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Portes ouvertes aux démons : une certaine musique rock
La musique en elle-même n'a rien de diabolique. Beaucoup vous diront, à raison d'ailleurs, qu'il s'agit d'un langage universel, un moyen de communication (?) et, bien sûr, une source inestimable d'amusement. Dans le cas qui nous intéresse, celui d'une ""certaine musique rock", elle se distingue surtout par son caractère assez violent, saccadé, syncopé qui, indirectement, fait allusion à la violence et la suscite parfois chez les personnes influençables, comme on peut le remarquer notamment dans les discothèques (de la même façon que, inversement, les slows ont des connotations plus érotiques). Il est évident que ce n'est pas le but initial, intrinsèque. L'un chante la misère des bas quartiers, les difficultés relationnelles, des amours impossibles ou déçus, etc. les possibilités sont nombreuses, innombrables même et la musique rock n'a pas forcément des connotations diaboliques. Il s'agirait d'un jugement par trop hâtif et erroné.
Le phénomène (le rapport à la violence) s'accroît si on lui donne
plus de volume et si vous parlez de cela aux jeunes, nul doute qu'ils
prétendront que leur musique rock se doit d'être jouée fort ("adonf"). Mais toujours est-il que les démons ne l'entendent pas de cette oreille. Et parlons-en, justement, d'oreilles ! Cette musique tonitruante (ou Tony truande?) jouée souvent bien plus fort que de raison (mais nous comprenons !), qui assourdit, étourdit, participe à une autre perception des choses. Elle s'accompagne souvent, hélas, d'une consommation effrénée d'alcool quand il ne s'agit pas d'autres substances illicites qui ne sont pas seulement néfastes pour la santé mais diminuent aussi les facultés de jugement, de discernement, disons nos "facultés naturelles de défense par la raison". Voilà donc les jeunes rockers non pas possédés pour autant (la possession est une autre affaire) mais en tous cas plus vulnérables. Lors de concerts en plein air, attirés par une ambiance à couper au couteau comme des hyènes par la charogne, les démons n'ont besoin d'aucune invitation, même indirecte, ils peuvent travailler à l'aise, sur des sujets facilement influençables, principalement dans le mauvais sens et ces derniers auront, en prime, une foule de prétextes pour se disculper. Ajoutons encore à cela, bien que l'affaire soit controversée, que certains ont prétendu qu'il était possible, dans certains morceaux de musique passés à l'envers, d'entendre des messages démoniaques. Nous ne nous prononçons pas à ce sujet faute d'avoir pu l'analyser valablement pour l'instant (l'affaire est en cours). Nous serions seulement tentés de dire qu'il n'y a pas de fumée sans feu (de l'enfer). Force est de constater cependant que certaines paroles de chansons (ou devrions-nous dire "cris") prêchent nettement la violence, la débauche, la haine et une foule d'autres plaies qu'affectionnent bien entendu les démons. Comment ne pas entrer en symbiose dans ces conditions ? Vous trouverez ci-dessous quelques exemples représentatifs de connotations plutôt douteuses en matière d'interventions ou d'interactions démoniaques dans la musique rock. Mais nous ferons aisément la liaison avec la page précédente (consacrée à la planchette oui-ja) au moyen de l'illustration ici présente, montrant une guitare en forme de... oui-ja ! Étonnant, non ? ![]()
Bon ! Évidemment, on rétorquera peut-être que l'on dit ce qu'on veut dans les chansons, il reste tout de même que le goût est pour le moins douteux et l'image rendue à la jeunesse qui écoute ce genre de musique n'est pas supposée arranger les choses quant aux débordements auxquels on assiste parfois. Le nom d'emprunt "Alice Cooper" du chanteur Vincent Furnier, clamant ouvertement qu'il s'est consacré à Satan pour connaître la gloire et les richesses, est celui d'une sorcière anglaise du siècle dernier et la valeur du nom "COOPER" à partir d'une base alphanumérique où A = 100, B = 101.. vaut 666.
Un double 33 tours du groupe "Aphrodite's Child", paru au début des années 70, (dont les membres Démis Roussos et Vangélis Papathanassiou sont toujours très connus) avait pour titre "666". Le groupe pop "Genesis", dont faisaient partie les chanteurs et musiciens Peter Gabriel et Phil Collins, a introduit ce nombre dans ses textes. Peter Gabriel est l'auteur de la bande originale du film blasphématoire du réalisateur M. Scorcese :"la dernière tentation du Christ"..
Au cours de la session d'enregistrement du disque, un trouble se fit sentir chez les membres du groupe quand il fallut régler une facture de garage d'un montant de 666 £ suite à un accident automobile... Nous parlions de coïncidences ! Remarquez aussi l'esthétique de la pochette, la jolie frimousse de la personne représentée, est-ce que cela ne fait pas tout un programme pour qui aurait envie de "s'amuser sainement"?
Le chanteur de Hard Rock Marilyn Manson est reconnu dans sa profession à l'échelon mondial depuis la sortie de son album "Antichrist Superstar" en 1996. Des milliers de sites et de pages perso sur le Web lui sont dédiées.
La compagnie de production discographique "Road Runner" employait systématiquement, dans la limite des combinaisons possibles, le nombre 666 comme préfixe numérique des références de disques vinyle, au point de rebaptiser la face "A" par "6", et la face "B" par "66".
De manière parfois dissimulée mais souvent évidente, de nombreuses pochettes de disques comportent le nombre 666 dans un motif de décor. Ainsi, sur son album "against" paru en septembre 98 chez Road Runner, le groupe "SEPULTURA" affiche un logo composé d'un cercle contenant 3 figures en étoile représentant le chiffre 6 et faisant apparaître à première vue une forme de croix de type celtique.
Affiche à Vichy : vendredi saint 2003 Un groupe de rock français a pour nom "666". En Février 98, le titre "alarma" est classé n° 1 des hits club et N° 4 au Hit parade général. Le groupe aura au cours de l'été 98 jusqu'à 3 titres classés dans le top 50. Le titre de leur premier album a pour titre "PARADOXX", la combinaison alphanumérique de la séquence "OXX" correspond au nombre 666 et pour ne citer que les productions les plus connues du grand public... Dernier titre paru en janvier 2001 : "who's afraid of" ("qui a peur de..."). En février 97, M6 rediffuse le clip "Psyche
rock" de P. Henry où s'affiche sur un compteur à 6 chiffres, au
cours de séquences vidéo incrémentées, et dans leur ordre
chronologique les nombres suivants : "000000", "000666", "999999",
"000000", "000001". L'album "666 Motor Inn" du groupe "Satanic Surfers" sort en mars... On peut voir au verso du CD, un blason peint sur la portière d'une limousine américaine représentant un diable tenant un bouclier décoré d'une croix renversée et entouré de flammes ! Commentaires du CERPI : bien sûr, on peut (et il faut !) relativiser et ne pas voir le mal partout. Il s'agit, pour bon nombre de jeunes, de se donner des genres, de se faire peur comme d'autres célèbrent Halloween, ou peut-être même d'effrayer "pour rire" ou même plus sérieusement (comme certains blousons noirs écumaient jadis les rues en roulant des mécaniques) et tout ceci ne va pas plus loin, bien que, encore une fois, cela puisse être discutable en matière de choix, de présentation, de moralité, etc. Notre but n'est pas ici de critiquer ces manifestations que d'aucuns jugeront pour le moins étranges, mais bien, rappelons-le, de souligner le fait qu'il s'agit là bel et bien de portes ouvertes aux démons.
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