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Voilà une affirmation gratuite et anodine en apparence et qui resterait, de plus, à démontrer. Si c'était le cas, il conviendrait alors de reconsidérer ce fameux témoignage tungu qui nous a mis tant de bâtons dans les roues jusqu'ici. L'affaire de la Toungouska reposerait-elle sur une expérience temporelle ayant Tesla pour auteur, une expérience qui aurait mal tourné ? Il est en tous cas intéressant de se rappeler qu'un certain Henri Verne avait abordé le thème de voyages temporels dans son livre "Les chasseurs de dinosaures" (un Bob Morane). L'engin en question était une sorte de cylindre. Un savant expliquait que tout dépendait de la vitesse de la lumière (théorie d'Einstein) et qu'un corps qui aurait été soumis à une rotation exercée à cette vitesse deviendrait mobile dans le temps et l'espace. Il ajoutait que pour pallier aux inconvénients physiques d'une telle rotation, on pouvait remplacer ces dernières par des vibrations. De nombreux points concernant Tesla sont très souvent occultés, voilés ou exposés en demi-teinte. Certains sont aussi considérés comme appartenant à la pure fiction ou à la pseudo science. Nous allons donc avancer avec prudence dans ce dossier mais en essayant de ne rien négliger. Le chemin sera long. D'autant plus long que le FBI, oui - vous avez bien lu - se serait emparé de nombreux documents de Tesla. Une bonne solution consiste à prendre connaissance du document vidéo que
nous avons trouvé : Ce dernier présente un large éventail de la vie de Tesla, de ses inventions, du pourquoi et du comment beaucoup de ses inventions ne furent pas suivies ou le furent seulement sous cape. Le document est assez terrifiant ! Sur base de cette vidéo, le lecteur pourra déjà se faire sa propre idée quant à la possibilité d'une expérience de Tesla dans l'affaire de la Toungouska. Le travail du CERPI, quant à oui, sera autrement plus complexe. Il s'agira de considérer chacune des inventions du grand savant, leur faisabilité, leur exploitation, faire la part des choses entre ce qui aura été ouvertement exploité et ce qui aurait été gardé secret (Dès lors, nous direz-vous, comment
pourrions-nous mener cette affaire à bien, nos services ne s'apparentent pas à ceux de l'espionnage historico-industriel ? C'est que nous avons déjà notre petite idée !) Mais il restera toujours aussi le problème des preuves irréfutables car il ne suffit bien évidemment pas d'affirmer que, "compte tenu des suppositions et des hypothèses en notre possession, l'affaire de la Toungouska pourrait s'expliquer par une expérience de Tesla". Ce serait évidemment beaucoup trop vague, trop sujet à caution et, finalement, expliquer cela de cette manière, cela reviendrait à ne rien expliquer du tout. Ce n'est bien sûr
pas ce que nous voulons : il faut que toute la lumière soit faite ! (Encore un jeu de mots éclairé !)
Si vous vous imaginez que nous croyons à cette histoire de Surnateum,vous vous trompez lourdement. Même s'il est évident que l'on ne saura jamais toute la vérité sur Tesla, précisément parce qu'une partie
en a été volontairement occultée et que, par conséquent, s'il aurait très bien pu inventer le temporisoscope, on n'en trouve nulle trace dans sa biographie. Or une telle invention aurait laissé des traces, emmené des conséquences potentiellement inimaginables. Il est fort peu probable qu'elle sommeille dans un quelconque musée, et encore moins en Belgique, quoi que... Le CERPI étant situé précisément dans ce pays, nous ne tarderons pas à le savoir ! Mais nous pouvons momentanément nous passer de toute certitude à ce sujet. En effet, si vous avez sagement suivi nos instructions et patrouillé le site du Surnateum, que vous avez découvert la page en question (nous l'avons sauvegardée dans nos fichiers pour en conserver la trace au cas ou...) et que vous l'avez lue attentivement, vous aurez remarqué qu'il y est dit que :
"la forme idéale pour une machine à voyager dans le temps serait un cylindre".
Bon ! Voilà une théorie bien pratique qui n'engage que l'auteur (et celui-ci prétendrait bien sûr qu'il ne s'agit que d'une fiction) mais le fait est qu'il y est bien question d'un cylindre.
Par ailleurs, les apparitions d'OVNI ne concernent pas uniquement des "soucoupes volantes" mais également (et entre autres) des engins en forme de cigare. Le cigare est assez comparable à un cylindre...
