Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

L'Univers est immense, pratiquement infini. Mais le monde est petit. Très petit !

Combien de fois avons-nous, vous et moi, l'occasion de le dire en constatant certaines coïncidences qui ont parsemé nos vies, dans un bel ensemble parfaitement incroyable et pourtant vrai ? Je ne fais évidemment pas exception à cette règle, vous vous en doutez. Mais ce dont vous êtes certainement loin de vous douter (et j'en étais moi-même très loin aussi), c'est à quel point !

Ainsi, ce n'est qu'avec le recul de bien des années, après bien des recherches et des explorations aux confins de l'étrange que j'ai pu comprendre, à mon grand étonnement, que pratiquement tous les éléments dont j'avais besoin pour mes recherches sur l'étrange et l'inexpliqué (en tous cas une grande partie) m'ont été présentés, sans que je m'en aperçoive, pratiquement à la queue-leu-leu, subrepticement, peut-être pour me narguer, me mettre au défi, à moins qu'il ne s'agisse d'un clin d'œil du destin, ou encore un schéma préconçu que je n'ai pas eu la possibilité de comprendre illico par manque d'expérience, de clairvoyance ou... d'esprit d'à-propos. À moins que, tout simplement, le moment n'était pas encore venu. Le (long) chapitre que je vais à présent vous proposer va très probablement vous étonner car nous allons sortir, dans un premier temps tout du moins, très nettement du cadre habituel de nos recherches au CERPI. Nous allons même - dans quelques instants (en fait, à la page suivante) nous installer confortablement dans le domaine musical, ce qui - je l'espère - aura au moins l'avantage d'agrémenter votre visite (et peut-être vous rappeler des souvenirs de jeunesse...) Alors, allons-y gaiement !

Je suis né à Bruxelles, vous le savez théoriquement déjà. C'est ma ville de cœur, celle où j'ai habité durant bien des années. Mais ce n'est pas la seule. En effet, mes parents étaient très divisés quant à leur lieu de résidence. Ainsi, ma mère ne jurait que par la capitale belge tandis que mon père ne voulait entendre parler que de la campagne. Et plus précisément celle de la petite ville hennuyère (= du Hainaut) de Lessines, où il avait vu le jour (c'était toutefois aussi le cas de ma mère). Vous aurez donc compris que malgré mon nom à consonnance flamande, je suis issu d'un milieu fondamentalement wallon-picard. (Proche du Ch'ti des Français).

Tout cela n'aurait finalement que peu d'importance si cela n'avait entraîné une multitude de déménagements qui me voyaient tantôt sur les terres de Manneken Pis ou de l'Atomium et tantôt sur celles de Magritte, le célèbre peintre surréaliste. est évident qu'à cette époque, sortant à peine de l'enfance, le peintre m'intéressait fort peu et j'étais loin de m'imaginer que l'une de ses peintures, "l'Empire des Lumières", allait inspirer William Friedkin en personne (le réalisateur du film-culte "L'Exorciste") pour la fameuse scène de l'arrivée du prêtre devant la maison de la possédée, incarnée par Linda Blair, scène qui allait elle-même induire l'affiche du film incontournable ! Lorsque nous fûmes en âge d'aller le voir au cinéma (mais oui : L'Exorciste, pas Magritte, voyons !), mon copain (et voisin) Daniel, nous n'avons pas raté l'occasion et cela pourra d'ailleurs faire l'objet d'une anecdote savoureuse que je raconterai ailleurs.

Et comment aurais-je pu m'imaginer que ledit Daniel - qui ne semblait pas spécialement disposé pour ce genre de vie - allait embrasser une carrière militaire dans laquelle il allait d'ailleurs gravir les échelons pour se retrouver (aux dernières nouvelles) au grade d'adjudant-chef, en étant parti tout en bas de l'échelle, comme simple soldat ? Petite précision : il fut affecté à une base aérienne d'importance et son aide aurait pu m'être précieuse lors de la vague d'OVNIS sur la Belgique, sait-on jamais ?


Toujours est-il, pour la petite histoire, que son père était chauffeur de bus et que, là aussi, j'étais très loin d'imaginer que j'allais suivre ses traces et, bien des années plus tard, me retrouver moi aussi au volant de l'un de ces monstres ! Hé, voilà qui n'est qu'anecdotique, bien sûr ! Mais attendez, car ce n'est qu'un timide début :
la suite va vous couper le souffle !

Poursuivons d'ailleurs dans ce premier filon pour dire que Daniel avait lui-même un autre copain, qui était également son voisin (par conséquent il était aussi le mien), que nous appellerons A., dont le père avait été coureur cycliste. Contre toute attente, A. allait faire carrière dans la police et, bien des années plus tard, nos chemins allaient se croiser dans la fameuse affaire d'Arc-Wattripont ! Comme coïncidence, il était assez difficile de faire mieux. Pouvais-je aussi me douter, lorsque nous étions sur les bancs de l'école (D'abord l'École moyenne de Lessines, ensuite l'Athénée Royal de Lessines) qu'un autre camarade de classe allait, quant à lui, s'engager dans la gendarmerie d'alors et se retrouver plus tard dans le même bureau que A. et que nos chemins allaient également se croiser dans cette même affaire d'Arc-Wattripont ?

A ce propos, il y eut tout de même une forme de justice car cette ancienne camaraderie, doublée du comportement inqualifiable d'une chaîne télévisée, me fut bien profitable, une trentaine d'années plus tard, car l'un comme l'autre se démenèrent pour m'aider dans mon enquête et je leur dois un fier coup de chapeau ! Mais tout ceci n'est encore qu'amusettes, vous allez voir ! Si vous êtes amateur de coïncidences et de synchronicités, vous allez être servis jusqu'à plus soif !

Qui plus est, nous allons pouvoir le faire dans un contexte largement musical, et non des moindres !

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