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Chronologie de l'affaire RoswellAvant d'aller plus loin, nous allons reprendre la chronologie de l'affaire Roswell telle qu'elle apparaît dans le premier site obtenu par recherche dans Copernic. Il s'agit de la page : http://www.dromy.com/vivi_labine/roswell2.html et le texte ne nous appartient donc pas. Ce texte est intéressant à titre d'édification sur le déroulement des faits mais aussi parce qu'il corrobore, à première vue du moins, ce qui a été dit précédemment par notre enquêteur. Nous publions nos commentaires en gras et en bleu. 2 juillet 1947
Mercredi, aux alentours de 21h30, à la
tombée de la nuit, un violent orage
éclata près de la petite ville de Corona située à une
centaine de kilomètres de Roswell. (NDLR :
Ceci corrobore deux points avancés par notre enquêteur : il y aurait
bien eu un orage et la base aérienne est située à une centaine de
kilomètres de là. Comme on l'a vu, ce point revêt une certaine
importance). Au même moment plusieurs témoins (M et Mme
Dan Wilmot, William Woody et son père)
observèrent dans le ciel un objet brillant qui volait à grande
vitesse vers le nord-ouest, cela fait une semaine que des
observations de disques volants ont lieu dans tout le
Nouveau-Mexique. Le fermier William "Mac" Brazel,
dont le ranch se trouve au nord-ouest de la ville,
entend une violente déflagration,
différente du tonnerre d'après lui.
(NDLR : ces premiers points sont très
intéressants car non seulement il y est fait état de plusieurs
témoins en ce qui concerne une nuit orageuse, mais également d'une
explosion qu'ils attribuent à autre chose qu'un coup de tonnerre.
L'objet est décrit comme se déplaçant à grande vitesse, ce qui
malgré la valeur subjective supposerait de nature à pouvoir éliminer
toute sorte de ballon. Enfin, on mentionne aussi l'existence
de nombreuses autres observations d'OVNI dans la région pendant
toute la semaine qui a précédé les faits. Si l'on ajoute à
cela les observations de Kenneth Arnold le mois d'avant et les
autres observations réalisées en d'autres endroits, on peut
pratiquement parler de "vague d'OVNI's". Sur base de ce premier
point de chronologie, nous sommes donc théoriquement bien obligés de
donner raison à notre enquêteur lorsqu'il suppose que la base de
Roswell devait avoir aperçu les OVNI en question. Nous pouvons
bien sûr nous tromper, mais il nous semble que si une base militaire
atomique américaine, considérée unanimement comme "de premier
plan", en pleine guerre froide et en pleine opération secrète, ne
scrute pas le ciel, notamment à l'aide de ses radars (surtout en
sachant que des ballons survolent le ciel en plein orage) on se
demande qui le fera ! On rappellera que les ballons Mogul
étaient eux-mêmes équipés de réflecteurs radar. Par
contre, nous ne pouvons pas attester de ce que d'éventuels OVNI
soient perceptibles au radar. En effet, de nombreuses
observations ultérieures ont pu démontrer que les OVNI n'ont pas
toujours été détectés de cette manière, loin s'en faut et il s'agit
d'ailleurs d'une bizarrerie. A l'époque actuelle, on ne
s'étonne toutefois plus guère de ce point étant donné l'existence
avérée d'appareils furtifs. 3 juillet 1947Dès le lendemain, au petit matin, Brazel découvre sur ses terres un amas de débris provenant d'un objet qu'il ne peut identifier et que son troupeau de moutons refuse de traverser. Après avoir récupéré quelques morceaux de ces débris, il va les montrer le soir même à ses voisins, Floyd et Loretta Proctor. Brazel leur propose de venir voir le site avec eux, mais c’est loin, il est tard et ils déclinent l’invitation. (NDLR : on ne s'étonnera pas outre mesure que Brazel ne puisse pas identifier la provenance des débris - dont nous ne savons encore rien sur base de cette chronologie à ce stade - qu'il s'agisse d'un ballon-sonde météorologique, d'un projet top secret ou d'une soucoupe volante, il lui est pratiquement impossible de reconstituer visuellement l'objet sur base de ces seuls éléments qu'il n'a bien évidemment pas l'habitude de rencontrer. Nous noterons le comportement des moutons en rappelant que, bien souvent, les animaux "sentent" certaines choses qui nous échappent, mais - pour l'instant en tous cas - cela ne nous mène pas loin et on ne peut considérer cela que comme une bizarrerie supplémentaire qui n'atteste en aucune manière une provenance extraterrestre. Le témoin considère cependant les débris en question comme assez étranges que pour en aviser ses voisins. Dès lors, on peut commencer à se poser des questions s'il ne s'agit effectivement que de pièces en bois ou en caoutchouc. Mais cela n'en fait toujours pas des éléments venant d'une "soucoupe volante".) 6 juillet 1947Le dimanche 6 juillet, il décide de se rendre à Roswell avec un échantillon des débris afin de les montrer au shérif George Wilcox. Ce dernier, intrigué par les débris décide d'appeler la base militaire de Roswell Army Air Field (le seul groupe de bombardiers atomiques à l’époque : c’est l’élite de l’armée de l’air américaine). Trois officiers arrivent assez vite afin de voir les débris, il s'agit du colonel William Blanchard, commandant de la base, du major Jesse Marcel, officier de renseignement et du capitaine Sheridan Cavitt du service de contre-espionnage.
