Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

 

ALLÉLUIA !

L'histoire racontée ci-dessous ne présente que peu d'intérêt si on la dissocie du reste du dossier. 

Là où l'on pousse le bouchon un peu loin...

Mon épouse désirait ardemment un enfant au moins.  Et moi aussi.
Sauf que, à en croire les examens médicaux, la chose n'allait pas être possible car "il n'y avait pas ce qu'il fallait" et le problème venait de moi.  Séquelle de mon accident de moto?  Dysfonctionnement quelconque à ce niveau?  On n'en saura probablement jamais rien.
Les personnes qui ne désirent pas d'enfants ne peuvent sans doute pas comprendre le désarroi qu'occasionne une telle nouvelle, les conséquences sur un ménage encore naissant, ce que ressent celui qui, en dépit de toute logique, se sent coupable.  Le temps passant, toujours sans aucune progéniture, j'essuyai aussi des remarques désobligeantes dans la famille, des quolibets que l'on imagine facilement et qui avaient pour effet de jouer prodigieusement sur mon humeur.  Mais dans le mauvais sens !

Un jour, excédé par ces remarques acerbes (comme on dit en ex-Yougoslavie) il me vint une idée abracadabrante.  Sans trop savoir si cela aurait seulement pu avoir une influence quelconque et au risque de courir vers une grave déception, je décidai d'appliquer le pouvoir à la situation présente.

Mon fils, Jonathan - Don de Dieu...C'était très idiot de ma part mais je m'avançai "dangereusement" en lançant presque comme un défi une phrase qui résonna comme s'il s'agissait d'une sentence irrévocable et indiscutable :

- "Nous aurons un enfant. Ce sera un garçon et il viendra au monde le jour de la fête nationale, le 21 juillet."

Quelqu'un répondit ironiquement :
"Et le Roi sera parrain" !

Il est vrai qu'après avoir sorti une phrase aussi idiote, en apparence du moins, on pouvait considérer la réponse comme un juste retour des choses en matière d'ironie. Ce que j'avais dit était vraiment gros...

Et pourtant...

La grossesse de ma compagne se passa sans aucun problème et l'accouchement fut très rapide. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce fut une partie de plaisir, mais on a connu beaucoup de cas bien plus douloureux...

Jonathan est né le 19 juillet 1994 soit deux jours avant la date que j'avais annoncée.

Mais il faut dire aussi que le gynécologue de mon épouse avait beaucoup insisté pour provoquer l'accouchement avant la date de manière à ce qu'il ne survienne pas alors qu'il serait parti en congé
L'accouchement fut donc "induit" médicalement
mais la date prévue pour l'accouchement "normal" était bien le 21 juillet.

Mon père a toujours pensé que nous avions appelé notre fils "Jonathan" à cause de la série télévisée qui mettait en scène Michaël Landon (alias Jonathan Smith) dans le rôle d'un ange venu sur terre.
Cela aurait été une bonne idée d'ailleurs, mais la véritable raison est ailleurs. Disons que, premièrement, je trouvais que cela sonnait bien et la mode était très portée pour les prénoms anglophones; deuxièmement l'origine est hébraïque et signifie "Dieu donne" - ou "Dieu a donné" ou encore "Cadeau de Dieu"...

Miracle divin ? Erreur de diagnostic des médecins ? Efficacité du pouvoir ?  Ou un peu de tout ?
Allez savoir !
Notre fille est née le 14 mai 1996 et s'appelle Maylis, contraction de Marie et de Elisabeth, prénom d'origine bretonne ou suédoise selon l'orthographe.
Ajoutons aussi, à l'attention des petits plaisantins éventuels, qu'il ne fait aucun doute que ces deux enfants sont bien de moi...

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