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La seconde guerre mondiale et la période qui la suivit immédiatement sont extrêmement riches en énigmes intéressantes pour l’ufologue comme pour le parapsychologue. Connaître la vérité à leur propos pourrait changer la face du monde. Mais le sujet est d’autant plus ardu que le temps passe car, inexorablement, les témoins disparaissent, les faits s’éloignent et les possibilités de démêler le vrai du faux s’amenuisent.
Dans cette partie de notre site, nous allons évoquer l’opération Highjump. C'est l’authenticité à accorder à certains de ses éléments et notamment au récit de l’Amiral Byrd qui commandait cette expédition que nous mettrons ici en cause. Nous partirons de ce récit et, au fur et à mesure de l’évolution de la narration, nous examinerons les choses à la lumière de nos connaissances actuelles.
En 1946, Richard Byrd fût nommé responsable d'un nouveau programme du nom de "Operation HighJump". Sa mission consistait, officiellement, à poursuivre l'élaboration des cartes au Pôle Sud, mais il lui fut également demandé, officieusement, de vérifier si des Nazis ne seraient pas toujours présent dans le coin.
En 1947, avant d'entamer une nouvelle mission dans l'Arctique, Byrd dira à la presse : "J'aimerais voir ce pays derrière le pôle (Nord). Cet endroit est le centre du Grand Inconnu".
Selon les sources officielles, l'expédition fit un vol de sept heures, ce jour du 19 février 1947. Mais, étrangement, lui qui aimait parler de ses exploits à la presse, ne dit mot à quiconque de son voyage, cette fois-là. D'ailleurs, son comportement changea singulièrement à partir de cette date et pratiquement aucune information ne filtra.
C'est chose acquise aujourd'hui, le Pentagone le mit au secret militaire et lui confisqua son carnet de vol. De ce fait, il lui sera interdit de s'exprimer en public. Le doute plana sur cette histoire pendant près d'un demi-siècle et c'est finalement à la fin des années 1990 que ressurgit le fameux carnet de vol. Alec Maclellan en parle dans son livre en indiquant que "The Hollow Earth Society of Australia" a obtenu une copie de son journal personnel qui reprend les notes de son carnet de vol.
Byrd y dira en substance : "Je dois écrire ce journal en secret. il concerne mon vol du 19 février 1947 dans l'Arctique. Maintenant vient le temps où la rationalité de l'homme doit se flétrir dans l'insignifiance et il nous faut accepter l'inévitable vérité. Je ne suis pas libre de vous dévoiler la documentation suivante. Elle ne verra peut-être jamais le jour auprès d'un public rigoureux, mais je dois faire ici mon devoir envers toute personne qui lira ces lignes un jour. Dans l'espoir que la cupidité et l'exploitation d'un certain type de personne ne pourra plus longtemps dissimuler la vérité".
Dans ce long passage qui suit, il raconte son vol au Pôle-Sud. Une vision de paysages verdoyant, d'animaux préhistoriques et sa rencontre avec une civilisation inconnue, les habitants de la Terre creuse.
Citation (...) FLIGHT LOG - CAMP ARCTIC, FEBRUARY 19th 1947. "Tous les préparatifs ont été réalisés pour un vol en direction du Nord et nous décollons avec le plein de carburant… Vérification de position avec le sextant à bulle et nouvelle vérification avec la boussole solaire, notre avant exécute un changement léger et la course se poursuit comme planifié… Une légère turbulence est notée dans la direction de l'Est à une altitude de 2321 pieds. Correction à 1700 pieds, aucune autre turbulence, mais le vent d'arrière s'accroît, légers réglages de contrôle, les performances de l'avion sont maintenant normales. Le contact radio est vérifié avec le camp de base, et la réception est normale. Vaste glace et neige
en dessous. Note une couleur jaune, dispersée en motifs linéaires. Déviation du vol pour mieux examiner cette couleur.
