Dan
Brown est devenu incontestablement l'un des écrivains les plus en vogue de ces dernières décennies. Il peut paraître exagéré de s'exprimer
en ces termes mais le premier roman de Dan Brown (Forteresse digitale - qui figure dans la bibliothèque du CERPI) date de 1998... le temps passe
vite et l'on peut présumer que ce succès ne s'arrêtera pas là ! On estime qu'il a vendu à ce jour près de 70 millions d'exemplaires de ses
livres. Un joli record !
Il est facile de comprendre l'énorme intérêt que porte notre groupement pour ce désormais Grand Monsieur, notamment par le biais de la trilogie
des aventures de Robert Langdon, laquelle ne commence pas - comme beaucoup le croient - par le Code da Vinci
- mais bien par "Anges et Démons" pour voir son épilogue avec le dernier sorti : "Le symbole perdu" (Ces trois titres figurent également dans la
bibliothèque du CERPI, au même titre que "Deception point"), les cinq titres précités constituant d'ailleurs, avec "Origine" la totalité de ce qu'il a écrit.
Ces romans sont truffés d'énigmes et de codes à décrypter, parfois sur base de réalités historiques dont les ramifications se rapportent à
d'autres problèmes techniques, scientifiques ou religieux. Chacun de ces problèmes revêt une importance notoire dans l'étude de l'inexpliqué ou du mystère...
DA VINCI CODE
Afin d'éviter les redites, nous renverrons nos lecteurs à nos pages concernant le fameux
Code da Vinci, qui fit couler beaucoup d'encre et n'a pas fini d'interroger.
C'est que, "tout naturellement", il remet en question la plupart des bases du christianisme, ni plus ni moins. Ce n'est pas le fait que
Leigh et Baigent perdirent leur procès contre Dan Brown, qu'ils accusaient d'avoir commis un plagiat, qui changera grand chose à
l'affaire puisque, forcément, leur oeuvre raconte à peu de choses près la même chose ("L'Énigme sacrée" figure aussi dans la bibliothèque du
CERPI). Parallèlement à tout cela, les écrits de Nag Hammadi ou de Qûmran viennent encore apporter de
l'eau à ce moulin.
ANGES ET DÉMONS
Mais,
vous l'aurez compris si vous lisez correctement, les choses ont commencé avec "Anges et démons". On va le voir, le sujet flirte déjà
allègrement avec les pôles d'intérêt du CERPI : L'histoire débute quand les ingénieurs du CERN arrivent à fabriquer de l'antimatière.
Mais une personne éminente du laboratoire se fait tuer et l'une des capsules renfermant de l'antimatière est volée. Pendant ce temps,
le pape meurt et donc va être remplacé. Une vidéo est envoyée à l'intention du Vatican montrant la capsule volée et les quatre favoris
pour devenir pape enlevés. Elle a été envoyée par un tueur, lui-même engagé par la société secrète des Illuminati qui menace de
détruire le Vatican. C'est ainsi que le CERN pense à demander l'aide à Robert Langdon, professeur à l'université d'Harvard. Le professeur
Langdon et la fille du scientifique assassiné ont peu de temps, et peu de pistes en main pour résoudre cette affaire...
Signalons aussi, à toutes fins utiles, que tant le Code da Vinci
que Anges et démons figurent dans la cd-thèque du CERPI...
Dans ce livre, la foi du lecteur est à nouveau mise à rude épreuve. Cette fois, il n'est pas réellement question de revoir les principes fondamentaux de
cette Église, mais le Vatican y est présenté comme un domaine particulièrement corrompu qui, de surcroît, se trouve menacé par des actions terroristes.
Malheureusement, une fois encore, l'actualité fait en sorte que l'on rejoint - comme c'est souvent le cas - la fiction. Aux États-unis,
la chronologie des publications avait été respectée, ce qui ne fut pas le cas en France (et donc en Belgique...) On comprendra dès lors
que ce livre soit un peu moins abouti que le Code da Vinci. Malgré cela, Anges et démons vaut le détour.
Nous poursuivrons donc notre survol de la trilogie avec Le Symbole Perdu.
Le Symbole Perdu
Bien sûr, nous nous attarderons un peu sur ce dernier sorti de Dan Brown. Dans
celui-ci, Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d'urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et
maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d'une
quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie.
Une aventure où s'affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.
Le Symbole perdu (The Lost Symbol), était
anciennement connu sous le titre La Clef de Solomon (The Solomon Key) mais le livre a été en développement pendant plusieurs années. Initialement
prévu pour 2006, la date de publication a été repoussée à plusieurs reprises. Six ans après le Da Vinci Code, Le Symbole perdu, tiré à cinq millions
d'exemplaires, est paru le 15 septembre 2009 aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il a été publié en France aux Éditions Jean-Claude Lattès le 26 novembre 2009 avec
un tirage initial de 650000 exemplaires. L'histoire se déroule donc à Washington, sur une période de douze heures, et se concentre sur la
Franc-maçonnerie. La parution aux États-Unis et au Royaume-Uni est tombée trois jours avant le 18 septembre, sans doute en référence au 18 septembre 1793,
date à laquelle George Washington a posé la première pierre du Capitole, habillé en costume maçonnique.
