Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

L'UNE DES PLUS GROSSES AFFAIRES DU CERPI :

L'AFFAIRE DE LA TOUNGOUSKA !


INTRODUCTION


Les faits

La Sibérie de la Tunguska, un paysage calme et étendu, jusqu'à ce que...En 1908 le coeur de la Sibérie orientale fut le témoin d'une explosion cataclysmique dont l'onde de choc fut ressentie à plus de 600 km de distance tellement la secousse fut violente. En un instant, un pays entier fut consterné, bouleversé, halluciné par un événement qui dépassait, par son ampleur, tout ce qu'un être humain pouvait imaginer. S'il s'agissait là d'un phénomène naturel, il était assurément sans commune mesure avec ce que l'humanité avait connu jusqu'alors, à moins peut-être de remonter dans les siècles, les millénaires...

Bien sûr, dès que ce fut possible, toute la communauté scientifique se pencha sur l'affaire, à commencer par les Russes ce qui constitue à la fois un avantage et un inconvénient pour la suite des choses, tout dépendant de l'optique dans laquelle on se place. Quantité d'études, extrêmement sérieuses, d'expéditions scientifiques à grands renforts de matériel sophistiqué et d'éminences grises furent menées et de nombreuses hypothèses furent formulées. Mais jamais on ne trouva la solution définitive de cette énigme. On pense aujourd'hui qu'un météorite de plusieurs dizaines de mètres de diamètre explosa en altitude, engendrant un souffle et des effets magnétiques qui, comme nous allons le voir, dévastèrent tout sur leur passage dans un périmètre bien délimité. Mais les hypothèses ne se limitèrent pas à cela. Il est en effet possible que nous soyons en présence d'un cas similaire à l'affaire Roswell avant la lettre, que les choses aillent beaucoup plus loin et qu'elles présentent des ramifications et des implications absolument extraordinaires qui, faut-il le dire, pourraient - d'une certaine manière - révolutionner le monde de demain.

Pendant plus de 80 années les chercheurs de la Tungunska (traduction textuelle que l'on écrit aussi "Toungouska" en français) pataugèrent littéralement dans l'incertitude. L'événement fit couler beaucoup d'encre mais généra également un monumental flot d'erreurs dans l'interprétation des faits. J'ai dû moi-même réviser ma copie après avoir accepté un peu trop rapidement les spéculations hardies de certains chercheurs européens. Le sujet doit donc être étudié à tête reposée car nous sommes en terrain mouvant. L'événement de la Tungunska représente à merveille le genre de mystère que les chercheurs aiment résoudre, leur apportant ce défi et cette aventure qui excitent leur sens critique, les mettant au défi de dévoiler un des mystères de dame Nature. Mais, ainsi que nous le verrons, ce travail d'enquêteur est très difficile, tant sur le plan scientifique que de la recherche elle-même des indices sur le terrain.

Comme nous allons le voir, les résultats de premières enquêtes démontrent aisément que la thèse d'un événement naturel doit être rejetée. Il aurait été tellement facile de mettre un événement d'une telle ampleur sur le compte de Dame nature, probablement la seule, dans un premier temps à pouvoir justifier un tel déchaînement.

Une parenthèse digne d'intérêt pour la bonne compréhension du lecteur.

Il y a de cela quelques années, disons vers l'an 2000, New Belgaria (elle-même issue de la défunte Belgaria ASBL) reprend le flambeau sous l'impulsion de Belgasites, un puissant réseau de Webringing déjà emmené par un certain M. Vanbockestal. A ce moment, New Belgaria jouit d'une notoriété croissant de manière exponentielle alors que la maison-mère, Belgasites, se construit un empire. A côté de ces deux là, le GESO d'alors n'est qu'un petit poucet qui, malgré son caractère déjà bien trempé, ne peut guère s'opposer à leur volonté et s'ils leur demandent d'enquêter sur l'affaire de la Toungouska, hé bien il le fera ! Seulement voilà, malgré toute sa bonne volonté, l'affaire est par trop imposante, ses moyens encore limités. de surcroît, les choses se passent à des milliers de kilomètres de ses bases, dans un pays qu'il ne connaît pas. Il réalise néanmoins une approche méritoire, mais vouée à l'échec. Il ne parviendra donc qu'à réunir une quantité certes impressionnante d'hypothèses mais sans arriver à une conclusion plus définitive que celles de ses prédécesseurs.
Les années passent. Contre toute attente, Belgasites décline et New Belgaria, privée de son support, finit par sombrer elle aussi à l'exception de quelques irréductibles inconditionnels de la Bulgarie. Pendant ce temps là, le GESO devient le CEPI et puis le CERPI, la notoriété change de camp. C'est ce dernier qui mène la danse et dicte ses conditions. Pour reprendre l'idée du film "Le Professionnel" de Belmondo, si on lui a donné une mission, il la mènera à bien, inexorablement, même si cela dérange ! Et c'est là que le même M.Vanbockestal, avec le recul et ses antécédents de détective, trouve l'idée lumineuse qui, selon lui, devrait tout changer :