Couleur rouge-violet également. Exécutons deux cercles complets autour de la région et retournons vers orientation d'origine. Contrôle de la position établie avec la base. Transmission des informations concernant la couleur de la glace et de la neige du sol. Les boussoles commencent à tournoyer dans tous les sens. Impossibilité de garder notre (Byrd voyage avec un coéquipier) route et de se fier aux instruments. Nous supportons les caprices de la boussole. Positionnement effectué par le soleil, tout semble aller bien. Les commandes mettent du temps à réagir, très mauvaise qualité. Maintenant aucune présence de glace… 29 minutes de vol plus tard, premier rapport indiquant des montagnes, ce n'est pas une illusion. Des montagnes forment une petite chaîne que je n'avais jamais vu auparavant. Changement d'altitude, 2950 pieds. Affrontons une nouvelle turbulence. Franchissons la petite chaîne de montagne… Au-delà la chaîne de montagnes apparaît une vallée avec un petit fleuve ou rivière se dirigeant vers le centre de la vallée. Il ne devrait pas y avoir de vallée verte ici. Il y a définitivement quelque chose qui cloche et d'anormal ici. Nous devrions être au-dessus de la glace et de la neige. A bâbord, de grandes forêts poussent sur le versant de la montagne. Les instruments filent toujours comme une toupie. Le gyroscope oscille d'arrière en avant. Je modifie mon altitude de 1400 pieds et effectue un virage abrupt vers la gauche pour examiner la vallée. C'est vert avec de la mousse ou une sorte de d'herbes très dense. La lumière est différente ici. Je ne vois plus le soleil. Nous tournons à nouveau sur la gauche en direction d'un gros animal ou quelque chose de semblable, ça ressemble à un éléphant. Non, on dirait un mammouth. C'est incroyable, mais pourtant il est bien là. Diminue l'altitude de 1000 pieds et prends mes jumelles pour mieux examiner l'animal - c'est définitivement bien un mammouth… Rencontrons d'autres collines vertes. La température extérieure indique 74 degrés Fahrenheit (23.3 °C). Nous poursuivons la route en avant. Les instruments de navigation paraissent maintenant normaux. Je suis perplexe devant leur bon fonctionnement. Je tente de contacter la base. La radio ne fonctionne pas. Le niveau du paysage est plus haut que la normale, si je puis m'exprimer ainsi. Droit devant, percevons ce qui ressemble à une citée. C'est impossible ! L'avion semble léger et flotter curieusement. Les commandes refusent de répondre. Mon Dieu, à bâbord et à tribord, d'étranges types d'appareil, ils se rapprochent rapidement autour de nous ! Ils ont la forme de disque et sont resplendissants. Ils sont suffisamment près, maintenant je peux voir leur insigne. C'est un type de swastika. C'est incroyable ! Où sommes-nous ? Que s'est-il passé ? Je tire à nouveau sur les commandes. Elles ne répondent pas. Nous sommes pris dans une sorte d'étau invisible. Notre radio grésille et une voix anglaise avec un accent nordique ou allemand, apparaît. Le message est : "Bienvenue dans notre domaine amiral. Nous allons vous poser dans exactement sept minutes. Relaxez-vous amiral, vous êtes en mains sûres". Je note que nos moteurs se sont arrêtés. Notre appareil est sous l'emprise d'une étrange force et vire maintenant tout seul… La procédure de descente est amorcée et l'avion vibre comme s'il était sur un monte-charge invisible… Nous nous posons avec seulement une petite secousse. J'ajoute en toute hâte, une dernière note dans mon carnet de vol. Plusieurs hommes s'approchent de notre avion. Ils sont grands avec des cheveux blonds. A quelques distances derrière, une énorme citée miroite avec les nuances de l'arc-en-ciel. Je ne sais pas du tout ce qui va se passer maintenant, mais je ne vois aucune arme sur ceux qui s'approchent de nous. J'entends une voix me commandant d'ouvrir la porte. J'exécute". Fin du carnet de vol.
