Centre d'Etudes et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Portes ouvertes aux démons : une certaine musique rock

Cela vous étonnera sans doute de voir la musique rock figurer parmi les possibilités d'ouvrir la porte aux démons ! Pourtant, il suffit de réfléchir un peu.

La musique en elle-même n'a rien de diabolique. Beaucoup vous diront, à raison d'ailleurs, qu'il s'agit d'un langage universel, un moyen de communication (?) et, bien sûr, une source inestimable d'amusement. Dans le cas qui nous intéresse, celui d'une ""certaine musique rock", elle se distingue surtout par son caractère assez violent, saccadé, syncopé qui, indirectement, fait allusion à la violence et la suscite parfois chez les personnes influençables, comme on peut le remarquer notamment dans les discothèques (de la même façon que, inversement, les slows ont des connotations plus érotiques). Il est évident que ce n'est pas le but initial, intrinsèque. L'un chante la misère des bas quartiers, les difficultés relationnelles, des amours impossibles ou déçus, etc. les possibilités sont nombreuses, innombrables même et la musique rock n'a pas forcément des connotations diaboliques. Il s'agirait d'un jugement par trop hâtif et erroné.

Le phénomène (le rapport à la violence) s'accroît si on lui donne plus de volume et si vous parlez de cela aux jeunes, nul doute qu'ils prétendront que leur musique rock se doit d'être jouée fort ("adonf").
Empressons-nous directement de signaler que nous n'avons absolument rien contre la musique rock, que du contraire (et le patron l'apprécie d'ailleurs tout particulièrement !) Mais au regard de ce qui vient d'être dit, on ne peut pas encore vraiment parler d'ouverture de porte, mais seulement d'une ambiance propice.
Hélas, il y a beaucoup plus (et disons aussi que, fort heureusement, ce n'est pas le cas pour tous les groupes ou interprètes !). Ainsi, de nombreux groupes rock ont manifestement des accointances avec le fameux signe 666, le signe de la bête. Comme signe de ralliement on ne fait pas mieux. Arborer ostensiblement le chiffre peut sembler dérisoire, une simple extension humoristique de la fameuse "route 66" (qui est aussi un single des Stones, jadis assimilés aux "méchants" alors que les Beatles étaient les "gentils"), un nombre, une suite de chiffres parmi tant d'autres. C'est tout de même aussi une drôle d'idée à moins de n'avoir aucune connaissance de la signification du nombre en question (ce qui est possible vu l'âge des sujets tout en étant douteux vu la filmographie et la bibliographie existantes).

Mais toujours est-il que les démons ne l'entendent pas de cette oreille. Et parlons-en, justement, d'oreilles ! Cette musique tonitruante (ou Tony truande?) jouée souvent bien plus fort que de raison (mais nous comprenons !), qui assourdit, étourdit, participe à une autre perception des choses. Elle s'accompagne souvent, hélas, d'une consommation effrénée d'alcool quand il ne s'agit pas d'autres substances illicites qui ne sont pas seulement néfastes pour la santé mais diminuent aussi les facultés de jugement, de discernement, disons nos "facultés naturelles de défense par la raison". Voilà donc les jeunes rockers non pas possédés pour autant (la possession est une autre affaire) mais en tous cas plus vulnérables. Lors de concerts en plein air, attirés par une ambiance à couper au couteau comme des hyènes par la charogne, les démons n'ont besoin d'aucune invitation, même indirecte, ils peuvent travailler à l'aise, sur des sujets facilement influençables, principalement dans le mauvais sens et ces derniers auront, en prime, une foule de prétextes pour se disculper.

Ajoutons encore à cela, bien que l'affaire soit controversée, que certains ont prétendu qu'il était possible, dans certains morceaux de musique passés à l'envers, d'entendre des messages démoniaques. Nous ne nous prononçons pas à ce sujet faute d'avoir pu l'analyser valablement pour l'instant (l'affaire est en cours). Nous serions seulement tentés de dire qu'il n'y a pas de fumée sans feu (de l'enfer). Force est de constater cependant que certaines paroles de chansons (ou devrions-nous dire "cris") prêchent nettement la violence, la débauche, la haine et une foule d'autres plaies qu'affectionnent bien entendu les démons. Comment ne pas entrer en symbiose dans ces conditions ?