Après avoir vu les débris, ils retournent à leur base militaire en
emportant quelques uns des débris apportés par Brazel. Le colonel
William Blanchard ordonne au commandant Jesse Marcel, d'aller voir
les lieux. Marcel se fait accompagner par le capitaine Sheridan
Cavitt et Mac Brazel. Ensuite, Blanchard en réfère à son supérieur
hiérarchique, le général Roger Ramey. Ce dernier alerte à son tour
le Pentagone. Les débris sont immédiatement envoyés à Washington
puis à la base de Wright Field dans l'Ohio. Pendant ce temps, Brazel,
Marcel et Cavitt se rendent au fameux ranch. Mais comme la nuit
commence à tomber, ils décident de remettre au lendemain leur
mission. Ce soir là, Brazel leur montrera une grosse pièce qu'il a
ramené à sa ferme. Jesse Marcel n'y releva aucune présence
radioactive à l'aide d' un compteur Geiger.
(NDLR : cette partie de la chronologie des faits est précieuse,
même si elle ne prouve toujours rien. En effet, trois jours
ont passé, les voisins ont été avisés et la logique veut qu'ils
aient été aussi étonnés que Brazel à l'égard de ces débris. On
persiste dans le besoin d'en savoir plus à leur sujet ou d'en
référer à plus instruit. C'est ce qu'ils font en contactant
d'abord le shérif et ce bien que nous soyons un dimanche. Ce
dernier est lui-même intrigué au point d'en référer immédiatement à
la base militaire. On peut rejoindre une nouvelle fois l'avis
de notre enquêteur en nous disant que le shérif n'aurait
certainement pas agi de la sorte s'il n'avait pu voir que des
"éléments insignifiants, en matériaux classiques et rudimentaires".
Ensuite, il est dit que trois officiers arrivent assez vite.
Comprenons nous bien ici : nous ne savons pas exactement ce qu'il
faut entendre par "assez vite" mais on peut supposer une réaction
rapide de la base qui, c'est vrai, a été sollicitée par un shérif et
non plus un civil. Celle-ci n'envoie pas un "plouc" mais bien
trois officiers. On s'aperçoit alors qu'il s'agit ni plus ni
moins que d'un colonel, lequel est aussi commandant de la base
(essayez donc de faire venir un colonel un dimanche pour des bouts
de bois et des morceaux de caoutchouc...), un major (officier de
renseignement nous dit-on, et d'un capiston. Avouons que ce n'est
vraiment pas mal comme délégation !) De toute évidence, la base
a répondu à l'appel du shérif en accordant une importance manifeste
à la découverte de Brazel. L'importance accordée se trouve
renouvelée lorsque ledit colonel décide d'envoyer deux hommes, le
major et le capitaine sur place, afin de se rendre compte par
eux-mêmes. Le commandant va plus loin dans les décisions
puisqu'il en réfère encore à son supérieur qui n'est autre que le
général Ramey. Franchement, si les choses n'étaient pas très
importantes, pourquoi aurait-on dérangé tout ce beau monde ?