"A partir de maintenant, j'écris ici tous les événements qui survinrent, de mémoire. Cela défie l'imagination et se confinerait à la folie si cela ne m'était pas vraiment arrivé. L'opérateur radio et moi nous approchons de l'appareil et sommes reçus de la plus cordiale manière. Nous montons alors sur une petite plate-forme mobile de transport sans roues. Elle nous amène avec grande rapidité vers la ville scintillante. Comme nous approchons, la ville semble être construite en cristal. Bientôt, nous arrivons vers un grand bâtiment qui est d'un type que je n'ai jamais vu auparavant. Il paraît être tiré directement des croquis de Franc Lloyd Wright ou peut-être mieux encore d'un film de Buck Rogers. On nous offre un certain type de breuvage tiède qui avait un goût qui ne ressemble à rien de connu. Il est délicieux. Au bout de dix minutes, deux de nos merveilleux hôtes viennent nous rejoindre et annoncent que je dois les accompagner. Je n'ai pas d'autres choix que de m'exécuter. Je quitte mon opérateur radio. Nous marchons sur une courte distance et pénétrons dans ce qui semblait être un ascenseur. Nous descendons pendant quelque temps, la machine s'arrête et la porte de l’ascenseur glisse silencieusement vers le haut. Puis nous suivons vers le bas, un long couloir qui est éclairé par une lumière rose qui semble émaner des murs. Un des êtres nous fait signe de nous arrêter devant une grande porte. Sur la porte se trouve une inscription que je n'arrive pas à lire. La grande porte glisse en s'ouvrant sans bruit et on me fait signe d'entrer. Un de mes hôtes parle. "N'ayez aucune crainte, Amiral, vous allez avoir une audience avec le Maître...". Je marche à l'intérieur et mes yeux contemplent la belle coloration qui semble remplir la pièce. Alors je commence à voir les alentours. Ce qu'accueillent mes yeux est le plus beau spectacle de mon existence. Ceci est en fait trop beau et merveilleux à décrire. C'est exquis et délicat. Honnêtement, je ne pense pas qu'il existe un terme humain qui puisse le décrire dans tous ses détails. Mes pensées sont interrompues d'une façon cordiale par une voix riche tiède de qualité mélodieuse : "Je vous souhaite la bienvenue en notre domaine, Amiral". Je vois un homme avec des traits délicats et avec la marque des années sur son visage. Il est assis près d'une longue table. Il m'invite à m'asseoir sur une des chaises. Dès que je me suis assis, il rassemble le bout de ses doigts et sourit. Il parle moelleusement et me transmet ce qui suit : "Nous vous avons permis, Amiral, d'entrer ici parce que vous êtes de caractère noble et connu dans le Monde de la Surface". Le Monde de la Surface, j'en eus à moitié le souffle coupé ! "Oui" fut la réponse du Maître en souriant : "Vous êtes dans le domaine des Arianni, le Monde Intérieur de la Terre. Nous ne retarderons pas longtemps votre mission, et vous serez escortés prudemment vers la surface et au-delà d'une certaine distance. Mais maintenant, Amiral, je vais vous dire pourquoi vous avez été convoqué ici. "Notre intérêt commença avec raison, juste après les explosions atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, au Japon. À cette alarmante époque, nous avons envoyé nos Flügelräder (roues ailées en allemand) à la surface pour enquêter sur ce que votre race avait fait. Ceci est, bien sûr, de l'histoire ancienne maintenant, mon cher Amiral, mais je dois poursuivre. Vous voyez, nous n'avons jamais interféré auparavant dans des guerres et barbaries de votre race, mais, maintenant nous le devons, car vous avez appris à manipuler avec un certain pouvoir, qui ne revient pas aux humains, à savoir : l'énergie atomique ! Nos émissaires ont déjà livré des messages aux puissances de votre monde et, cependant, elles n'en tiennent pas compte. Maintenant, vous avez été choisi afin d'attester ici que notre monde existe. Vous voyez, Amiral, notre culture et notre science sont en avance de plusieurs milliers d'années sur celles de votre race". Je l'interrompis : "Mais qu'ai-je à voir avec tout ceci, Monsieur !" Les yeux du Maître semblèrent me pénétrer profondément et après m'avoir analysé pendant un moment il répondit : "Votre race a maintenant atteint le point de non-retour, car il y en a certains parmi vous qui pourraient détruire votre propre monde plutôt que de vouloir abandonner leur prétendu pouvoir." J'acquiesçais et le Maître continua : "En 1945 et par la suite, nous avons essayé de contacter votre race, mais nos efforts n'ont rencontré qu'hostilité et nos vaisseaux furent mitraillés. Oui, et même poursuivis avec malice et animosité par vos avions de combat. Aussi, maintenant, je vous le dis à vous mon fils, il y a un grand orage qui se concentre sur votre monde, une fureur noire qui subsistera pour beaucoup d'années. Il n'y aura aucune possibilité de réponse de la part de vos armées, il n'y aura aucune protection de la part de votre science. Cette fureur fera rage jusqu'à ce que chaque fleur de votre culture soit piétinée et que toutes choses humaines soient plongées dans un vaste chaos. Votre récente guerre n'était seulement qu'un prélude de ce que doit encore advenir à votre race. Nous ici, le voyons plus clairement à chaque heure. Pensez-vous que je me trompe ?" "Pas du tout" répondis-je. "Il est déjà arrivé autrefois, que ces sombres périodes viennent et subsistent pendant plus de cinq cent années. Oui, mon fils !" reprit le Maître : "Les périodes sombres qui viendront maintenant pour votre race couvriront la Terre comme un voile, mais je crois qu'une certaine partie de votre peuple traversera cet orage au-delà de ce que je ne peux exprimer. Nous voyons dans un avenir très loin, un nouveau monde renaissant des ruines de votre race, cherchant ses trésors perdus et légendaires et qui seront ici, mon fils, grâce à notre sauvegarde. Quand ce temps arrivera, nous viendrons à nouveau aider votre culture et votre race à revivre. Peut-être, alors, vous aurez appris la futilité de la guerre et de ses conflits et après ce temps, certains points de la culture et la science de votre race réapparaîtront de nouveau. Vous, mon fils, devez retrouver le Monde de la Surface pour lui confier ce message !"
