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Les trams en sous-sol (suite 1)
Une photo-régal en ce qui me concerne (désolé pour ceux à qui cela n'évoque strictement rien, comme je l'imagine !) En 1973, d'après la légende, un 62 sort de ce fameux tunnel Lemonnier vers le boulevard du même nom. Un détail infime, une broutille dans l'histoire des grandes restructurations et des grands travaux de Bruxelles. Mais les artisans de ces bouleversements ne pouvaient certainement pas imaginer qu'un simple gosse de même pas dix ans, doté de facultés médiumniques brouillonnes, allait découvrir le pot aux roses (ou le poteau rose ?) d'une vaste, que dis-je : une colossale entreprise parallèle, occulte. De là à endiguer le phénomène il y a une marge que je me garderai bien de franchir car nous n'en avons nullement les moyens, bien évidemment. Faire la lumière sur le problème me paraît déjà bien suffisant. Lors de mes recherches, j'ai remarqué un fait que je considère comme assez curieux bien qu'il soit historique et donc inattaquable, c'est que la STIB, entendez le Société des Transports Intercommunaux bruxellois n'a vu le jour qu'en 1954 ce qui me semble tout particulièrement tardif vu que, d'une part, je suis né en 1958 et que la présence du même type de trams me paraissait remonter à bien plus tôt dans le temps. Il est vrai que les trams existaient à Bruxelles depuis belle lurette mais ils étaient gérés par d'autres sociétés telles que "Les tramways bruxellois" ou la SNCV. Un autre point important dans les investigations réside dans le fait que nous avons déjà cité, à savoir que l'ancienne "Gare du Midi" se trouvait jadis place Rouppe, l'un des endroits qui avaient aussi toute ma vénération tramistique (il faut de temps en temps savoir inventer des mots, non ?) et que cette place, à laquelle aboutit l'avenue de Stalingrad, était copieusement fréquentée par des trams vicinaux (les motrices étaient donc d'un type différent, facilement reconnaissable et surtout : l'écartement des rails ne correspondait pas à celui des trams de la STIB ! Voilà un point important qui aura sans doute eu de nombreuses conséquences insoupçonnées !)
"...Vous vous laissez parfois aller à un certain machiavélisme, forgeant dans l'ombre les comportements de vos proches. L'action en coulisses est votre spécialité. Vous savez garder vos distances en toutes circonstances : c'est là sans doute que réside le charme qu'on s'accorde à vous reconnaître. Vous savez mieux que quiconque obtenir ce que bon vous semble à votre rythme, avec des méthodes qui vous sont propres. Certains appellent cette faculté un don d'envoûter son entourage. Il s'agit en tout cas d'un art indéniable de jouer remarquablement avec les émotions et les affects de votre entourage..." Bon ! Il est vrai qu'il ne s'agit que d'un horoscope, cela n'a rien de scientifique et se baser sur ce genre de choses aurait un côté très superficiel, n'empêche que ce qui y est dévoilé semble assez étonnant dans notre contexte. Nous voyons, sur la photo ci-contre (à droite), un 62 qui remonte un autre tunnel bruxellois. En fait, les deux tunnels, le tunnel Lemonnier et celui-ci, communiquent. Bien qu'il soit d'un type très semblable, le tunnel en question ne présentait pour moi que relativement peu d'intérêt. Cela a pour conséquence de centraliser tout l'intérêt médiumnique sur le même tunnel Lemonnier, apparemment incontournable. Si une force quelconque avait voulu m'orienter vers un point précis (ou des points précis en l'occurrence) elle n'aurait pas mieux fait, la perception était claire : c'était de ces endroits là dont il s'agissait et en aucune façon d'autres. Sans grand rapport avec notre objet...Sur le plan de la nostalgie, c'est bien sûr autre chose, il s'agit ici encore d'un témoin du Bruxelles que j'ai connu et qui a forcément subsisté jusqu'en 1984 au moins, comme l'indique la légende de la photo. . Quant à cette autre photo (ci-contre à gauche), elle montre toujours un 62, mais cette fois sur la place De Brouckère, alors que le cinéma l'Eldorado était toujours dans sa version initiale et que le Scala le voisinait. Une fois encore, souvenirs mémorables d'une époque bénie et révolue, sans rapport avec notre objet mais vous aurez déjà compris que j'accompagne volontiers l'investigation présente de souvenirs d'époque. Impossible de faire autrement ! A noter aussi que, rien que pour me narguer sans doute, le Richards club (ou le Miami si vous préférez), ce dancing où j'ai exercé comme sorteur et puis comme portier dans les années 70-80, se trouve juste à droite de l'Eldorado et donc parfaitement caché par le tram. Ça, ç'est vraiment un comble ! D'autant que sur la photo suivante, le tram ne cache strictement rien du tout, c'est la cadrage de la photo qui est trop à droite ! Très bizarrement, alors que des centaines de clients fréquentaient toutes les semaines le dancing que j'évoque ici et qu'il était très connu dans toute la capitale, il est très difficile d'en trouver la moindre trace dans les archives, des témoignages, des photos spécifiques, etc.
Plus étonnant encore, le vieux portier avec qui j'avais fait mes premières armes dans la profession, "Suske" comme on le surnommait à la bruxelloise, semble avoir lui aussi complètement disparu de la circulation (j'ai tout de même appris qu'il serait décédé, ce qui n'est gère étonnant puisqu'il était déjà très âgé et que, malgré tout, il exerçait encore cette profession exigeante avec une rigueur et un professionnalisme irréprochables) mais aussi des mémoires. Il n'y a en effet pas une seule personne qui ait répondu à mes appels le concernant sur divers blogs ! A sa manière, le vieux Suske était lui aussi un "monument" bruxellois ! Une incroyable force de la nature qui, à largement plus de septante ans, imposait toute son expérience et son savoir faire dans l'un des endroits les moins sûrs de Bruxelles. Sans conteste, il en remontrait aux plus jeunes et aux fiers-à-bras et n'hésitait pas, de temps en temps, à faire la démonstration de sa supériorité musculaire !
Elles sont seulement "savoureuses" à leur manière (et dans l'optique de la nostalgie de l'ancien Bruxelles) dans le sens où elles montrent, à gauche, un type de motrice assez particulier et, sur la photo de droite, les fameux taxis oranges Mercedes que j'ai très bien connus et qui étaient, eux aussi, tout à fait typiques de l'époque de ma jeunesse. A cette époque il était encore très courant de rencontrer un chauffeur de taxi belge. Dans mon école, à Forest, l'arrivée de deux jeunes camarades turcs avait suscité pas mal d'étonnement et de curiosité: on n'était pas encore habitués à voir des étrangers dans les classes. Ils furent très bien accueillis et appréciés, c'étaient des amis comme les autres. De nos jours, la tendance a été inversée... Ceci dit,bien sûr, sans aucune connotation raciste ni péjorative en aucune manière. Pour ce qui est descopyrights éventuels merci de bien vouloir consulter la page d'accueil du site.
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