Comme on peut le voir dans les toutes premières pages (où Dan Brown explique qu'un document secret a été enfermé dans
le coffre-fort du directeur de la CIA en 1991. Ce texte mystérieux fait référence à une porte ancienne et à un lieu souterrain inconnu. Il contient
également une phrase énigmatique "il est enterré quelque part") l'auteur a succès nous "assassine" à coups de domaines ténébreux, de phrases sibyllines, de sujets
ésotériques, de mondes obscurs ou mal connus, lesquels ne peuvent que susciter notre curiosité. Qu'en est-il de la franc-maçonnerie qui est loin, bien
sûr, d'être une société secrète disparue ? Qu'est-ce que la noétique ? Par quels troubles le monde est-il passé, au travers de quels
dangers, bien souvent sans en avoir conscience le moins du monde, au gré du développement de la cryptanalyse
ou analyse cryptologique, laquelle est parfois
synonyme de symbologie ? N'y a t'il pas un rapport entre les USA, la franc-maçonnerie, le
Roi Salomon, le christianisme, le judaïsme, l'Islam, les Rose-croix et la cryptanalyse ? Le dernier Science & Vie se lance lui aussi à
corps perdu dans une contre-enquête à propos du Symbole Perdu. Cette revue pose la question : "L'indépendance
américaine, oeuvre des francs-maçons ?" et aussi : "Les francs-maçons ont-ils fait la Révolution française ?"
Mais d'autres questions intéressantes surgissent immédiatement après : "La noétique est-elle une science ?", "Combien pèse l'âme ?", "La pensée peut-elle
agir sur le corps ?", L'inconscient collectif peut-il influencer le hasard ?", "Washington, capitale de la franc-maçonnerie ?" ou encore : "Paris, ville
maçonnique ?". Ce n'est pas tout au chapitre des interrogations : "Y a t'il de la science dans la Bible ?", "Les Anciens savaient-ils tout ?", "Les sciences modernes
sont-elles nées de l'occultisme ?", "L'alchimie se perpétue t'elle au travers de la franc-maçonnerie ?"
Il
est évident que le CERPI se penchera sur la totalité de ces énigmes. Nous avons d'ailleurs vu qu'il s'agissait plus exactement de défis qui nous étaient
proposés, et que nous relèverons bien entendu. Nous aurons l'occasion, lors de nos prochaines études, d'aborder ces sujets et de relater les résultats de nos
propres investigations dans nos pages. Sachez déjà que toutes les expressions figurant ici en gras feront l'objet d'investigations de la part du groupement.
Nous serons aidés en cela du livre "Le Symbole perdu décrypté" de Philippe Darwin (dont il existe aussi une version en ce qui concerne les autres éléments
de la trilogie) qui figure dans la bibliothèque du CERPI.
Nous irons donc sur les traces de Robert Langdon, appuyés sur la formidable documentation qui est la nôtre, avec la
collaboration de certains membres érudits du groupement et vous relaterons nos investigations dans ces pages.Mais il
nous reste à évoquer les deux dernières œuvres de Dan Brown : Deception Point et Forteresse digitale.
DÉCEPTION POINT
Voici la présentation de l'éditeur : Quand un satellite de la Nasa détecte un météorite d'une exceptionnelle rareté
enfoui sous les glaces du cercle arctique cela tombe à pic pour l'agence spatiale, impatiente de faire oublier une série d'opérations ratées et fort onéreuses qui
mettent en danger son existence même. En effet, l'un des candidats à l'élection présidentielle imminente est décidé à revoir de façon radicale la politique spatiale.
Alors que son avenir politique est en jeu, le Président des États-unis envoie dans l'Arctique Rachel Sexton, analyste des services secrets, vérifier l'authenticité
de cette découverte. Elle est accompagnée d'une équipe d'experts, dont le charismatique océanologue Michael Tolland. Ce que Rachel découvre est presque
inconcevable : les preuves d'une falsification scientifique, une mystification audacieuse qui menace de déclencher une controverse mondiale. Mais avant même que
Rachel puisse informer le président, elle-même et Tolland se trouvent aux prises avec une équipe de tueurs implacables. En fuite dans un univers aussi sauvage que
dangereux, tous deux n'ont qu'un espoir de survie : découvrir qui se cache derrière une si magistrale supercherie.
Deception Point
est un roman policier écrit par Dan Brown, qui a été publié aux États-Unisen novembre 2001, tandis que la version française est parue dans le courant du
mois de février 2006, soit cinq ans après la publication du Da Vinci Code.Il raconte une mystification autour d'une météorite tombée sur la terre qui comporte des
signes d'une vie extra-terrestre. Toutes les informations concernant le système politique américain, l'Armée et les diverses agences gouvernementales sont
fondés sur la vérité. Seuls les personnages et l'intrigue sont fictifs. Critiques
«Disons le tout net : Dan Brown nous
scotche au plafond. On n'avait jamais rien lu d'aussi fort depuis le Jurassic Park de Michael Crichton ce qui n'est pas peu dire. (...) Non
seulement on se divertit comme dans un bon film d'action, mais on s'instruit avec plaisir. Chapeau Dan Brown !»
