|
|
|
La "dame blanche" du C.H.U. de Caen (Calvados) apparaît toujours aux abords du même abribus, sur la route de Luc-sur-Mer, juste après le centre hospitalier. Le dernier témoin à l'avoir prise en charge l'a décrite comme une jolie jeune femme d'une trentaine d'années, sobrement habillée de blanc et prétendant rentrer chez elle, à Luc. Pendant le trajet de 14 km le long de cette route, la D7, elle conserve toujours le silence. C'est à la traversée du village de Mathieu que la jeune femme se montre fébrile. Puis, à l'entrée de Luc-sur-Mer, la jeune fille s'affole carrément : "Faites attention, le virage est traître !" Tous les témoins déclarent avoir tenté de la calmer. Là encore, au moment où le chauffeur, après avoir négocié son virage, se tourne vers la passagère, il découvre immanquablement un siège vide. Cette affaire, qui se renouvelle régulièrement selon le même scénario, est localement très connue. Et il se trouve qu'une jeune femme fut, en 1970, victime d'un accident de voiture mortel dans ce virage alors qu'elle revenait de Caen.
L'histoire est toujours assez semblable et on serait tenté de
ne pas aller plus loin. Pourtant, ce serait mal connaître le CERPI !
Nous avons en effet relevé que le CHU de Caen date de 1970 (les travaux ont été
commencés en 1968, pour se terminer cinq ans plus tard au moins) du moins en ce
qui concerne Caen côte de Nacre. A en juger par le récit c'est de cette
partie de l'établissement dont il s'agirait effectivement. Mais dans ce
cas, on peut supposer qu'il ne devait guère y avoir de circulation dans le coin
mis à part les grues, les camions et autres appareils de chantiers. Nous
passerons sur Caen "la charité" qui dispense ses soins aux personnes âgées, il
reste Caen Clémenceau dont la vocation était jadis de recueillir les... pauvres.
Autre point bizarre, si l'on consulte le plan des transports en commun de Caen,
on remarque que le premier arrêt après le CHR est... le cimetière Nord-Est.
Autre différence notoire, la dame blanche annonce cette fois-ci sa destination.
Mais c'est tout ce qu'elle dira, mis à part le traditionnel avertissement pour
le virage.
Somme toute, nous sommes en présence du témoignage qui demeure jusqu'ici le
moins invraisemblable. On peut évidemment considérer qu'un hôpital et un
cimetière sont des endroits propices pour rencontrer des fantômes. Le
récit ne s'accompagne pas du luxe de précautions "pour faire plus vrai" que nous
avons rencontré dans les autres. Il est plus facile d'imaginer une
personne faisant une navette quotidienne entre son domicile et son travail (par
exemple à l'hôpital) qu'aux abords d'une discothèque ou "dans la nature".
Enfin, il est difficile de ne pas faire de rapprochement entre la dame aperçue,
vêtue de blanc, et la tenue des infirmières, des médecins...
Voyons la suite - Précédente - Sommaire - Haut
|
Il nous faut ici préciser que nous tenons les récits qui suivent de
sites tels que : |