Avec ces derniers mots notre réunion sembla arriver à son terme. Je restais un moment comme dans un rêve, mais, une fois de plus, je savais que tout cela était la réalité et pour une raison étrange, je me prosternais légèrement, soit par respect ou soit par humilité, je ne saurai le dire. Soudainement, je pris conscience que les deux hôtes magnifiques qui m'avaient amené ici, se situaient encore à mes côtés. "Par ici, Amiral," mentionna l'un d'entre eux. Je me retournais une fois de plus avant de partir et regardais en arrière vers le Maître. Un sourire doux était gravé sur son visage ancien et délicat. "Adieu, mon fils !" Il parlait et avait le geste exquis et svelte qui donne une impression de paix. A cet instant notre réunion fut véritablement terminée. Rapidement, nous sommes retournés jusqu'à la grande porte de la chambre du Maître et une fois de plus nous primes l'ascenseur. La porte glissa silencieusement vers le bas et nous fumes immédiatement remontés. Un de mes hôtes dit encore : "Nous devons maintenant faire vite, Amiral, car le Maître ne voudrait pas vous retarder plus longtemps dans votre emploi du temps et vous devez retourner porter son message à votre peuple." Je ne dis rien, tout cela était tellement incroyable et une fois de plus, mes pensées furent interrompues quand nous nous sommes arrêtés. J'entrais dans la pièce et retrouvais mon opérateur-radio. Il avait une expression anxieuse sur son visage. Comme j'approchais, je lui dis : "Tout est OK, Howie, tout est OK". Les deux êtres nous dirigèrent vers le véhicule qui nous attendait, nous y sommes montés et nous nous retrouvâmes bientôt à bord de notre avion. Les moteurs tournaient au ralenti et nous nous embarquâmes aussitôt. La situation semblait relever un certain caractère d'urgence. Dès que la porte de la cale fut fermée, l'avion fut immédiatement soulevé par cette force invisible jusqu'à ce que nous atteignîmes une altitude de 2700 pieds. Deux appareils nous escortèrent sur une certaine distance, nous faisant glisser en nous orientant sur notre chemin de retour. Je dois déclarer ici, que notre indicateur de vitesse n'enregistrait aucune information, bien que nous nous déplacions à une allure très rapide. Vint alors un message radio. "Nous vous quittons maintenant, Amiral, vos appareils de contrôle sont libérés. Auf Wiedersehen !" (Au revoir en allemand) Nous voyons encore un moment les Flügelräder disparaître dans le ciel bleu pâle. L'avion soudainement plonge comme s'il était pris dans un étroit trou d'air pendant un moment. Nous réussissons rapidement à le contrôler. Nous ne parlons pas pendant un certain temps, chaque homme entretient ses pensées. Nous retrouvons à nouveau de vastes superficies de glace et de neige et sommes approximativement à 27 minutes de camp de base. Nous les appelons, ils répondent. Nous rapportons que toutes les conditions sont normales... normales. Le camp de base exprime son soulagement pour le rétablissement du contact. Nous atterrissons doucement au camp de base. J'ai une mission... "
La suite des aventures de l'amiral Byrd peut se lire dans son journal personnel, l'événement est daté du 11 mars 1947 : "Je viens juste d'assister à une réunion avec le haut personnel au Pentagone. J'ai fait le compte rendu complet de ma découverte et transmis le message du Maître. Tout a été dûment enregistré. Le Président a été avisé. Je suis maintenant retenu depuis plusieurs heures. Six heures trente-neuf minutes pour être exact. J'ai été intensément interrogé par des forces hostiles et une équipe médicale. Cela a été un véritable supplice. Je suis placé sous le contrôle strict de l'"international security provisions of the United States of America". Il m'a été ordonné de garder le silence et de ne parler à quiconque de ce que j'ai vu. Incroyable ! Il m'a été rappelé que je suis un militaire et que je dois obéir aux ordres". (...) fin de citation.