Ne nous emballons pas ! Voyons la suite.Deuxième partie de l'enquête
DE 1908 À 1927
Il nous paraissait tout particulièrement intéressant de savoir ce qui avait bien pu se passer entre 1908, l'année des faits, et 1927, l'année de la première expédition "scientifique" en vue d'expliquer ceux-ci. Au sujet de cette période, de nombreuses questions se posent en effet : en définitive, quelle valeur peut-on apporter au témoignage des Tungus (rapport à la forme cylindrique d'un objet volant notamment), quels furent les résultats exacts de l'expédition de Koulik en 1927 ? Que
s'est-il passé entre 1908 et 1927 : les Russes sont-ils venus sur place, ont-ils investigué ? Nous ont-ils caché quelque chose, etc. ?
1. (...) La population de la région était trop clairsemée et primitive. Leurs comptes rendus parvenant à Moscou au sujet des "terrifiants actes de la nature" étaient fort loin de refléter la réalité ! La population se trouvait terrorisée de devoir parler "de l'endroit où le dieu Ogdi était descendu du ciel sur la terre pour détruire par le feu tous ceux qui s'aventuraient là". Cela ne pouvait guère faciliter les investigations sur place et rendait très difficile toute entreprise exploratrice.(...) (Ion Hobana et Julien Weverbergh : Les OVNI en URSS et dans les pays de l'Est).
2. Voilà donc un premier point intéressant à propos de ce témoignage. Un second avait toutefois déjà été signalé par nos services dans la citation suivante (consulter). (...) La langue toungouse n'avait jamais été écrite avant 1917. Les chercheurs soviétiques créèrent son alphabet. Le premier livre imprimé parut en 1928. Mais on remarque aussi que de 1917 à 1930, les autorités soviétiques jouent d'une grande influence sur le peuple Tungu, les moeurs et structures sociales sont balayées par le gouvernement qui change même leur nom de Tungus en Evenks.
3. Dans son livre sur les OVNI en URSS et dans les pays de l'Est, Ion Hobana (écrivain, critique littéraire et ufologiste) précise aussi ce qui suit: (...) En 1921, Léonid Koulik, de l'Institut météorologique de Russie, publie un court article sur la météorite de la Toungouska. Bien qu'autodidacte et incapable de se targuer d'une formation scientifique systématique, il fut quand même bien inspiré de comprendre que l'affaire de la Toungouska était scientifiquement très importante. Deux ans après sa parution, son article incita le gouvernement à débloquer des fonds pour entreprendre une enquête sur place : ce fut d'ailleurs la première expédition scientifique à être organisée après la Révolution russe survenue cinq ans plus tôt. Koulik l'organisa sans préjuger des difficultés terribles que cette tâche lui réserverait : rien que la recherche de l'endroit de chute exacte s'accompagna d'ennuis considérables. Les forêts sibériennes n'excitent pas notre imagination comme le font les forêts d'Afrique ou d'Amérique du Sud car elles sont peu usitées dans la littérature populaire aussi bien que dans les études de vulgarisation. Pourtant elles sont tout aussi impénétrables, désolées, hostiles et inaccessibles que les forêts tropicales. Jusqu'à la révolution de 1917, il y eut moins d'Européens à entreprendre leur pénétration qu'il y en avait eu à affronter les jungles de l'hémisphère sud. aussi l'idée d'une expédition envoyée à la recherche d'une météorite ne vint même pas, dans les premières années du siècle, ni aux savants, ni aux aventuriers, ni même au régime tsariste. (...)
1.
Les Toungouses sont animistes et chamanistes. Bien que décrits comme honnêtes dans tous les documents que nous ayons pu consulter (l'une des coutumes des Evenks consiste à laisser dans de grands entrepôts non fermés le produit de leur chasse ainsi que des biens de première nécessité à l'usage de "qui passerait par là et en aurait besoin d'urgence" - à charge de le restituer ultérieurement au propriétaire - c'est charmant, non ?), il est clair que leur observation des faits a largement été tronquée par le facteur émotionnel et religieux, la superstition. Il y avait naturellement de quoi être ému devant un tel déchaînement des éléments et il était prévisible qu'ils les attribuent à quelque divinité. Dans ce cas, leur témoignage ne fait que souligner la violence et l'ampleur des faits mais ne s'accompagne évidemment d'aucun argument objectif.