Ici, en l'occurrence, il n'y a probablement que Sa Sainteté Le Pape
qui n'a pas été avertie ! Et puis vlan ! Comme si cela ne
suffisait pas, le Pentagone est lui aussi averti. (tout cela pour
des débris très quelconques ?) 7 juillet 1947Les deux militaires passent leur journée à inspecter le site et à remplir leurs deux véhicules de débris. Le soir, les deux hommes rentrent séparément, chacun dans sa voiture, pleine de débris. Lors du retour à la base, Marcel fait une halte chez lui vers 2h00 du matin. L'incident lui semble assez extraordinaire pour qu'il montre les débris à sa femme et à son fils. Des débris qui selon lui, sont les vestiges d'une soucoupe volante. Ils examinent les débris étalés sur le sol de la cuisine, selon Jesse Marcel Junior, son père était très excité par sa découverte. (NDLR : ici, pour la première fois, il est question de soucoupe volante. Mais il faut noter que cela provient de l'un des officiers dépêchés par le commandant ce qui est particulièrement remarquable ! Il y a donc confirmation de ce que soit les officiers de la base en question sont de vulgaires idiots puisqu'ils attribuent des éléments rudimentaires à une soucoupe volante soit il y a bien des pièces plus curieuses que ce que l'on prétend. L'excitation de l'officier face à sa famille est aussi révélatrice, elle confirme l'étrangeté de la découverte mais laisse aussi supposer que les éléments présentés ne proviennent pas d'un ballon Mogul.) L'étau semble se resserrer ! 8 juillet 1947Le matin, aux alentours de 6h00 du matin, le major Marcel et le capitaine Cavitt font leur rapport au colonel Blanchard au sujet de ces débris. A 7 h 30, il organise une réunion avec les principaux officiers de la base afin de discuter de l'affaire des débris. le colonel Blanchard prend 3 décisions: tout d'abord, il ordonne au major Edwin Easley de placer des postes de garde sur les routes accédant au champ de Brazel et tout simplement, d'en prendre le contrôle. (NDLR : on a beaucoup de mal à croire que le commandant de la base demanderait une telle protection pour de simples bouts de bois et de caoutchouc, même s'ils proviennent des ballons Mogul. En effet, qu'apprendraient des espions de puissances étrangères devant de telles pièces ? Comment les ballons sont construits ? Cela constitue t'il vraiment un secret d'état ? Non ! Il faut plutôt supposer, à tout le moins, qu'il existe des choses compromettantes ou sensibles dans les débris. On peut imaginer des appareils d'enregistrement avec leurs contenus. Même pour 1947, il doit s'agir de matériel plutôt sophistiqué puisque destiné à épier l'URSS au niveau de ses missiles balistiques. Face à cela, on peut cette fois comprendre que Brazel s'interroge et s'étonne, qu'il veuille saisir les autorités, même s'il ne s'agit pas des débris d'une soucoupe volante et que la confusion est éventuellement possible. Mais dans ce cas, il faut reconnaître qu'il y a eu mensonge sur la nature réelle des débris et que l'on a voulu occulter celle-ci.)
Le major Easley leur affirme que le site a été photographié et commence le ramassage de tous les débris. A la fin de la visite, Cavitt dit à son assistant Rickett de tout oublier et de ne jamais parler de cette visite.
Le soir même le général Ramey, commandant du 8eme district aérien Forth Worth, fait diffuser un démenti disant que les débris sont ceux d'un ballon-sonde. La presse est convoquée sur les lieux le soir même. Les militaires tout en montrant les débris exposent l'explication officielle : "la supposée soucoupe volante n'était en réalité qu'un simple ballon-sonde". Cette version fut confirmée par Irving Newton, un officier météo qui défendit l'hypothèse du ballon atmosphérique. Mais comme le soulignait le général DuBose peu de temps avant son décès, l'histoire du ballon-sonde, racontée pour expliquer l'origine des matériaux récupérés, n'est qu'une invention pour détourner l'attention de la presse. (NDLR : sur base de cette partie de la chronologie, les choses deviennent évidentes. Nous avons déjà fait la démonstration de ce qu'il ne pouvait pas s'agir d'un ballon-sonde. Le comportement du général est donc absolument mensonger. De plus, il est déjà fait état de pressions sur les témoins afin de les faire taire. Inutile de dire que la théorie de notre enquêteur ne se démentit pas.) 9 juillet 1947Le démenti de Fort Worth fait les gros titres de tous les journaux américains. A partir de ce moment, les journaux américains vont tourner les témoignages de soucoupes en ridicule. NDLR : n'importe qui s'intéressant de près ou de loin au phénomène OVNI sait parfaitement bien que le sujet est beaucoup moins ridicule qu'il paraît aux yeux de certains. Le fait même de tourner les témoignages d'observations en ridicule constitue une espèce d'arme pour ceux qui veulent s'en prémunir. Pour les idiots, c'est ridicule car ce genre de pensée les dépasse. Ce n'est pas le genre des militaires US. Mais leur but a été de jeter le ridicule sur les personnes qui s'intéresseraient de trop près à ces affaires afin, justement, de tenter de les garder à distance. Nous savons tous qu'il serait extrêmement prétentieux et rétrograde de croire que l'homme serait le seul être intelligent et que la terre serait la seule planète habitée dans un univers dont les dimensions dépassent notre imagination. Par contre, il est beaucoup moins sûr que les habitants d'une autre planète puissent nous rendre visite et l'aient fait un jour. D'après nos connaissances actuelles, notre avancement technologique et scientifique supposé, cela ne serait guère envisageable. Mais ces mêmes connaissances et avancement ne dépendent-ils pas justement de ces mêmes militaires US et de ce qu'ils veulent bien révéler au monde ? Dans ce cas, la précédente affirmation ne serait-elle pas à revoir ? Voilà un problème en boucle, qu'il nous faudra aussi démêler. SUITE DU DOSSIER - GRANDES AFFAIRES UFOLOGIQUES - ACCUEIL - SOMMAIRE ROSWELL |