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples représentatifs de connotations plutôt douteuses en matière d'interventions ou d'interactions démoniaques dans la musique rock. Mais nous ferons aisément la liaison avec la page précédente (consacrée à la planchette oui-ja) au moyen de l'illustration ici présente, montrant une guitare en forme de... oui-ja ! Étonnant, non ?

Jimmy Page, propriétaire du manoir où vivait le mage sataniste Aleister Crowley, est un membre du groupe de musique rock "Led Zeppelin". Ce groupe chante par exemple: "Stairway to Heaven", (Ascenseur pour le paradis, avec un texte à plusieurs niveaux de compréhension - ésotérique - occulte - et finalement subliminale par codage électronique où l'on peut entendre : [...] A mon doux Satan... Je vis pour Satan... il vous sauvera en vous donnant le chiffre 666... (suit l'image du logo stylisé 666 de Jimmy Page).

Bon ! Évidemment, on rétorquera peut-être que l'on dit ce qu'on veut dans les chansons, il reste tout de même que le goût est pour le moins douteux et l'image rendue à la jeunesse qui écoute ce genre de musique n'est pas supposée arranger les choses quant aux débordements auxquels on assiste parfois.

Le nom d'emprunt "Alice Cooper" du chanteur Vincent Furnier, clamant ouvertement qu'il s'est consacré à Satan pour connaître la gloire et les richesses, est celui d'une sorcière anglaise du siècle dernier et la valeur du nom "COOPER" à partir d'une base alphanumérique où A = 100, B = 101.. vaut 666.

Aphrodite child 666Le chanteur allemand Klaus Nomi, mort du sida en 1983, auteur du hit "the cold song", résidait au n°666 d'une avenue New-Yorkaise. Ceci pourrait bien sûr être considéré comme une simple coïncidence. Nous nous bornerons à dire qu'il s'agit d'une coïncidence de plus.

Un double 33 tours du groupe "Aphrodite's Child", paru au début des années 70, (dont les membres Démis Roussos et Vangélis Papathanassiou sont toujours très connus) avait pour titre "666".

Le groupe pop "Genesis", dont faisaient partie les chanteurs et musiciens Peter Gabriel et Phil Collins, a introduit ce nombre dans ses textes. Peter Gabriel est l'auteur de la bande originale du film blasphématoire du réalisateur M. Scorcese :"la dernière tentation du Christ"..

Iron MaidenLe groupe pop de Hard rock "Iron Maiden" a émis un disque dont le titre anglais est "The number of the Beast" (signifiant "Le nombre de la bête" en français). Un de leurs albums produit en 1993 dont le titre est "The real dead one" comporte sur la pochette, dans un coin du décor, le nombre "666 FM", "Road to hell" ("la route pour l'enfer").

Au cours de la session d'enregistrement du disque, un trouble se fit sentir chez les membres du groupe quand il fallut régler une facture de garage d'un montant de 666 £ suite à un accident automobile... Nous parlions de coïncidences !

Remarquez aussi l'esthétique de la pochette, la jolie frimousse de la personne représentée, est-ce que cela ne fait pas tout un programme pour qui aurait envie de "s'amuser sainement"?

Black SabbathLe groupe pop de Hard-rock "Black Sabbath" a émis un disque dont l'un des titres anglais est "666". Et puis, "Black Sabbath" voilà encore un nom discutable pour un groupe, vous ne trouvez pas ?

Le chanteur de Hard Rock Marilyn Manson est reconnu dans sa profession à l'échelon mondial depuis la sortie de son album "Antichrist Superstar" en 1996. Des milliers de sites et de pages perso sur le Web lui sont dédiées.

Marilyn Manson

La compagnie de production discographique "Road Runner" employait systématiquement, dans la limite des combinaisons possibles, le nombre 666 comme préfixe numérique des références de disques vinyle, au point de rebaptiser la face "A" par "6", et la face "B" par "66".

