|
|
|
Selon certains, beaucoup de choses
auraient été occultées par les médias
Les médias et, par extension, les journalistes, sont "un mal
nécessaire". Il en faut ou en tous cas il y en a.
Ce n'est pas nous qui dirons le contraire bien que notre position sur le sujet soit mi-figue mi-raisin : il y a de très bons journalistes, professionnels, sympathiques de
surcroît, qui font leur travail honnêtement et apportent donc une information correcte à la population comme il se doit et puis il y a les autres.
Il y a ceux qui, peut-être involontairement ou peut-être en répondant aux injonctions de leur hiérarchie induisent des notions inexactes (dans le second cas, on peut se
demander pourquoi puisque cela semble alors répondre à un impératif supérieur dont on peut se questionner quant aux motivations) et puis aussi ceux qui se forgent, dès le
départ, une certitude personnelle qu'ils tentent d'imposer à tout prix à leurs spectateurs, même (et peut-être aussi "surtout") si elle est radicalement fausse ou qu'elle
repose sur une étude insuffisante.
Le summum est sans doute atteint lorsqu'un journaliste déforme sciemment la vérité à son avantage, fait preuve de mauvaise foi,
d'un esprit borné et hypocrite et livre à la population une information très tronquée de la réalité. Cela est inadmissible et soit on a affaire à des individualités
vicieuses de par leur personnalité, soit cela signifie que le système entier (ou une partie de celui-ci) est largement corrompue.
Notre réponse est donc affirmative et même : "Oui, et non des moindres !
Or donc, la photo de l'OVNI de Petit-Rechain a fait énormément de bruit (contrairement à l'appareil photographié et à l'instar des engins observés lors de la vague belge).
Il était tout à fait normal que cette photo soit analysée, passée au peigne fin, examinée sous toutes ses coutures et aussi critiquée. En soi, la critique peut ne
pas être négative, elle peut être constructive. Mais il fallait aussi s'attendre à ce que certains la prétendent fausse. Toute photo d'une apparition d'OVNI est
pratiquement automatiquement suspectée d'être fausse et on peut considérer comme normal que les gens soient méfiants, normal et même salutaire parce que s'il fallait
croire tout ce que l'on nous raconte... Mais ce qui est moins normal, c'est que l'on ne laisse pas la parole aux personnes pour ce qui concerne un droit de réponse.
Nous allons ici citer http://adelmon.free.fr/vaguebelge/Kuzmek1.html :
L'astrophysicien Belge M. Magain a prétendu qu'il était impossible de réaliser une photo nette d'un tel objet la nuit avec le temps de pose utilisé par le témoin. C'est en
réalité faux, il suffit de tenter soi même l'expérience dans les mêmes conditions pour s'en convaincre. A ce propos il convient de mentionner une anecdote révélatrice d'une
certaine attitude partiale des médias. Extrait du VSD hors série N°6 de novembre 2003 :
Ce que Patrick Ferryn, responsable de l'analyse photographique à la SOBEPS, a été empêché de dire lors d'un débat à la télévision
belge RTBF.
Oui, on peut prendre ce genre de photo !
Lors du «non-débat» à la RTBF, je savais que M. Magain (Institut d'astrophysique de l'université de Liège) n'allait pas hésiter à souligner une impossibilité technique
: "La diapositive est suspecte du fait de l'impossibilité de réaliser un document net avec le temps de pose utilisé par le témoin." J'en avais averti Isabelle Franchimont
qui m'avait promis formellement que j'aurais précisément l'occasion de répondre à cet argument. C'est la seule raison pour laquelle j'ai finalement accepté de me rendre sur
le plateau.
Comme je m'y attendais, Magain a effectivement formulé son objection, mais à l'instant précis où j'allais lui répondre, le son du micro que j'avais en main a
été coupé ! Puis l'animateur est passé à un autre chapitre. Je me suis alors levé, décidé à me rendre au centre du plateau pour avoir à nouveau la parole et répondre à
Magain, mais des techniciens et Isabelle Franchimont m'en ont aussitôt empêché, me garantissant que si je le faisais, ce serait de toute manière coupé lors de la
diffusion ! Je n'ai donc pas eu la possibilité de contredire Pierre Magain.
Le procédé est peu élégant car le public ne retiendra que l'avis d'un scientifique de haut
niveau. Si j'avais pu répondre comme on me l'avait assuré, cela n'aurait pris que quelques secondes : je me serais limité à dire que Pierre Magain est libre de croire qu'il
est impossible de réaliser une photo nette dans de telles conditions, mais que ce n'est pas exact ! Je l'ai d'ailleurs démontré en réalisant plusieurs clichés - ni plus nets,
ni moins nets - d'une maquette photographiée dans des circonstances identiques (voir «Vague d'ovnis sur la Belgique», vol. 1) et ce, même à main levée ! Je ne prétends
évidement pas que c'est la meilleure manière de réussir une photo. Le témoin, lui, a pris la précaution de caler son objectif contre l'arête d'un mur pour éviter*, autant
que faire se peut, de bouger. Dommage qu'il me fût impossible d'en parler...
