Échelon (3)
3) Des groupements tels que le CERPI font-ils l'objet d'opérations
particulières de la part d'Échelon ou d'organisations similaires ?
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Il est absolument certain que le réseau Échelon s'intéresse à de nombreux domaines, parfois très différents,
avec une optique d'impact indirect qui a quelque chose d'imprévisible et d'étonnant. Nous oserions même utiliser le terme "tordu", ou "retors". Ainsi,
l'on sait de source sûre que ses cibles ont par exemple concerné la Croix Rouge, Amnesty International, le Vatican, Greenpeace, Soeur Thérésa,
Lady Diana et tant d'autres. De prime abord, on voit mal l'intérêt d'espionner ces institutions ou personnes. Mais si l'on se place du point
de vue des intérêts américains et que l'on analyse la question de manière pragmatique on aboutit à des conclusions plus évidentes. Amnesty International
gêne les USA car ceux-ci n'hésitent pas à implanter, même très loin de leurs bases, même dans nos pays occidentaux démocratiques, même en Belgique, des
lieux de torture qui leur procurent d'autres sources de renseignements, Greenpeace est un empêcheur de polluer en rond qui risquerait de coûter très cher à
la bannière étoilée en matière de reconversion industrielle, en outre Greenpeace prône le désarmement nucléaire. Soeur Thérésa au même titre que Lady Diana
ne peuvent (pouvaient) que militer contre l'utilisation des mines anti-personnel dont la suppression n'a toujours pas été ratifiée par les États-unis, lesquels
n'adhèrent toujours pas à Kyoto. A l'heure actuelle et d'après nos connaissances, l'espionnage du Vatican semble parfaitement justifié tant il contient de secrets
propres à bouleverser le monde entier. |
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Mais pour ce qui est du CERPI ou de groupements similaires ?
A priori, le réseau Échelon n'a aucune raison de s'inquiéter de l'existence et des agissements du CERPI et de ses collègues,
pas même eu égard aux présentes pages puisque le réseau n'a désormais plus rien de secret. Nos groupements ainsi
constitués sont bien trop modestes et leurs possibilités trop limitées, quant à leur sphère d'influence, ne semble t-elle pas
complètement hors propos par rapport aux intérêts américains ? Dans cette optique, parler d'une éventuelle surveillance
d'Échelon exercée sur le CERPI ou l'un de ses confrères semblerait s'apparenter à de la parano ou nous donner une
importance démesurée. Mais a priori seulement et l'un des principes fondamentaux du CERPI n'est-il pas précisément de se
méfier des a priori ? Essayons de creuser le sujet... |
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Parfois, au lieu de chercher midi à quatorze heures, il suffit d'un peu de
logique. Ainsi, si le réseau Échelon considérait l'existence de groupements tels que le CERPI comme quantités
négligeables, pourquoi s'intéresserait-il aux particuliers, aux illustres inconnus du commun des mortels qui auraient seulement
commis la faute de disposer d'un quelconque moyen de communication et de l'utiliser pour saluer Tonton Jules ou la
cousine Ernestine ? C'est donc bien que, dès le départ, Échelon fait feu de tout bois et considère à la base toute
information comme potentiellement utilisable. Nous ne doutons pas en revanche que les possibilités réelles du réseau,
pour ultra performantes qu'elles puissent être, ne peuvent malgré tout assurer un suivi systématique de toutes les
communications qui peuvent s'établir dans le monde. Cela représenterait évidemment un volume bien trop important.
En dépit des systèmes les plus sophistiqués, l'intervention humaine finit toujours par être requise et cela limite forcément
le champ d'action. (Mais est-ce encore vrai de nos jours ?) Il faut donc qu'interviennent des critères d'admission ou d'exclusion qui conditionnent la
poursuite des recherches ou leur abandon. La question devient dès lors la suivante : le CERPI "accrocherait-il" de
manière significative la fameuse branche de la NSA ?
En nous penchant sur cette question, nous avons été horrifiés d'en venir à la conclusion
que la réponse était affirmative !
N'oublions pas que le but initial d'Échelon résidait dans la surveillance des pays communistes. La chute du mur de Berlin, l'éclatement de l'ex-URSS et la
fin de la guerre froide ont changé la donne mais il est évident que les USA gardent toujours un oeil attentif du côté de Moscou et
de ses voisins. Or, mais il fallait le savoir et tous nos lecteurs ne le savent pas forcément, le CERPI doit ses origines au réseau Belgasites qui a aussi
été à la base de l'essor de New Belgaria, le premier portail belge vers la Bulgarie et
(par extension) les pays de l'Est. Certains de nos correspondants sont d'ailleurs originaires de ces pays (et nous n'avons qu'à nous féliciter de leurs
services !). Si l'on étudie la généalogie du CERPI, on trouve de nombreuses accointances avec la Russie ou d'autres pays jadis plutôt hostiles à l'Oncle
Sam. Le CERPI (alors qu'il s'appelait encore GESO) a étudié le phénomène de la Tungunska et ce
dossier n'est pas encore clos. Bien que le CERPI soit bien belge et francophone, il est assez difficile de parcourir de nombreuses pages du site sans y
trouver au moins une allusion à l'ennemi héréditaire des États-unis...
Mais ce n'est pas tout. |
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