Confronté à une telle densité de faits étranges dans un seul témoignage et considérant la personnalité d'où émane ce dernier, il semble difficile d'accorder une quelconque authenticité à la narration. Car "trop c'est trop" et, en effet, trop de points paraissent invraisemblables. La réaction qui vient en second est presque aussi automatique et provient sans doute de ce que la nature même des choses nous a tous démontré, au moins une fois dans notre vie, que la vérité n'est pas toujours vraisemblable. De ce fait, on a également tendance à se dire : "et pourtant? Et si c'était vrai ?" Dans ce cas, évidemment, il y aurait de quoi se poser des questions. En fait de questions, nous ne manquerons évidemment pas de nous en poser afin de voir ce que l'on peut réellement tirer de ce récit inimaginable. L'une des premières questions qui viennent à l'esprit est : cet amiral a-t-il seulement existé ? Cette opération a-t-elle seulement existé ? En quoi consistait-elle ? Quels étaient ses objectifs ? etc.
Prenons maintenant les renseignements disponibles sur Wikipédia à propos d'un certain amiral Byrd :
Richard Evelyn Byrd (né le 25 octobre 1888 et mort le 11 mars 1957), est un explorateur polaire et aviateur américain de l'US Navy ayant le grade de contre-amiral.
Entrée à l'Académie Navale en 1912, il apprend rapidement à piloter et se passionne pour les moyens de navigation maritimes appliqués à l'aéronautique. Il est chargé par l'US Navy de mettre au point la traversée aérienne transatlantique en 1919.
Le 9 mai 1926 il tente le survol du pôle Nord avec le Fokker F-VIIa/3m baptisé "Josephine Ford", quelques jours avant le survol du pôle par Amundsen avec le dirigeable "Norge". Le 29 juin 1927 il réalise sur un Fokker F-VIIa/3m baptisé "America" un vol transatlantique de New York à Ver-sur-Mer.
C'est en 1928 qu'il lance sa première expédition dans l'Antarctique avec deux navires et trois avions spécialement équipés. Un équipement radio permit le suivi mondial de l'expédition. Durant l'été 1928 un camp de base fut construit sur la grand barrière de Ross. Ce camp de base fut dénommé Ver sur Mer, en souvenir de l'accueil qu'il avait reçu lors de son amerrissage pour sa traversée de l'Atlantique de juin 1927. Le 29 novembre 1929, Byrd tente le survol du Pôle Sud qu'il réussit après un vol périlleux de 18 heures à basse altitude. Il utilise alors un Ford Trimotor baptisé "Floyd Bennett" Byrd lance encore trois expéditions en Antarctique :
en 1933-1935 : à cause du mauvais temps cette expédition faillit lui être fatale, car confiné dans un igloo, il fut près de l'asphyxie par monoxyde de carbone. C'est la radio qui le sauva et qui permit son rapatriement. Cette expédition disposait de trois Citroën-Kégresse prêtées par André Citroën et qui résistèrent tant bien que mal à des froids de -70 °C.
en 1939-1941
en 1946-1947, opération Highjump qui fut la plus importante en Antarctique.
En 1955, il commande l'expédition qui établit la base américaine permanente McMurdo en bord de mer de Ross.
Cela nous donne donc la réponse à nos deux premières questions et elle est positive. Voyons à présent, plus en détails ce que l'on dit dans ce même site (Wikipédia) à propos de l'opération elle-même :
L’Opération Highjump (OpHjp), officiellement intitulée The United States Navy Antarctic Developments Program, 1946-47, ce qui peut se traduire en français par Programme naval des États-Unis de développement en Antarctique, 1946-47, était une opération américaine organisée par l'amiral Richard Byrd en Antarctique sous le commandement de Richard Cruzen. Elle fut lancée le 26 août 1946 et dura jusqu'en 1947. Cet impressionnant déploiement de forces fit appel à 5 000 hommes, 13 navires et 26 avions.
L'objectif principal de cette opération était l'exploration de l'Antarctique. Cependant, d'autres projets furent menés parallèlement à cela, notamment :
Faire quelques tests et des expériences sur le matériel et sur la psychologie des soldats sous conditions glaciales
créer quelques bases pour établir la souveraineté des États-Unis en général, explorer la région faire des cartes géographiques de cette région
Tous ces objectifs avaient leur importance, mais la raison la plus importante restait d'établir la souveraineté des États Unis ; en effet, à cette époque, la Guerre froide en était à ses débuts, et le traité sur l’Antarctique n'existait pas encore.
L'opération elle-même connut quelques incidents :
Le 30 décembre 1946, l'avion « George I » entra en collision avec une montagne lors d'un vol de patrouille, alors qu'il photographiait la région. On retrouva les survivants 2 semaines plus tard, mais 3 des 9 occupants de l'appareil étaient déjà décédés (Wendell K. Hendersin, Fredrick W. Williams et Ensign Maxwell A. Lopez).
