Centre d'Etudes et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

 la maison de Milmort.  Lui trouvez-vous un aspect inquiétant ?

L'affaire Milmort

Fin 2004, un mois avant les fêtes en fait, le CEPI. a été sollicité pour répondre à une affaire concernant notre chapitre sur "la mémoire des murs". Une de plus serait-on tenté de dire puisque ce sujet semble délier les langues et démontrer à souhaiter que l'évolution technologique et scientifique n'a nullement enrayé les manifestations réputées surnaturelles, même dans notre pays. Mais alors, direz-vous, pourquoi relater cette affaire plus qu'une autre, pourquoi mettre cette enquête en avant si elle ne fait que figurer au milieu de la multitude ?
Tout d'abord parce que, le fait mérite d'être signalé, hantise ou pas, les personnes qui nous ont contactés étaient très sympathiques et nous ont donné autorisation inconditionnelle et totale de faire figurer le déroulement de cette enquête dans nos pages. Ce n'est pas le cas pour tout le monde et cela peut se comprendre. Dans ce genre d'enquêtes, il est inévitable d'avoir à fouiller dans des domaines qui touchent à l'intimité, une visite du domicile - visite assez complète faut-il le préciser - s'impose et beaucoup de gens répugnent tout naturellement à ce qu'un étranger "vienne soulever le couvercle de ses casseroles", même sous le couvert du secret professionnel. Une autre raison réside dans le fait que nous nous sommes très rapidement aperçus que l'affaire présentait de très nombreuses ramifications dont l'intérêt culturel était indéniable et que sa présence dans le site du groupe ferait bonne figure. Enfin, outre la multitude de détails parfois croustillants que vous aurez l'occasion de lire dans le compte-rendu qui va suivre, on trouvait non seulement un grand nombre de phénomènes décrits (déplorés) et un parallélisme notoire entre deux pôles radicalement opposés : celui du parfaitement explicable scientifiquement et logiquement et son vis-à-vis, celui du manifestement surnaturel. Mais encore fallait-il y voir clair, faire la part des choses, se documenter d'abondance, s'imprégner du sujet et, en finalité, (tel est bien le but évidemment), pouvoir y apporter une solution !

Description des phénomènes

La façon dont les époux F - G s'adressent à nous est déjà un peu mystérieuse. Leur mail nous arrive vide. Nous savons tout au plus qu'il s'agit d'un problème de "mémoire des murs" parce que l'objet du mail le précise et nous connaissons l'adresse de l'expéditeur mais c'est tout. Bien que le problème puisse s'expliquer tout simplement par une question d'incompatibilité au niveau des scripts employés ou d'un problème très quelconque de messagerie, le fait ne sera porté à notre connaissance qu'ultérieurement mais, précisément, il y a de nombreuses perturbations dans les télécommunications du côté de l'expéditeur, en dépit de cette explication rationnelle. On entend des voix dans les communications téléphoniques, dans le GSM, dans les enceintes de l'ordinateur et, phénomène plus curieux encore, une "espèce de musique" sort des radiateurs, si l'on peut toutefois s'exprimer ainsi.
Vous l'avez compris, nous avons fini par réussir à entrer en contact avec les personnes dont il est ici question et, a priori, il n'y avait dans leurs doléances rien de bien surnaturel :

• dépression profonde
• perte de cheveux
• perte de goût
• angoisse intense
• impression d'étouffement
• tensions et disputes conjugales
• séparation

...tout ceci dépendait en fait essentiellement du domaine médical, lequel n'est pas de notre ressort (ce que nous avons bien pris soin de signaler afin d'éviter toute possibilité de malentendu) et du domaine conjugal et strictement relationnel dans lequel nous n'avons pas à nous immiscer. La suite devait tout de même nous faire tendre un peu plus l'oreille :

• apparition de bestioles d'une taille impressionnante
• objets qui se déplacent tout seuls
• objets qui se brisent tout seuls
• sensation de présence et "attouchements" invisibles
• photos présentant des impossibilités ou
• photos présentant des taches inexpliquées

...cela n'allait malheureusement pas être les seules choses que les époux aient à déplorer, loin s'en faut et vous comprendrez que, malgré l'autorisation que nous avons reçue de leur part, nous nous refusions à en faire état ici. Disons seulement qu'ils allaient faire l'objet d'une série de coups de malchance particulièrement extraordinaire, assez en tous cas pour se dire que "quelqu'un ou quelque chose" s'acharnait sur eux, mais quoi ou qui et dans quel but ?