Que le régime tsariste de l'époque n'ait pu déléguer personne sur les lieux peut se comprendre aisément, c'est d'ailleurs bien ce que signale Ion Hobana. Toute entreprise dans la région était sinon impossible du moins extrêmement
compliqué et hasardeux. Mais qu'aucune information ne soit parvenue à Moscou entre 1908 et 1927 paraît plus sujet à caution.
Que faut-il croire ? Que la Révolution, la guerre civile, la première guerre mondiale et d'autres troubles encore aient détourné toutes les attentions ? Là encore, il y a facilement moyen de l'admettre, il y avait bien d'autres préoccupations ! Pourtant, l'importance de la catastrophe, qui couvrait tout de même une très grande partie de toute la Sibérie (excusez du peu !) pouvait justifier que les témoignages s'exportent d'eux-mêmes bien au-delà des frontières, en dépit des difficultés. Le téléphone arabe" fait des merveilles, même dans les pires des cas ! Il nous semble de toute façon inconcevable qu'un tel événement ait pu se produire sur le territoire russe et que le gouvernement de Moscou n'ait pu recueillir aucun renseignement, même partiel à son sujet. Il faut cependant aussi considérer que de par leurs origines ancestrales, les Evenks auraient aussi pu en référer prioritairement à la Chine plutôt qu'à la Russie, voilà une autre éventualité qui ne facilite pas les choses...
Afin de mieux vous rendre compte de l'importance des effets du sinistre de la Toungouska, nous vous invitons à rejoindre le site de Wikipédia qui présente une carte animée à ce sujet... A votre avis, un gouvernement pourrait-il faire sans s'inquiéter et s'enquérir d'une telle zone d'influence ? Cela paraît impensable. Nous sommes donc enclins de conclure que des témoignages ont été recueillis, mais qu'ils ont longtemps été ignorés vu leur peu de valeur objective.
2.
La citation en question peut facilement faire croire que, au moins depuis les événements de la Toungouska, le gouvernement russe se soit occupé de la région. On se souvient de ce qu'avait dit Mme Svetlana Popova à ce sujet (silindr et kolonna) à savoir qu'il n'y avait théoriquement pas moyen de confondre entre un langage imagé et une difficulté d'interprétation. Ceci est certainement vrai en russe, mais probablement pas à partir de la langue originale qui, il faut le signaler, provient plutôt de Chine (ou de Mongolie) et utilise initialement des idéogrammes, lesquels traduisent des idées ou des images. Dans ce cas, une colonne peut passer pour un cylindre.3. Koulik est ici décrit comme autodidacte et non scientifique (ce qui semble paradoxal lorsque l'on sait qu'il émane de l'Institut météorologique russe, mais il faut aussi dire qu'en 1908 la météorologie n'avait pas les lettres de noblesse de quasi-science actuelle). Nous avons beaucoup de respect pour les autodidactes, très méritoires et sympathiques, d'ailleurs parfois supérieurs même aux meilleurs des scientifiques, mais il est dommage que Koulik n'ait peu revendiquer de meilleures références en ce qui concerne la première expédition dans la Toungouska. Cela souligne une fois encore le peu de cas que fit le gouvernement russe de l'affaire et cela tend aussi à prouver que Koulik fut le premier sur les lieux, nonobstant les Tungus évidemment. A moins évidemment que Moscou n'ait bien envoyé une expédition préalable, avec des éléments tout à fait valables et érudits, mais n'en ait soufflé mot à personne. Dans ce cas, l'expédition de Koulik ne représentait aucun danger potentiel en cas d'étouffement d'une affaire interne.
On le voit, on a beau analyser l'affaire sous toutes ses coutures, toutes les conclusions et hypothèses restent permises, des plus claires aux plus occultes. Mais, selon nous, le plus probable demeure que, en dépit de toute vraisemblance dans notre contexte actuel (à relativiser donc...) il n'y ait effectivement eu aucune réaction digne de ce nom entre 1908 et 1927: périodes très agitées et troubles, préoccupations mondiales très affirmées, éloignement considérable, obstacles très importants, fonds à débloquer, catastrophe à relativiser dans son concept géographique (région très peu peuplée, abritant de nombreux renégats, assez désertique).
