni de l'infrastructure ni du staff pour mener des enquêtes de terrain en
ufologie.
- A part cela, il existait bien certaines petites associations et, bien sûr d'excellents ufologues un peu partout
dans le monde, quant à les contacter ou seulement les connaître, c'était une autre histoire !
- Pour ce qui est des autorités, Police et (à l'époque) Gendarmerie, tout le monde n'y avait pas systématiquement recours. En effet, les témoins ne faisaient pas automatiquement le rapport entre leurs observations et la potentialité d'un danger pour le territoire, ni même un danger quelconque.
- Il y a encore une autre explication. En partant d'un nombre n de témoignages, il faut déduire un autre nombre x d'observations qui ont reçu une explication tout à fait
rationnelle. Donc, selon que l'on considère le nombre total d'observations ou celui qui ne comprend que les observations typiquement ufologiques et n'ayant reçu aucune
explication, il y a bien sûr une différence. Il faut toutefois aussi noter que la vague belge se caractérise par l'importance du nombre de cas réputés pour être bel et bien
réels.
- Nous reviendrons toutefois sur la question du nombre total d'observations ou de témoignages car il y a tout à fait moyen d'approfondir et d'affiner le sujet.