"Bon sang, mais c'est bien sûr! Notre erreur à été, jusqu'ici, d'envisager les choses dans notre optique d'occidentaux et même de "petits belges". Même s'il est connu que "nul n'est prophète en son pays", il n'en reste pas moins vrai que le contexte joue un rôle capital. Rien de tel, par exemple, qu'un policier belge pour enquêter sur un crime survenu en Belgique. Il est au moins supposé connaître son pays et son fonctionnement, les us et coutumes en vigueur, les particularités, les singularités, les réactions probables des individus éventuellement en cause. S'il devait exercer dans le nord de la France, cela ne lui causerait vraisemblablement pas trop de problèmes car les choses sont relativement similaires. Ce serait déjà beaucoup plus compliqué si on prenait le même cas de ce policier devant mener son enquête aux États-Unis. La mentalitéy est résolument différente, il y a l'obstacle de la langue, les lois diffèrent d'un état à l'autre, etc. Je crois que c'est pareil et même encore beaucoup plus accentué dans le cas de la Sibérie. Il nous est impossible, du moins sans une solide étude préalable du contexte local, d'aboutir à quoi que ce soit. C'est à une toute autre culture que nous avons affaire, ce n'est plus seulement l'obstacle de la langue, même l'écriture est différente (faisant allusion au cyrillique), que savons-nous exactement du climat, des particularités géographiques, historiques, géologiques, sociales, etc. de cet endroit ? Voilà par où il faut commencer et cela représente un formidable travail de documentation. Pas seulement sur l'affaire en elle-même, mais aussi sur tout ses tenants et aboutissants. Même comme cela, ce n'est pas encore suffisant. Faire le travail exclusivement à distance, dans nos bureaux de Soignies, de Bruxelles ou d'ailleurs n'a aucun sens. Il faut aller sur place pour juger par nous-mêmes ou pouvoir déléguer cette tache à qui en est capable. Il nous faut aussi des collaborateurs issus du pays ou "des environs". Ainsi, nous pourrons beaucoup mieux comprendre les choses, nous faire une idée beaucoup plus précise et, enfin, mener notre enquête à son terme ! Or, il se fait que ces collaborateurs, ces personnes capables, nous en disposons. A notre tour donc de les enrôler... Quoi d'autre ? Hé bien, quitte à faire "empirique" mais ce que je vais ici avancer tient des techniques policières les plus élémentaires, il faut commencer par envisager la "famille de la victime", c'est-à-dire, dans le cas qui nous concerne, la Russie (ou la Sibérie) elle-même, l'autre point traditionnel est de "chercher la femme". Je sais bien que ce dernier point peut paraître absurde et déplacé dans un tel contexte, mais cela me vient aussi comme une intuition : j'ai envie de le dire et nous verrons bien ultérieurement si cela avait raison d'être. Qui sait ?"

Nous allons commencer, si vous le voulez bien, par prendre connaissance du vécu des habitants à l'époque où les faits survinrent...

Le vécu des habitants à l'époque

le peuple régional est empreint de superstitions, mais dans le cas présent...Toungouska, une région se trouvant aujourd'hui dans le district d'Evenkia (Okrug autonome d'Evenkiysky), un site reculé en plein coeur de la Sibérienne orientale à quelques centaines de kilomètres des villes de Irkoutsk et Tomsk. L'endroit est traversé par la rivière Podkammenaya Tungunska (la Tungunska de pierre ou Tungunska supérieure). Le lieu ne mériterait aucune attention tant il est isolé de toute civilisation. Il est habité par les Tungus, un peuple d'indiens tribal élevant des rennes et vivant de chasse. Le climat est froid, les orages violents, la nature omniprésente et les dieux parfois hostiles...