L'un de nos praticiens fut donc contacté pour voir s'il accepterait de s'occuper de cette affaire et, comme il est de coutume en pareil cas, une petite enquête préliminaire allait avoir lieu. Il s'agissait d'une part de localiser l'endroit avec plus de précision, histoire de pouvoir "visualiser" et de recueillir un maximum de renseignements objectifs et subjectifs sur l'endroit et tout ce qui s'y rapportait.
Bien sûr, le nom de la localité elle-même, "Milmort", ouvre la porte à tous les sous-entendus ou jeux de mots macabres, mais le CERPI. ne peut s'attarder à de pareilles sottises. Pourtant, l'historique de la région (au sens large) est formel a ce sujet : guerres et batailles en tous genres s'y sont déroulées et il n'est pas à mettre en doute que le sol y ait connu de très nombreux décès par violences. Il a été porté à notre connaissance que la maison, dont les nouveaux propriétaires ont fait l'acquisition en 1994, avait servi d'hôpital militaire de fortune durant la dernière guerre mondiale. Revoilà donc une raison de plus aux plaies et bosses du passé, lesquels ne sont citées qu'en regard du même sujet de la mémoire des murs". Il faut d'ailleurs signaler aussi que les anciens propriétaires se plaignaient des mêmes phénomènes. Voilà qui devenait plus intéressant. Toutefois, c'est en localisant l'endroit sur la carte que nous avons fait un remarquable découverte : la maison dont il est ici question se trouve très précisément au centre d'un triangle formé par trois autoroutes toutes proches. Cet élément, qui fait immédiatement allusion a la possibilité d'une intervention diabolique (dans le contexte) allait se "vérifier" d'une part par un examen réalisé à partir du jeu de Tarots, d'autre part par l'étude des paramètres numérologiques des personnes impliquées.
Pour être plus complets, disons encore que les époux ont eu recours, avant de s'adresser au CERPI, à une voyante qui a conseillé de se débarrasser de la maison (sic !), de brûler des pastilles spéciales, de marcher pieds nus dans l'herbe, sans oublier de la payer pour ces balivernes, on s'en doute. Ils se sont aussi adressés à un mage, mais le prix demandé était à lui seul dissuasif (pour la petite histoire : 600 € avant de commencer !  Il y en a qui ne se peignent pas avec un clou. Bien avant cela, ils avaient aussi fait comme le font bon nombre de croyants et avaient demandé au curé du village qu'il vienne bénir leur demeure. Lors de cette bénédiction, le prêtre avait paraît-il connu un malaise en entrant dans la maison. Il n'avait pu aller plus loin que la première pièce de l'habitacle, avait quelque peu "bâclé" son ouvrage et, chose bizarre pour un représentant de l'église, conseillé de mettre du sel sous le paillasson de la porte d'entrée !
Entre temps, notre praticien avait examiné et accepté l'affaire, non sans avoir pu aussi visionner les photos fournies par le couple ce qui lui avait permis de remarquer, sur la façade de la maison, deux petits socles sur lesquels il devait y avoir eu, jadis, autant de petites statuettes probablement à l'effigie de la Vierge ou du Christ et qui ne s'y trouvaient manifestement plus. Lors du premier examen des photos, notre praticien eut une réaction sensitive (une espèce de série de frissons, il nous est impossible d'en dire plus pour la simple raison qu'il est très difficile de trouver les mots adéquats pour exprimer ce qu'une tierce personne dit avoir ressenti, alors qu'elle peut déjà difficilement l'expliquer elle-même).

Dès lors, les rôles allaient s'inverser et le praticien allait prendre la direction des opérations : les enquêteurs du G.E.S.O. (Ancien nom du CERPI, pour ceux qui suivent : nous rapatrions effectivement des pages des anciennes versions du site, lequel a connu plusieurs "mutations" au cours du temps) allaient s'occuper d'une part de glaner des informations supplémentaires tous azimuts, d'analyser les éléments mis à leur disposition avec toutefois le souci de l'objectivité scientifique, tandis que la praticien allait s'occuper de l'aspect éventuellement occulte de l'affaire. Les différents rôles allaient bien entendu être examinés eux-mêmes par des membres non impliqués et dotés du rôle d'arbitre. Somme toute, on pouvait dire qu'il y avait une "lutte" entre les deux clans, et de cette jouxte naîtrait la vérité. Bref : le rôle même du CEPI (idem que précédemment, chronoliquement, le groupe s'est appelé GESO, puis CEPI, puis CERPI et enfin CERPI-OFFICIEL) : recueillir les témoignages, les analyser, les expérimenter, les étudier et tenter de leur donner une explication, le postulat de base étant que tout peut s'expliquer scientifiquement, jusqu'à preuve du contraire et que si ce contraire est établi, il faut quand même encore l'analyser...

REMARQUES: Nous remercions tout particulièrement la famille F - G de nous avoir gracieusement donné l'autorisation inconditionnelle et totale en ce qui concerne la parution de cet article ainsi que des photos y afférentes. Avec le recul, nous avons toutefois préféré n'indiquer que les initiales, car le temps passe et...
"Le praticien", à propos duquel beaucoup se sont posé des questions, des années durant, est une connaissance de notre Président. Il ne fait pas officiellement partie du CERPI et demeure très mystérieux mais particulièrement efficace. Il est parfois aussi considéré comme notre Joker. A certains moments de l'existence du groupement, il est même intervenu comme "élément de la dernière chance" !

Afin de protéger ces personnes sympathiques, déjà assez tourmentées comme ça (voir notre récit) d'une publicité qu'ils ne souhaitent pas forcément, nous ne mentionnons pas leur adresse complète, ni aucune autre coordonnée telle que l'adresse e-mail.  En cas de réelle nécessité, vous pouvez vous adresser au CERPI qui transmettra le cas échéant en filtrant la correspondance (spam, publicités, virus, etc, seront automatiquement éliminés) et en jugeant de l'opportunité.  En ce qui concerne les sempiternels curieux et autres chasseurs de fantômes, nous sommes désolés de leur signaler qu'ils rentreraient chez eux bredouilles (le nécessaire a déjà été fait, il n'y a rien à voir !)

SUITE DU DOSSIER "MILMORT"