Il est vrai qu'à la lumière de ce que nous vivons de nos jours, chose semblable nous paraît totalement incongru. De telles distances, une telle étendue de territoire nous paraissent à nous, occidentaux, en dehors de nos conceptions. Il y a beaucoup de choses que nous ne pouvons pas comprendre. Mais n'est-ce pas normal ? Ne parlons-nous pas d'une époque vieille de 100 ans et plus, époque à laquelle la lampe à incandescence n'existait que depuis une vingtaine d'années seulement ?
Nous savons relativement peu de choses à propos de Léonid Koulik, sinon qu'il travailla à L'institut météorologique de Russie et qu'il était autodidacte. Comme nous l'avons dit, cela n'enlève rien à son mérite mais il est assez étonnant que pour une première expédition sur les lieux des événements de la Toungouska, les autorités n'aient pas veillé à envoyer des personnes plus qualifiées afin de tenter de faire la lumière sur ce qui demeure toujours une énigme cent ans après. La lecture du livre "Les OVNI en URSS et dans les pays de l'Est", de Ion Hobana et Julien Wevergergh nous renseigne quant aux conditions dans lesquelles l'expédition de 1927 eut lieu... et on comprend plutôt mal comment le monde scientifique espérait
obtenir de précieux renseignements sur cette base. Nous apprenons notamment que Koulik n'avait aucune idée des difficultés qu'il allait rencontrer avant de seulement pouvoir arriver sur les lieux.
C'est Mme Svetlana Popova qui, dans son article sur le Transsibérien, nous rappelle les difficultés rencontrées par les voyageurs: (...) A cette époque, les marchands de fourrure rencontraient mille problèmes et vivaient moult aventures plus périlleuses les unes que les autres pour acheminer leur marchandise. Il fallait de longs mois pour la ramener en dépit de distances incroyables. Le froid intense hivernal et la chaleur accablante de l'été étaient autant d'épreuves qu'ils leur fallait surmonter et elles n'étaient pas des moindres. La faim, la soif, les myriades de moustiques qui, à certains moments, parvenaient à décimer des groupements militaires entiers à eux seuls accompagnaient dans leur lot de misères, les voyageurs pourtant encore harcelés par les brigands, les maladies et les bêtes sauvages !
Si rien de fâcheux ne leur arrivait, ils avaient encore à franchir des barrières naturelles imposantes, telles que le lac Baïkal qui s'apparente davantage à une mer tant son étendue est grande, des rivières colossales ou les montagnes, "tout simplement" (...)
Pourtant, ces conditions étaient celles d'avant la construction du Transsibérien et en 1927 les choses avaient notablement déjà du changer puisque le train mythique était alors opérationnel et que l'on parlait de koulaks (Or, si l'on construisait, gérait, pourvoyait ces sinistres endroits, cela signifiait aussi que les communications étaient possibles. Possibles, oui, certes. Cela ne veut pas dire pour autant qu'elles s'apparentaient à une partie de plaisir. Construire un koulak, ce n'est pas non plus la même chose que de parcourir les forêts sibériennes à la recherche de la cause d'un phénomène inconnu...
Or donc, Koulik arriva non pas "sur les lieux" mais "dans la région", accompagné de quelques européens. Ils avaient du traverser des régions presque désertiques en transportant l'équipement nécessaire pour progresser en territoire glacé. Les
distances étaient inconnues et il n'y avait ni route ni pistes tracées sur aucune carte. Au cours de ce terrible hiver de 1927, les
compagnons européens de Koulik, malades et épuisés abandonnèrent à Vanovara. Il partit alors seul dans la forêt sibérienne en
compagnie d'un guide. Après avoir peiné encore plus sur les derniers kilomètres, Koulik atteint enfin la cime qu'il s'était fixée
comme destination. Au haut des monts Chakorma, il put distinguer le carnage réalisé par le phénomène. Toute la forêt avait été
détruite comme par une faux gigantesque... C'est à ce moment que le guide fut pris d'une terreur superstitieuse et refusa d'aller plus loin obligeant Koulik à rebrousser chemin en espérant pouvoir revenir l'année suivante avec des hommes plus nombreux et surtout plus courageux.
On le voit, en dépit du courage de Koulik, cette première incursion sur les lieux ne donna strictement rien.