Pour les Tungus, le 30 juin 1908 restera une date funeste où Agdy, le vieil homme, le dieu du tonnerre, apporta le malheur sur terre. Dans leur culture le tonnerre se manifeste à travers des oiseaux semblables à des oies noires qui survolent la terre et dont les yeux brillent comme des éclairs. On dit que les vieux shamans foncièrement mauvais, amis du tonnerre et possédant son pouvoir, appellent parfois Agdy pour punir un groupe de chasseurs ou même tout un clan en proie à des guerres tribales ou refusant de se soumettre à son autorité.

Ce jour là, en plein été vers 7h du matin, une légion interminable de Agdy survola le clan de Shanyagir et apporta le malheur sur de nombreuses familles.

Dans le village de Nizhne-Karelinsk, distant de 360 km de Tungunska, les paysans ont observé un objet très brillant et blanc bleuté, trop brillant pour être observé à l'oeil nu, voler assez haut au-dessus de l'horizon Nord-Ouest. Le ciel était clair excepté un petit nuage sombre près de l'horizon vers lequel se dirigeait l'objet. L'atmosphère était chaude et sèche. L'objet tomba verticalement durant dix minutes. Il avait une forme cylindrique. Quand il approcha du sol on aurait dit qu'il fut pulvérisé et à sa place se forma un immense nuage de fumée noire.

Une explosion comme jamais on en avait entendu de mémoire d'homme retentit. Son écho fut perçu jusqu'à 1000 km de distance ! Au même instant, à exactement 0h14m28s TU un séisme très important par sa durée et de magnitude 5 fut enregistré jusqu'au États-unis, dont l'épicentre se situait en plein coeur de la Sibérie orientale.

Les paysans de Nizhne-Karelinsk entendirent un bruit sourd, pas un bruit comme le tonnerre, mais comme si de grosses pierres dévalaient ou comme un coup de feu. Toutes les habitations furent secouées et au même moment, une langue fourchue de flammes perça les nuages. La vielle femme pleura, tous imaginaient que la fin du monde approchait.

Sur les lieux, une bonne partie de la forêt d'Irkoutsk sur 45 km² avait été bouleversée : 60 millions d'arbres étaient couchés radialement sur le sol, brûlés comme des allumettes, autour d'une zone centrale où tout fut pratiquement incinéré. A quelques kilomètres de là, les arbres étaient décapités ou carrément éclatés comme de vulgaires pailles !

A titre de comparaison la tempête de Noël 1999 qui déferla sur l'Europe détruisit 15 millions d'arbres en France et elle s'étendit sur pratiquement 3 jours. Mais ici s'arrête la comparaison.

A moins de 20 km de l'épicentre de Tungunska les 600 à 700 rennes de Vasiliy Dzhenkoul furent instantanément réduits en cendres, les chiens furent brûlés vifs, toutes les tentes des nomades furent brûlées ainsi que tous les stocks de nourriture et de bois. Les équipements placés sur les établis furent détruits. L'incident se répéta chez son frère Ivan qui résidait à 25 km au sud-est et qui perdit 200 rennes. Du troupeau d'Andrey Onkoul 250 rennes s'évanouirent dans la nature sans laisser de trace. On peut comparer cet effet à celui de l'explosion d'un volcan comme le St Helens qui eut lieu en 1980 mais dont l'ampleur des effets aurait été décuplé.

A 30 km de l'épicentre, un vieux chasseur Lyuburman mourut sous le choc, deux autres furent projetés en l'air et l'un d'eux se retrouva à 12 mètres de là puis fut jeté contre un arbre ! Il succomba à ses blessures. Les tentes s'envolèrent "plus haut que la forêt" tandis que les gens qui dormaient à l'intérieur souffrirent d'ecchymoses. Certains furent blessés par la chute des sapins ou restèrent inconscients plusieurs jours. Tous les tepees du camp de la famille Lachakugyr furent renversés. Au nord de l'épicentre, S.Dronov resta inconscient deux jours, tout son troupeau de rennes fut tué sous le choc et son habitation fut brûlée.