 

 

De manière parfois dissimulée mais souvent évidente, de nombreuses pochettes de disques comportent le nombre 666 dans un motif de décor. Ainsi, sur son album "against" paru en septembre 98 chez Road Runner, le groupe "SEPULTURA" affiche un logo composé d'un cercle contenant 3 figures en étoile représentant le chiffre 6 et faisant apparaître à première vue une forme de croix de type celtique.

 

 

Marilyn Manson

Affiche à Vichy : vendredi saint 2003

Un groupe de rock français a pour nom "666". En Février 98, le titre "alarma" est classé n° 1 des hits club et N° 4 au Hit parade général. Le groupe aura au cours de l'été 98 jusqu'à 3 titres classés dans le top 50. Le titre de leur premier album a pour titre "PARADOXX", la combinaison alphanumérique de la séquence "OXX" correspond au nombre 666 et pour ne citer que les productions les plus connues du grand public... Dernier titre paru en janvier 2001 : "who's afraid of" ("qui a peur de...").

 En février 97, M6 rediffuse le clip "Psyche rock" de P. Henry où s'affiche sur un compteur à 6 chiffres, au cours de séquences vidéo incrémentées, et dans leur ordre chronologique les nombres suivants : "000000", "000666", "999999", "000000", "000001".
Voir un clip : http://www.youtube.com/watch?v=TKz4qVmUz84 Pour la petite histoire, notre administrateur principal utilisa ce morceau dans les années 80 comme générique de l'une de ses émissions radiophoniques sur Radio Lessines Inter (devenue "Radio Nostalgie") et sur la Station indépendante lessinoise (disparue). Serait-ce le signe que notre patron serait sataniste ? Évidemment non ! Cela signifie seulement qu'il était déjà branché sur l'étrange à l'époque. Normal; on était en pleine période gésotique.

L'album "666 Motor Inn" du groupe "Satanic Surfers" sort en mars... On peut voir au verso du CD, un blason peint sur la portière d'une limousine américaine représentant un diable tenant un bouclier décoré d'une croix renversée et entouré de flammes !

Commentaires du CERPI : bien sûr, on peut (et il faut !) relativiser et ne pas voir le mal partout. Il s'agit, pour bon nombre de jeunes, de se donner des genres, de se faire peur comme d'autres célèbrent Halloween, ou peut-être même d'effrayer "pour rire" ou même plus sérieusement (comme certains blousons noirs écumaient jadis les rues en roulant des mécaniques) et tout ceci ne va pas plus loin, bien que, encore une fois, cela puisse être discutable en matière de choix, de présentation, de moralité, etc. Notre but n'est pas ici de critiquer ces manifestations que d'aucuns jugeront pour le moins étranges, mais bien, rappelons-le, de souligner le fait qu'il s'agit là bel et bien de portes ouvertes aux démons.

Le simple fait d'évoquer les puissances des ténèbres, d'être provocant (même pour les démons), n'est-ce pas aussi jouer avec le feu ? N'est-ce pas quelque part s'identifier et donc entrer en harmonie ou "en communion", établir une forme de dialogue symbolique ou participer à des espèces d'incantations, même si elles ne sont pas réellement conscientes ?

La musique est finalement un ensemble de vibrations plus ou moins harmonieuses (et plus ou moins plaisantes aux oreilles) qui répondent souvent à un genre particulier, bien défini. Mais comme nous le savons, les vibrations sont importantes dans le domaine spirite car de la même manière que ces vibrations permettent les liaisons radiophoniques, de la même manière elles permettent à un récepteur (médium, ou tout innocent qui aurait suffisamment de sensibilité - de fragilité ?) de capter les émissions et même d'aller beaucoup plus loin. A partir du moment où l'on considère que ces vibrations constituent déjà un canal de transmission, a fortiori si le contexte est défini par le style de musique (avec volume et décor éventuel approprié, mouvement de foule, puissance de certains sentiments, etc.) si en plus les participants aux concerts (ou les simples auditeurs un peu déjantés) se trouvent dans un état second pour moult raisons, il devient facile de comprendre qu'une certaine musique rock peut devenir une porte ouverte aux démons.

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