Le sous-marin USS Sennet a entra en collision avec un grand bloc de glace lors d'une exploration, et dut repartir vers la Nouvelle-Zélande.
Le 15 janvier 1947 le groupe central arriva à la baie des Baleines. On y fonda la base de « Little America IV », qui existe encore aujourd'hui. On y bâtit également une piste d'atterrissage pour avions. Pendant cette procédure, le soldat Vance N. Woodall trouva la mort accidentellement, en déchargeant du matériel d'un bateau.
Tous les évènements désastreux ont joué un rôle, c'est pourquoi l'amiral Richard E. Byrd, le responsable de cette opération, décida d'interrompre cette exploration. Une grande partie des photographies de cette région était sans valeur, car dans cette région les boussoles étaient inutilisables, ce qui rendait impossible la localisation des clichés. Ainsi, de nos jours, cette région reste la plus inconnue du monde : seule la côte est clairement délimitée sur les cartes, les terres intérieures restant inexplorées.
L'opération Highjump est parfois associée avec quelques théories de complot, suggérant que la motivation n´était pas scientifique, mais militaire. Cela repose sur le fait que plus de 50 % des bateaux, qui ont participé à cette opération, étaient des bateaux militaires et que cette région fut revendiquée par l'Allemagne nazie le 19 janvier 1939 suite à une expédition qui y fut envoyée. Les Nazis ont d'abord demandé à M. Byrd de conduire cette opération en Nouvelle-Souabe, mais il a refusé. Cette théorie de complot est soutenue par un interview de M. Byrd, directement après cette opération.
Dans un premier temps, la théorie du complot repose notamment sur ce qui compose l'expédition, en fait plus de 50% de bâtiments militaires dont un sous-marin, ce qui semble effectivement disproportionné pour une mission dite "scientifique". Dans le texte que nous avons mis en exergue, nous avons volontairement conservé l'orthographe d'origine, en y maintenant donc les fautes. Bien que cela ne soit pas forcément représentatif, le nombre de celles-ci indique un manque de sérieux. Nous remarquons également le fait que l'auteur du texte prête à l'expédition un but déterminé comme suit : "vérifier si des nazis ne se trouveraient pas dans le coin". Ce n'est pas innocent. Qu'est-ce que des nazis feraient en Antarctique en 1947 alors que l'on sait que ceux qui ont pu échapper aux forces alliées de la WW2 se trouveraient plutôt en Amérique du Sud ou en tous cas dans des régions moins inhospitalières que celles dont il est ici question. L'Antarctique ne fait pas vraiment partie des destinations privilégiées des vacanciers, des réfugiés de tout poil ou de personnages richissimes qui ont, généralement, tendance à se trouver des endroits plus ensoleillés. Par contre, c'est évident, en matière de discrétion on ne fait guère mieux... Mais la phrase à laquelle nous faisons allusion fait en fait référence à une autre théorie ; Il s'agit notamment de celle qui voudrait qu'une expédition allemande constituée d'importants dirigeants nazis aurait pu quitter la zone de conflits avant la fin de la guerre et rejoindre l'Antarctique afin d'y créer une base secrète. Et la théorie va bien plus loin puisqu'elle précise que ces mêmes hautes personnalités auraient dû y rejoindre les représentants d'une race supérieure, probablement de type aryen, dont ils tiraient d'ailleurs une partie de leur puissance "occulte". On le voit, d'une affaire apparemment assez anodine au départ, on arrive rapidement à des choses beaucoup plus extraordinaires dont les conséquences, à la condition sine qua non que cela repose sur une quelconque réalité, sont en effet potentiellement remarquables.
Des nazis auraient-ils pu s'échapper ainsi, dans une expédition d'envergure (il faut du personnel et du matériel pour la mener à bien, en comptant sur des pertes éventuelles), sans se faire remarquer, en plein épilogue de la seconde guerre mondiale ? Ce n'est hélas pas complètement exclu. En effet, bien que cela paraisse assez surprenant, les allemands avaient quand même plus ou moins réussi à surprendre les alliés lors de la contre-offensive des Ardennes, avec des déplacements importants de troupes qui étaient quasiment passés inaperçus. On ne croyait guère à une intervention de ce type notamment en raison de la configuration du terrain (accidenté et très boisé, ce qui était en principe un obstacle infranchissable pour les chars).