Pour arriver aux monts Chakorma, Koulik et ses hommes durent interroger abondamment les habitants, or nous avons déjà débattu de la qualité de leurs témoignages. Ce n'est que l'année suivante, après avoir du se frayer un chemin à la hache qu'il parvint finalement en un endroit ouvert entouré d'un anneau d'arbres dont les racines pointaient toutes vers un centre commun. Il en déduisit qu'il était parvenu à l'épicentre de l'explosion. A partir de ce moment, l'hypothèse d'une météorite fit autorité et fut communément admise. Les choses semblent évidentes : rien sinon pas grand chose ! Nous pensons que les autorités militaires ou politiques étaient effectivement bien trop préoccupées par l'actualité d'alors que pour s'intéresser réellement au
phénomène qu'elles considéraient très probablement comme naturel au même titre que de très nombreuses personnes de par le monde, tout simplement parce que confronté à une telle ampleur il n'était guère permis d'imaginer d'autre possibilité. Une hypothèse complètement absurde fut même émise : un vent exceptionnel ! (Un vent en forme de cylindre, couchant les arbres en cercle, les coupant à mi-hauteur, émettant de la radioactivité, laissant des sphérules, provoquant des mutations génétiques sur les végétaux, éclairant le ciel comme en plein jour pendant trois nuits consécutives à plus de 1000 km... il faut le faire !) Comme de bien entendu, on peut aussi soupçonner qu'il ne s'agit là que de ce que ces mêmes autorités ont bien voulu faire croire au reste du monde. Il n'empêche que, raisonnablement, l'actualité de ces années prêche en faveur de la première solution. Jusqu'ici, il faut bien avouer que mis à part l'éventualité de certaines opérations secrètes,
toute enquête digne de nom faisait défaut. La thèse même d'une météorite est accréditée par dépit, voire par ignorance et basée sur une forme d'a priori très regrettable sur le plan scientifique puisque cela revient à dire : "cela doit être une météorite parce que c'est ce qui correspond le mieux à nos connaissances actuelles et que l'on ne voit pas ce que cela pourrait être d'autre". On voit évidemment toutes les limites d'une telle affirmation. Mais il faut aussi reconnaître que l'époque concernée dispose de peu d'alternatives. L'hypothèse extraterrestre ne sera évoquée qu'en 1947, l'époque à laquelle Kenneth Arnold fut le premier à parler de "soucoupes volantes", non que les OVNI ne se soient manifestés auparavant mais bien parce qu'ils n'avaient pas encore été réellement ni médiatisés ni étudiés. La comparaison avec une explosion atomique se fera dans ce même cadre d'intervention extraterrestre post-45 ou par simple rapprochement entre les effets constatés. Le glissement entre la météorite et la comète ou l'astéroïde ne se fera également qu'ultérieurement lorsque les perceptions astronomiques seront plus affinées. Quand on considère d'autres expéditions, nettement plus éloignées de la date des faits et disposant de moyens techniques nettement supérieurs, on voit que l'on retombe presque invariablement sur les travers du passé. Ainsi les recherches effectuées dans le lac Cheko sont-elles très pertinentes et
méritoires mais quel sens ont-elles réellement alors que l'on ignore toujours aujourd'hui si le lac en question existait déjà avant 1908 ou pas ? Le fait que l'on ait parlé de poussière cosmique en cet endroit pour préciser immédiatement après que celle-ci pouvait se trouver en tout autre endroit du globe nous semble assez révélateur du peu de consistance des recherches effectuées jusqu'ici, en dépit du recours à des technologies très avancées. Mais dans ces conditions, comment pourrait-on jamais prétendre trouver un jour la solution de cette énigme centenaire ? L'éloignement chronologique croissant de jour en jour, n'avons-nous pas ipso facto de moins en moins de chances de résoudre le problème ? Le seul moyen d'arriver au bout de nos peines semble bien résider dans une étude méthodique, minutieuse, approfondie de chaque hypothèse, si farfelue soit-elle et d'étudier chacune d'elles en tentant au finish de trouver des éléments corroborants, plausibles, probants et indiscutables. Assurément, s'atteler à une telle tache paraît insurmontable. Mais en l'occurrence, notre patron nous rétorquerait que "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"... Nous allons donc commencer par dresser un tableau récapitulatif des différentes hypothèses avancées jusqu'ici. SUITE DU DOSSIER (à venir) - GRANDES AFFAIRES
UFOLOGIQUES - ACCUEIL
Mais il ne rapporta aucun fragment de météorite, ne fit état d'aucun cratère, ne remarqua rien de ce que les autres expéditions mirent en évidence, pas de sphérules, pas de radioactivité, pas de mutations, rien.Que conclure de cette expédition ?