Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

 

Le cas de Tournai


CHERS AMIS LECTEURS, JE VOUS SOUMETS DEUX PHOTOS (UNE NORMALE ET UN AGRANDISSEMENT) ASSEZ ÉTRANGES, D'UNE LUEUR SUR LA FAÇADE D'UNE MAISON À TOURNAI (BELGIQUE). EN QUELQUES MOTS JE VOUS EXPLIQUE DE MANIÈRE CONCISE LES CIRCONSTANCES ET LE POURQUOI CES PHOTOS ONT ÉTÉ PRISES.  (Propos de Freddy S.)

C'est mon cousin Christian, qui a réalisé ces clichés sur support argentique. Cette histoire remonte à plusieurs années déjà. Christian ayant appris le décès d'un proche parent a voulu garder un souvenir de la maison où habitait la défunte et photographia le lieu d'habitation de cette dernière. Christian, fut bien entendu le premier étonné de découvrir l'étrangeté sur les photos car dit-il, j'ai photographié la maison vers le milieu de l'après-midi. C'était une journée claire mais sans soleil. Sur la façade de l'habitation il n'y avait aucune lumière de type réverbère. Vu l'angle de la prise de vue, il n'y avait pas de vitres pouvant refléter une quelconque lumière. Il n'y avait aucun objet brillant pouvant faire effet de miroir, de plus c'était une maison de briques rouges très foncées et mates.

Lorsqu'il m'a remis les deux exemplaires des photos, il me raconta les circonstances du décès de la personne habitant cette maison : "C'était une personne déjà assez âgée. Alors qu'elle revenait d'avoir fait quelques courses, en voulant traverser la chaussée en face de sa maison elle se fit renverser par une voiture. Elle décéda sur les lieux de l'accident..."

Que peut-on en déduire ? Cette étrange lumière serait-elle une entité encore attachée à ses biens terrestres ? Ou bien est-ce tout simplement un phénomène physique explicable techniquement par un professionnel de la photo ? Le débat est ouvert.

NDLR : Merci à Freddy et Monique pour ce témoignage et ces documents. Notons directement que pour des impératifs de mise en page, nous avons été contraints de réduire le format. Toutefois, il suffit de cliquer sur l'image pour la retrouver dans sa taille originale, nettement supérieure. Que pouvons-nous en dire dans l'immédiat ? Mais pardi ! Que l'affaire est intéressante, évidemment ! Il y a malgré tout certains points que nous allons pouvoir signaler tout de suite et (une fois de plus !) c'est le cas de le dire.

Tout d'abord, en effet, quand on voit cette image, la lumière semble très étonnante et il n'y a apparemment aucune raison qu'elle apparaisse aussi nettement, avec une telle brillance, à un tel endroit. De plus, le contexte invite à penser à une manifestation surnaturelle. Nous allons quand même faire remarquer qu'en présence d'une telle image, on a facilement tendance à focaliser sur la tache brillante jaunâtre, et on ne voit aucune explication rationnelle. Il serait très étonnant qu'une poussière ou une gouttelette en suspension dans l'air puisse provoquer cet effet. L'agrandissement (ou le retour à la taille normale) ne change pas grand chose.

Par contre, un agrandissement plus puissant met certaines choses en relief, qui ne manquent pas d'intérêt. En effet, sur la droite de l'image (la maison d'à côté en fait) on remarque une grande quantité de points blancs qui, en fait, s'étend sur le reste de l'image avec toutefois une densité variable : il y en a nettement moins à gauche. A la droite de l'image, vers le bas, on remarque que ces points blancs semblent épouser étroitement une forme verdâtre que l'on peut supposer provenir d'une végétation quelconque.

Plus révélateur nous semble-t-il, on remarque aussi, au niveau de la fenêtre supérieure de droite par rapport à celle où se trouve l'orbe, un trait de lumière verticale décomposée comme après le passage dans un prisme. Une sorte d'arc-en-ciel vertical si vous préférez. Plus étonnant encore, cet arc-en-ciel (presque) vertical semble traverser exactement l'une des boules blanches symétriques que l'on remarque pourtant à l'œil nu sur la photo ci-contre.

Dès lors, il paraît facile de conclure à un phénomène de décomposition de la lumière. Mais dans l'immédiat, c'est loin de tout expliquer et cela n'explique en tous cas pas pourquoi le point incriminé est si brillant. Cela paraît démesuré. D'autre part, est-ce la décomposition de la lumière qui provoque ce point brillant ou bien ce dernier qui entraîne une décomposition de la lumière ? Et puis, même si l'on aperçoit bien les points blancs, on n'a aucune idée sur leur nature. Il n'y a pas à dire, cette photo est très intrigante ! Mais pour mieux se rendre compte, il faudrait pouvoir se rendre sur les lieux, aller voir de tout près en supposant que tout soit resté exactement en l'état par rapport au moment de la prise de vue, et ça, ça paraît très aléatoire. Car il peut suffire d'un "rien". C'est ça qui constitue l'une des grosses difficultés de l'étude : le caractère fugace des conditions d'observation, la dépendance de multiples facteurs éventuellement très sensibles.

Néanmoins, deux conclusions s'imposent : l'orbe de cette photo présente un aspect très différent par rapport aux photos prises à Coo, d'autre part c'est encore un phénomène multiple et non pas isolé qui semble intervenir. Mais voilà qui ne facilite toujours pas les choses ! Sur la photo de gauche, ci-contre (laquelle peut à nouveau être restituée dans ses dimensions initiales en cliquant dessus), on peut remarquer deux choses : le point brillant semble disposer de son énergie propre, ce qui - a priori - correspond avec l'idée de distance par rapport à l'appareil photographique (on imagine mal le flash parvenir à produire cela d'aussi loin). Vu de plus près, à l'aide d'un agrandissement supérieur, à part que cela finit par faire mal aux yeux on constate que "l'énergie centrale" se développe vers l'extérieur en espèces de cercles concentriques variant du jaune très clair (probablement initialement blanc) au rouge clair. D'autre part, il paraît clair que ce n'est pas un élément situé sur la fenêtre ou derrière celle-ci qui génère le phénomène. Le centre du point brillant apparaît plus à droite, comme sur le mur. Y aurait-il eu là jadis des volets dont on aurait oublié de retirer l'une des fixations métalliques ? C'est possible, mais encore une fois il est très difficile, sinon impossible d'en juger dans les présentes conditions.

Quoi qu'il en soit, nous remercions une fois de plus Freddy et Monique de leur intervention et, en effet, le débat est ouvert. Des orbes de Coo à l'orbe de Tournai, il semble évident que notre étude risque de se heurter à de très nombreuses difficultés et si le CERPI parvient à trouver la solution de cette énigme, quelle que soit l'explication finale, effets d'optique dus à la propagation de la lumière comme nous le supposons jusqu'ici ou énergie spirituelle démontrant une intervention de l'au-delà, une autre explication encore ? En fait, pour l'instant, avouons-le : il y a en tous cas beaucoup plus de questions que de réponses. Avant de poursuivre, dès la page suivante, cette étude ô combien ardue, nous insisterons donc sur sa complexité : il n'y a pas photo ! Pour autant que l'on puisse s'exprimer ainsi, bien entendu.

SOMMAIRE - ACCUEIL - HAUT