Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

LA FOI DU PRATIQUANT

Lors de la réalisation d'un rituel, quel qu'il soit, la foi du pratiquant dans sa requête revêt un rôle primordial.
Si vous ne partez pas animé d'une foi inébranlable, d'une certitude absolue que "cela va marcher", si vous émettez le moindre doute, même inconscient, il n'est même pas nécessaire de commencer.

Cela peut sembler une évidence, il était cependant bon de le souligner car beaucoup de gens ne s'imaginent pas à quel point il peut être difficile d'être absolument certain qu'un événement se réalise. A un certain moment, il peut toujours arriver qu'un infime doute nous frôle et cette seule parcelle parasitaire peut tout flanquer par terre.
Voilà qui va peut-être vous sembler bien exigeant. Il s'agit pourtant d'un principe fondamental que l'on retrouve dans toutes les religions monothéistes. Les rituels ne sont pas des religions, c'est entendu, mais ils en sont issus, même indirectement et se pratiquent depuis la nuit des temps. Il est bien connu que "la foi déplace les montagnes".
Cela peut aussi se comprendre assez aisément. En effet, ne perdons pas de vue que lors d'un rituel, vous sollicitez une puissance supérieure, représentée soit par une divinité soit par l'un de ses subalternes néanmoins "haut gradé". Il faut qu'une communication s'établisse et celle-ci ne peut avoir lieu que si vous avez foi en votre interlocuteur.
Dans le cas qui nous intéresse, ce point est particulièrement important et il faut comprendre deux niveaux à ce sujet.
- Votre foi doit concerner l'existence de cet interlocuteur, que vous citerez nommément. Nous serions tentés de dire, et il ne s'agit pas d'une boutade, que dans un sens, c'est votre propre foi qui permettra à l'entité concernée d'exister (par opposition, dans un certain sens également, aux esprits forts qui les repoussent en y croyant pas et ne leur permettent donc pas d'exister). Le développement de ce point nécessiterait une abondance de pages d'explications métaphysiques dont nous vous ferons grâce. - votre foi doit, ensuite, concerner la réussite du rituel, c'est-à-dire la capacité de l'entité concernée à vous donner gain de cause. Vous comprendrez que l'un ne va pas sans l'autre.

Pour illustrer nos propos, prenons un exemple :
De manière imagée, si vous téléphonez à quelqu'un et que vous n'écoutez que de manière très distraite ce qu'il vous dit, cela s'apparente en quelque sorte à lui refuser son existence, à la négliger. Vous ne lui accordez donc aucune foi, aucun crédit, c'est comme s'il n'était pas là et, dans ce cas, la communication ne pourra pas s'établir. Dans un rituel quelconque, vous ne devez pas vous attendre à ce qu'une entité vienne s'enquérir de ce que vous lui voulez. C'est à vous de le définir et d'y mettre les formes. La première des choses est donc bien de lui accorder vos faveurs foi, égards, forme, etc.)
Deuxièmement, imaginons que vous soyez entraîneur sportif. Si vous vous mettez à encourager tel ou tel participant alors que vous savez parfaitement qu'il lui sera impossible de réaliser ce que l'on attend de lui, vous aurez beau être le plus fieffé menteur, vous ne bernerez que l'assistance (peut-être) mais jamais votre poulain. Il sentira parfaitement que vous manquez de confiance en lui, que vous lui racontez des balivernes et il est très possible que cela ait l'effet inverse à celui que vous attendiez.
Ce ne sont bien sûr que des exemples.

MATERIEL DES RITUELS