© Franck Boitte & Alain Delmon - Décembre 2005
* Ce qui s'est avéré faux par la suite, l'individu ayant finalement utilisé un appareil sur pied.
_____________________________________
La photo de Petit-Rechain a également fait beaucoup de bruit parce que, jusque là, elle "résistait à toute analyse" et, par conséquent, elle était devenue emblématique de la
vague belge. Fort bien. Sauf que...
Sauf que les analyses n'ont jamais pu déterminer si la photo était vraie ou s'il s'agissait d'un trucage. Ce n'est pas exactement
pareil ! En effet, quand on ne peut pas se prononcer, cela ne signifie pas que l'on puisse trancher, ni d'un côté ni de l'autre !
Par son aura de mystère, elle est
devenue emblématique de la vague belge. Voilà qui est un fait.
Mais de toute manière, quelle importance que tout ceci ? Puisque, de toute façon, même si la photo (en fait
une diapositive) avait été déclarée vraie, on aurait ensuite dit : "une photo ne constitue pas une preuve !"
Nous sommes donc confrontés à un comportement bien connu :
celui qui consiste à réclamer un petit bonhomme vert vivant dans un paquet cadeau et avec un fil doré. Si on pouvait avoir le vaisseau, quelques autres individus, la
planète toute entière, avec une carte d'identité de l'extraterrestre et une attestation du Président des États-unis en prime, alors peut-être... encore que l'on aurait
encore pu crier au coup monté ou à la complicité dudit Président pour des raisons politiques... C'est ainsi que les choses vont ! Pas seulement en ufologie.
________________________________________
Bien que cela n'ait aucun rapport avec la vague belge, lors de l'émission radiophonique que BEL-RTL nous avait consacrée, notre sympathique animateur Jean-Michel Zecca
avait abordé le sujet de Roswell en le présentant comme un gigantesque "buzz" et cela d'entrée de jeu. Si l'on parle de marketing viral, on peut admettre que le sujet ait
fait énormément de bruit et qu'il ait pu être colporté avec des modifications abusives. Mais on peut aussi le comprendre dans le sens de "canular". C'était à tout le moins
un peu nous couper l'herbe sous le pied, ou en tous cas orienter la discussion vers une interprétation qu'il ne nous a pratiquement pas été possible de démentir ou très peu,
en raison de l'impératif horaire. Bon ! Ici, ce n'est pas très grave car cela concerne une problématique étrangère à la Belgique, vieille de plus de soixante ans, bien sûr
non dénuée d'intérêt (c'est le moins que l'on puisse dire !) mais qui, en même temps, ne revêt pas réellement la même incidence dans notre contexte.
________________________________________
* Dans son autobiographie, le célèbre chanteur Plastic Bertrand raconte qu'il a vu, près du cinquantenaire à Bruxelles, un énorme OVNI, en fait aussi grand et large que le
musée lui-même. Pas question de considérer le témoignage comme émanant d'un individu un peu trop imprégné de substances hallucinogènes ou d'alcool, à moins de considérer que
c'était également le cas pour la vingtaine de personnes présentes, dont un journaliste d'un grand quotidien belge.
Aussi bizarre qu'étrange, le quotidien en question
n'en relatera pas la moindre ligne. Comme nous le verrons ailleurs dans ce dossier, il y avait une autre personne très importante à ce sujet parmi la vingtaine de témoins.
Sans doute s'agit-il aussi d'un hasard ?
Il est plutôt bizarre de constater, après coup, que l'identité de ce journaliste pourrait facilement être trouvée par n'importe
qui avec seulement un peu de présence d'esprit et d'attention, ou un peu de chance. En tous cas l'information est publique et accessible. Nous trouvons très étonnant que,
dans les milieux ufologiques belges surtout, seul le CERPI ait relevé la question, en ait fait part à qui de droit ainsi qu'à un autre journaliste et que tout ceci soit
resté lettre morte. Pour notre part, nous attendions simplement que le journaliste en question explique pourquoi il n'avait pas relaté l'événement. Honnêtement, s'entend.
Parce que cela impliquait indirectement une vedette du show business alors déjà en démêlés avec Lou Deprijk, alias Lou des Hollywood Bananas ? Ben voyons !
Parce que cela aboutissait dans des milieux plus que louches et infréquentables où il est question de drogue et de services de renseignements américains ?
Parce que l'armée belge aurait été contactée mais n'aurait pas jugé (officiellement) bon d'y réserver une suite quelconque ? Allons bon !
Dans ces conditions, pourquoi seulement encore vouloir chercher à comprendre ? Ne se croirait-on pas dans une situation un peu similaire à l'affaire des tueurs du Brabant ?
Et là, sans rapport avec ce qui vient d'être dit, il faudrait tout de même que l'on nous explique pourquoi la SOBEPS a demandé à l'un de ses responsables de "dégrossir"
cette affaire, de la dégonfler, un peu comme si on avait décidé dès le départ qu'il s'agissait d'une fausse piste.