A 40 km au sud de l'épicentre les nomades furent contusionnés sous le choc ou frappés d'horreur. Le fermier Sergi Semenov qui se trouvait sur le portail d'un magasin de Vanavara situé à 92 km au sud de l'épicentre se souvient que le ciel se déchira et qu'au-dessus des forêts situées du côté nord le ciel semblait enflammé. A cet instant il sentit une chaleur intense comme si ses vêtements prenaient feu. Les habitants entendirent une détonation dans le ciel et une fracassante explosion. Semenov fut projeté sur le sol, traîné sur 6 mètres et perdit conscience. Le vent était devenu chaud, le sol et toutes les habitations tremblaient, les plafonds s'écroulaient et toutes les fenêtres furent brisées. Le feu était si intense que les habitants ne pouvaient pas rester sur place.

A 600 km de là, une locomotive dut interrompre sa course, les rails se soulevant sous l'onde de choc. L'onde traversa la Sibérie occidentale puis toute l'Europe et atteignit Postdam près de Berlin 6h plus tard, à 5h54m locale.

En quelques secondes l'ancienne taïga fut rasée dans un rayon de 45 km dans une zone comprise entre les rivières Chamba, Zhilushmo et Khushmo et le sol se crevassa sous l'onde de choc. Face à de tels événements les habitants furent pris de panique et s'enfuirent dans toutes les directions laissant tous leurs effets personnels derrière eux.

Les feux brûlèrent pendant des semaines créant une colonne de flammes visible à plusieurs centaines de kilomètres de distance. Un vortex de poussières et de débris se forma au-dessus de la Tungunska qui fut entraîné dans la circulation générale de l'atmosphère autour du globe. Durant les jours et les mois qui suivirent les habitants de Sibérie observèrent des étoiles filantes par dizaines de milliers suite à la désintégration du météorite. Le ciel encrassé de fumées s'illumina de rouge pendant la nuit. Pendant plus de deux mois le ciel s'embrasa de halos qui s'étendirent à travers tout le continent. Il paraît qu'en Europe les gens voyaient clairement la nuit tellement le ciel était devenu lumineux.

Après cet événement, les habitants de Tungus crurent que la région était enchantée et que seul Agdy pouvait vivre à l'endroit de la catastrophe. Ils pensaient lui avoir désobéi...

Dès 1910 un marchand russe nommé Susdalev profita de la crédulité des Tungus pour s'assurer la main mise sur leur territoire et s'empressa de déclarer leur terre sacrée. Durant vingt ans aucun Tungu n'osa s'aventurer dans la région.

Entre 1912 et 1914 l'ethnologue et géographe Russe Innokentiy Mikhaylovich qui travaillait pour la Puissance Soviétique dans le Grand Nord du pays ainsi que dans la région de la Tungunska entendit les premiers récits des Tungus à propos de cet événement. Il n'y avait pas un habitant parmi les dix clans d'Illimpiya (Tungunska inférieure) qui n'avait pas entendu parler de la façon dont le shaman Magankan avait puni les esprits qui refusaient de se soumettre à son Khargi (l'esprit malin qui l'habitait et lui donnait ses instructions).

Mais que s'était-il donc passé ? Quel événement avait ainsi pu laisser des traces à la surface de la Terre durant des décennies ?

Et pour les septiques, un rebelote !

2002 : Nouvel impact dans la Tungunska

Durant la nuit du 24 septembre 2002, un objet a explosé au-dessus de la Sibérie, dans le district de Bodaibo situé au nord-est d'Irkoutsk et du lac Baïkal, ravageant près de 100 km2 de taïga.

En octobre 2002 aucune autre information ne transpirait de cet événement.

Michael Nazarov du Laboratoire des Météorites de l'Institut Vernadsky de Géochimie et de Chimie analytique notait que "la station [séismique] de Bodaibo avait enregistré un signal qu'on ne pouvait pas aisément interpréter".

Les autres stations séismiques situées plus loin n'avaient rien enregistré, indiquant que si l'objet avait survécu à la rentrée atmosphérique et frappé le sol, l'impact dût être relativement faible.

Comme à l'accoutumée la presse invoqua un impact météoritique, mais sans disposer de la moindre preuve...

La Terre bombardée. Cela dure depuis plus de quatre milliards d'années...

Par chance, le Département de la Défense américain avait suivi la chute de l'objet entre 62 et 30 km d'altitude. Il a estimé son énergie à 200 tonnes de TNT, soit 100000 fois inférieure à l'énergie libérée dans l'événement de la Tungunska estimée à 20 MT de TNT, mais cela représente tout de même 50 fois l'explosion d'Hiroshima...