François Vey, Le Parisien.«Un roman haletant où suspense et trahisons se succèdent à un rythme
d'enfer. Le tout sur fond d'intrigue richement documentée.»Gala. FORTERESSE DIGITALE
Forteresse digitale (Digital Fortress en anglais) est le premier roman de Dan Brown, publié
aux États-Unis en 1998. Il est sorti en France en 2006, et s'est vendu à 204100 exemplaires en 2007
Susan Fletcher, qui est à la tête de la division Cryptographie de la NSA (National Security Agency), se trouve face
à un problème sans précédent. Le superordinateur TRANSLTR (comprendre TRANSLATOR) à deux milliards de dollars et trois millions de microprocesseurs utilisé
par la NSA pour casser tous les codes qui chiffrent les communications mondiales (courriels, etc.) se trouve devant une impasse. Alors qu'il faut habituellement
quelques minutes pour qu'un fichier soit déchiffré, ce superordinateur recherche toujours la solution après déjà 15 heures, ce qui ne peut être expliqué que par
l'existence d'un code incassable
Tandis que son fiancé
David Becker est envoyé en Espagne pour "Un simple aller-retour" par le Commandant Trevor Strathmore, Susan est appelée à la rescousse par ce dernier afin de
trouver la raison du problème. Rapidement, Susan comprend qu'un code incassable existe, et a été créé par Ensei Tankado. Celui-ci compte le vendre aux enchères
si Strathmore ne révèle pas au monde entier l'existence de TRANSLTR.
Ainsi se créent en parallèle deux intrigues : d'un côté celle de David qui, difficilement, cherche à récupérer une bague en or appartenant à Tankado, mort depuis, et
susceptible de renfermer la clé; de l'autre celle de Susan qui recherche comment casser le code, comment l'exploiter et comment empêcher la divulgation
du code qui rendrait la NSA impuissante.
Puis, cette dernière apprend que Greg Hale est le complice de Tankado. Mais lorsqu'elle essaie de prévenir son supérieur, un informaticien
découvre un virus sur le superordinateur, et coupe le courant afin d'éviter que celui-ci ne se retrouve dans la base de données top secrète de
la NSA. Mais il échoue, mis KO par Hale et tué par erreur par Strathmore. Hélas, Hale commet l'erreur de couper le courant, et le circuit auxiliaire ne se
met en place que pour l'ordinateur et non pour les lumières. La suite de l'intrigue se passe dans le noir : l'héroïne apprend de son chef son projet d'insérer une
"porte secrète" à l'ordinateur et fait tout pour l'aider.
Soudain, une alarme se fait entendre : l'ordinateur est en surchauffe. Strathmore essaie donc de couper l'ordinateur. Mais celui-ci refuse : il est infecté par un virus
informatique. Il devient donc nécessaire de couper le courant, ce qui est fait. Mais l'ordinateur prend feu et explose, tuant le Commandant. C'est alors que Susan réussit à s'en
sortir et être récupérée par M. Fontaine, Directeur des Opérations de la NSA.
Pendant ce temps, David n'a pas chômé. Après avoir récupéré la bague, il est poursuivi par un tueur. Il réussit à s'en débarrasser et être "pris en charge" par des
hommes de la NSA. Commence alors une course contre la montre : le code de Forteresse Digitale introduit par Strathmore était un virus, et celui-ci a contourné
l'antivirus. Et le but de ce virus est simple : détruire les barrières de protections de serveurs de la NSA afin de rendre les données top secrètes accessibles
à tous les PC du monde. Une seule parade existe : un mot de passe que Tankado devait donner à la NSA lorsque celle-ci aurait révélé l'existence de TRANSLTR.
Or, la mort de Tankado oblige à un choix : couper la base de données, un désastre pour toutes le autorités y étant connectées, ou à trouver la clé. Hélas, le code
écrit sur la bague n'est pas le bon, et à l'entrée de celui-ci, le virus accélère encore : dix minutes plus tard, la base de données ne serait plus sécurisée.
Seul un indice permet aux personnages de trouver le seul moyen de se sortir du piège : une entrée numérique correspondant à la
"DIFFÉRENCE PREMIÈRE ENTRE ÉLÉMENTS RESPONSABLES DE HIROSHIMA ET NAGASAKI" : la différence entre l'uranium 235 de Hiroshima et l'uranium 238 de Nagasaki.
Le livre se termine par le "refus" de la demande en mariage de David à Susan et par l'enterrement d'Ensei Tankado.
Avec un tel résumé, nul doute que l'on s'intéresse prioritairement à la trilogie célèbre.
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