________________________________________
La consultation d'éminents ufologues ayant traité la question nous permet d'affirmer que certains témoignages ont parfois été tronqués. C'est-à-dire que pour des raisons qui
nous échappent (ou que nous n'envisageons que trop bien...), le récit ne correspond pas à la réalité et que la différence est plutôt sensible. Nous ne pouvons pas vous en
dire davantage puisque des enquêtes sont encore en cours à ce sujet à l'heure actuelle, mais comme on pourra le comprendre en lisant entre les lignes parmi d'autres éléments
de ce dossier, la proximité géographique de certains points et notamment d'une base militaire ultra secrète aurait tendance à expliquer une partie des choses, mais
certainement pas tout. En effet, il y avait moyen de ne pas dénaturer le récit sans faire référence à ces données militaires. Or le quidam qui lit ces archives n'a aucun
moyen de rétablir la vérité dans son esprit, sauf en faisant partie d'un cercle de privilégiés. Cette information est évidemment potentiellement ultra sensible et nous a
déjà été présentée comme "nucléaire". Cela voudrait-il donc dire que de premières études ont été réalisées mais arrêtées parce que ce qui se découvrait petit à petit était
vraiment "trop gros"? On serait en droit de le croire. En même temps, cela condamne toute étude ufologique à se cantonner aux échecs et à s'arrêter dès que la découverte
pourrait se dessiner. Dans de telles conditions, on peut se demander si la recherche ufologique est encore vraiment bien utile.
________________________________________
Il ne s'agit ici que de quelques exemples. En ce qui nous concerne, lorsque l'on parle de désinformation, pour nous les choses sont entendues ! Ce n'est certainement pas une
généralité mais certainement pas de l'affabulation non plus !
Il est clair qu'il soit nécessaire d'être très pondéré en ce qui concerne les informations à tendance
conspirationniste, mais il l'est tout autant qu'il convienne de se méfier de l'information "officielle". Nous citerons ici un dernier exemple en l'assortissant d'une vidéo
dont vous pourrez juger. Nous n'accusons personne de quoi que ce soit et ne faisons que constater. Il est question dans ce reportage de la fameuse diapositive de
Petit-Rechain. Le commentaire n'avait peut-être rien d'intentionnellement trompeur mais il n'empêche qu'on peut l'interpréter de deux façons différentes que nous évoquerons
directement à la suite...
http://www.rtl.be/videos/video/344607.aspx (la page web a été modifiée entre-temps,
on remarque toutefois encore la trace de la vidéo "événement")
Que constatons-nous? Apparemment, rien de bien particulier puisque tout le monde sait bien désormais que
la fameuse photo provient d'une supercherie, un simple canular qui a pris des proportions gigantesques. Cependant, c'est la manière dont la fin du reportage est formulée
qui prête à confusion : "des centaines de témoins qui ont vu voler cet engin dans le ciel belge". En soi, ce n'est pas faux. Des centaines (et même plus) de personnes ont
bien observé des phénomènes bizarres dans le ciel belge, dont beaucoup en forme de triangle. Mais étaient-ils des centaines à Verviers (plus exactement donc, à
Petit-Rechain), à voir une maquette en frigolite ? Bien sûr que non ! En fait, il y avait deux personnes, Patrick Maréchal et sa compagne de l'époque.
Même si l'on suppose la présence de collègues d'usine et même si l'on envisage encore d'autres tierces personnes, il est facile de comprendre que le jardin de Patrick
Maréchal n'abritait pas, pour la circonstance, des centaines de personnes et il est certain que son triangle de frigolite d'une soixantaine de centimètres n'était guère
visible dès que l'on s'éloignait un tout petit peu de l'endroit.
D'où la façon de véhiculer une information correcte mais en permettant - peut-être - de la laisser
comprendre chacun à sa façon. A cela ajoutons toutefois que le temps ayant passé (plus de vingt ans tout de même !) les gens ne sont forcément pas tous au fait de ce que
fut réellement la vague belge. Pour les jeunes générations, il est donc facile de comprendre que tout ne reposait que sur une supercherie. Ce qui est loin d'être le cas !
Ce serait donc une manière de balayer une histoire ancienne, de manière soi-disant "définitive", alors que n'importe qui connaissant assez son sujet peut facilement et très
bien faire la différence. Mais, en attendant, toute une partie de la population, importante tout de même, est partie avec cette impression selon laquelle toute la vague
n'était qu'une supercherie. Eh bien, non. Ce n'est pas ainsi. C'est loin d'être aussi simple. On est à des années lumière de la vérité.
________________________________________
Photo : Vicente-Juan Ballester Olmos, Patrick Ferryn et Léon Brenig - Brenig est chef de travaux à l'Université Libre de Bruxelles (Belgique), physique théorique (service du
professeur Ilya Prigogine). Cette photo nous vient de feu Mr. Frank Boitte, lequel faisait partie du CERPI.
SOMMAIRE DES GRANDES AFFAIRES UFOLOGIQUES - SOMMAIRE DE L'UFOLOGIE