En fait l'information ne fut publiée dans la presse... qu'en juillet 2003 car ce n'est qu'au mois de mai de l'année suivante qu'une équipe scientifique de l'Académie des Sciences de Moscou constituée d'une dizaine de personnes, y compris des médecins, a pu localiser et atteindre l'épicentre de la zone située dans une région semi montagneuse et boisée.

"Sur une superficie d'environ 100 km2, rapporte le chef d'expédition Vadim Tchernobrov, les arbres sont cassés d'une manière caractéristique d'effets de souffle très puissants. Pour donner un ordre d'idée, l'explosion de la météorite, qui s'est désintégrée avant de toucher le sol, et dont les fragments n'ont laissé pour cette raison, selon nos observations, qu'une vingtaine de cratères ayant jusqu'à vingt mètres de diamètre, équivalait à la puissance d'une bombe atomique de taille moyenne".

La nature de l'objet ainsi que son origine demeurent inconnus. L'objet, pourrait être un astéroïde de la famille des NEO ou tout simplement un astéroïde isolé un plus gros que les bolides ordinaires.

Décidément dans la taïga, le ciel nous tombe souvent sur la tête se diront certains lecteurs ! Et pour preuve de citer les événements Tungunska 1908, Sikhote-Alinsk 1947, Oust-Ilimsk 1976, et maintenant Bodaibo 2002. En fait cela n'a rien d'étrange. La Sibérie s'étend sur 10 millions de kilomètres carrés et la probabilité d'un impact n'y est pas différente d'un autre lieu, Ouf !

Premiers avis du G.E.S.O. (Pour rappel, ancêtre du CERPI actuel)

On pouvait lire, il y a quelques années de cela, dans le site de New Belgaria :

Belgasites a demandé immédiatement au G.E.S.O. ce qu'il pensait de l'affaire. Comme d'habitude, nous nous sommes heurtés à l'hermétisme initial scientifique et de bon aloi. C'est une preuve de sérieux...

Nous sommes bien sûr au courant de cette affaire sur laquelle nous disposons d'une très abondante documentation. Nous saluons au passage les efforts des réalisateurs du site que vous mentionnez pour ses sources. Vous comprendrez toutefois qu'il ne nous est pas possible de nous prononcer définitivement sur cette question, pour autant que la chose soit possible. Ce que l'on peut en dire dans l'immédiat ? C'est que les scientifiques russes ont prétendu (et certaines sources tendent à le confirmer), que des débris d'un vaisseau spatial extra-terrestre auraient pu être mis à jour. Cela constitue une première si on excepte l'affaire de Roswell (elle-même très controversée !). Ce qui est certain, c'est que l'ampleur du phénomène mérite une attention toute particulière. En tout état de cause, l'hypothèse "météorite" est séduisante et y répond bien. Les statistiques, s'exprimant sur base de l'étendue de la surface concernée, répondent aussi au caractère apparemment répétitif de la question. Toutefois, un premier examen superficiel de la question ainsi que certaines autres sources dont nous disposons nous permettent d'envisager d'autres hypothèses qui n'ont pas encore été émises à ce jour. Pour répondre à votre demande, nous allons en faire état dans les meilleurs délais, mais vous comprendrez que nous saisissons peu le caractère d'urgence particulière d'un fait survenu en 1908...

Le lecteur le sait désormais, les choses ont bien changé, le dossier est rouvert. Il est question de s'y prendre autrement et d'aller au fond des choses.

SUITE DU DOSSIER - GRANDES AFFAIRES UFOLOGIQUES - ACCUEIL

Nous attirons ici tout spécialement les lecteurs et webmasters sur le fait que le présent dossier (cette remarque est donc valable pour toutes les pages qui le concernent) a été rapatrié à partir d'une ancienne sauvegarde dont les origines sont multiples et très diversifiées. Malgré toute notre vigilance, des erreurs peuvent donc s'y présenter, voire des problèmes de copyrights. Ces derniers sont évidemment indépendants de notre volonté et en cas de problème nous invitons les personnes qui se sentiraient éventuellement lésées de prendre contact avec nous afin d'y remédier. Le CERPI (ex-GESO) est et a toujours été un groupement honnête et entend conserver cette réputation.