On le sait désormais, cet épisode de la 2ème guerre mondiale a bien failli en changer complètement l'issue. Hitler n'avait pas dit son dernier mot. Néanmoins, si la contre-offensive avait réussi comme il l'espérait, il y a très peu de chances pour que les Allemands terminent victorieux dans leur finalité principale, à savoir se rendre maîtres du monde. Par contre, cela aurait pu aboutir à des négociations dont on ne sait trop ce qui en aurait résulté.
Quand on étudie un peu le déroulement de la WW2, on s'aperçoit de ce que ce type de stratégie fut assez répandu. En effet, même l'opération Overlord (débarquement allié en Normandie, précédé de l'Opération Fortitude, qui consistait à faire croire aux allemands que le débarquement aurait lieu dans le Pas de Calais, voire en Norvège) utilisa finalement la solution à la fois la plus pratique pour ce qui est de la répartition des forces et en même temps la moins probable. Il faudra ici faire également référence à l'affaire du U-864 qui fut coulé au large de la Norvège. S'agissait-il d'une mission isolée ou bien celle-ci faisait-elle partie d'une opération de plus ample envergure dont seule une partie aurait été interceptée ? Voilà une question qui se pose, principalement quand on connaît le chargement du sous-marin qui fut alors coulé. Mais c'est une autre histoire que nous développons dans un autre dossier.
Pour en revenir à ce qui nous concerne plus précisément, dans le cas de l'opération Highjump donc, on voit qu'il était surtout question pour les américains d'asseoir leur souveraineté sur l'Antarctique et l'on prétend également que la région avait été revendiquée par l'Allemagne nazie en 1939. Dans ces conditions un accompagnement militaire se trouvait pleinement justifié. Il l'est d'autant plus qu'il était également prévu d'installer sur ce sol froid des bases, comme ce fut le cas pour Little America. Mais il y a un problème dans les destinations puisque d'un côté on parle d'Antarctique et de l'autre de Nouvelle-Souabe. Il y a un autre problème qui réside dans le fait que l'expédition Highjump a subi des pertes, il y a aussi un problème lorsque l'on prétend que toute l'expédition a dû battre en retraite et puis, surtout, on est confrontés au problème du récit de l'amiral Byrd.
Pour ce qui est de la Nouvelle-Souabe :
Nouvelle-Souabe (Neuschwabenland en allemand), est une zone de l'Antarctique d'une superficie de 600 000 km² comprise entre la longitude 20°E et 10°O (située sur la terre de la Reine-Maud, revendiquée par la Norvège), qui fut revendiquée par l’Allemagne nazie du 19 janvier 1939 au 8 mai 1945.
Comme beaucoup d'autres pays, l’Allemagne lança plusieurs expéditions dans la région antarctique à la fin du xixe siècle. La première expédition fut menée par le professeur de géologie Erich Dagobert von Drygalski en 1901. L’expédition composée de 27 hommes durera plus de deux ans car le navire, le Gauß, resta bloqué plus de 14 mois dans la banquise. Ils étudièrent entre autres le climat, la géographie et le magnétisme et on leur doit la découverte de la terre Guillaume II.
La deuxième expédition officielle (1911-1912) fut menée par Wilhelm Filchner. Il veut vérifier que l’Antarctique est bien constitué d'une seule terre. Il n’atteint pas son objectif principal, mais son navire, le Deutschland, pénètre en mer de Weddell, qui était alors inexplorée.
La troisième expédition (1938-1939), menée par Alfred Ritscher, a pour principal objectif de sécuriser une zone en Antarctique pour la pêche à la baleine ; à cette époque, l'huile de baleine était la principale matière première pour la fabrication de margarine et de savon, et l’Allemagne en achetait 200 000 tonnes/an aux Norvégiens.
Le 17 décembre 1938, le navire Schwabenland part du port de Hambourg avec 33 personnes à bord. Le bateau accoste en janvier 1939 (4° 15´O-69° 10´S) et la reconnaissance du terrain commence. Les semaines suivantes, les 2 hydravions Dornier Do J du navire, le Passat et le Boreas effectuent une quinzaine de vols, quadrillant la zone et réalisant plus de 11 000 photographies aériennes.
(Ces photographies étaient-elles utilisables ou manquaient-elles de points de repère, comme pour ce qui est dit de l'opération Highjump ?) Une base temporaire est installée et trois drapeaux nazis sont plantés.
Au mois de février, le bateau repart pour l’Allemagne. Deux autres expéditions étaient planifiées pour les étés 1939-1940 et 1940-1941 ; mais elles furent annulées en raison du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
La deuxième expédition devait étudier la faisabilité de l’implantation de bases navales, probablement en vue de s'imposer sur le continent et de contrôler une partie de l’océan Indien et du passage de Drake.
Aucun pays ne reconnut les revendications allemandes et le traité sur l'Antarctique suspend toujours toutes les revendications territoriales. Aujourd'hui, la base antarctique Neumayer est située sur la banquise, à proximité de cette zone.
Il ressort de tout cela que la proposition des Allemands, adressée à l'amiral Byrd, de mener plutôt son expédition en Nouvelle-Souabe, ne semble plus logique et que le refus de l'Amiral était légitime, ce dernier désirant plutôt s'intéresser à des régions inexplorées. A moins qu'il ne s'agisse d'un piège des nazis (auquel cas le récit de Byrd dénote une affaire qui se serait particulièrement bien terminée pour lui, ce qui est contradictoire - sauf si les représentants de la race supérieure en question avaient aiguillé les allemands vers une fausse piste) ou que ces derniers voulaient écarter les américains d'un contact avec la race supérieure et dans ce cas cela suppose qu'ils ne soient déjà rendus sur place ou qu'ils aient effectivement eu des contacts. Dans ce cas, une fois de plus, cela ne se vérifie que très peu. Y aurait-il un rapport avec les observations très étranges survenues ultérieurement en Norvège ?
Sur ce plan donc, si l'on veut éviter les références circulaires (explication d'un phénomène inexpliqué par un autre phénomène inexpliqué), on ne peut que remarquer de soi-disant motivations étriquées et difficiles à soutenir. Par ailleurs, à moins d'une désinformation plutôt consistante, l'expédition Highjump n'a nullement dû battre en retraite après avoir subi de lourdes pertes. Il est vrai que l'on y déplore quelques victimes, mais leur nombre aurait été exagéré. De plus, les victimes en question seraient décédées accidentellement.
L'allusion à la présence d'un mammouth ne prêche évidemment pas non plus pour l'authenticité et, même si l'on veut bien admettre que la vérité ne soit souvent pas vraisemblable, c'est le nombre de points invraisemblables qui devient ahurissant et donc difficile à accréditer. Cependant, sur le plan géographique, il y a lieu de se demander s'il n'y a pas eu confusion (éventuellement volontaire) entre l'Antarctique et le Groenland.
Pourquoi ? Parce que ce dernier est nettement plus proche et comporte effectivement certaines régions "vertes" (sans mammouths !) mais aussi parce que l'une des (rares) villes "du coin" s'appelle Thulé. Là, évidemment, le lecteur risque de se gratter les cheveux, sauf s'il sait que l'ordre (ou la société) de Thulé est généralement évoquée par les partisans de la présente théorie comme l'une de celles qui auraient influencé l'Allemagne nazie et l'aurait impliquée dans la réalisation - hypothétique - d'engins de type "soucoupe volante". Simple homonymie sans aucun rapport ou bien début d'une piste ? Il se fait, en attendant, que Thulé est devenue une base militaire américaine particulièrement importante et que c'est là que s'écrasa un B-52 transportant 4 bombes à hydrogène, dont une ne fut jamais retrouvée. De plus, il semblerait que cet incident ait été tenu secret durant une certaine période. Ce qui est sûr en revanche, c'est que cela entraîna de fortes tensions entre le Danemark et les USA.
Mais on voit parfaitement que plus on creuse l'affaire, plus on semble s'égarer sur des points confus qui nous éloignent apparemment du sujet. Il faudra donc d'autres éléments, bien plus solides, pour venir étayer le caractère authentiquement mystérieux de l'opération Highjump, laquelle reste malgré tout un sujet ouvert et une éventuelle possibilité d'événements retentissants dans le futur.
Car tout n'a pas encore été expliqué dans cette affaire, il semble qu'il y ait encore des zones d'ombre sur le décès de l'amiral Byrd (dans un hôpital psychiatrique ?), sur la destruction ou la disparition d'un gros bâtiment qui accompagnait l'expédition, sur le nombre de disparus (quatre annoncés officiellement, environ 1500 selon d'autres sources - il conviendrait donc de voir quel est le juste milieu dans cette forte disproportion. Il faut aussi se rappeler que si la théorie de la terre creuse est fortement réfutée par la science actuelle, en revanche nous savons encore fort peu de choses sur notre sous-sol. On peut aussi remarquer la proximité chronologique entre l'opération Highjump et l'incident de Roswell et, à la rigueur, les observations d'Adamski dont le modèle semble bien être un Haunebu (type de "soucoupe" "typiquement" nazie ou présumée telle) et l'occupant typiquement aryen. Bref ! On n'a pas fini de se poser des questions !