Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Le Code da Vinci : un grand défi du CERPI


Introduction

Enquête policière utilisant des techniques sophistiquées d'investigations, complots, conspirations, codes secrets, sociétés secrètes, révélations historiques incroyables et pourtant exactes, anagrammes, cryptogrammes, de nombreuses références au domaine de l'Art et de l'Histoire de l'Art, l'influence mystérieuse de célébrités telles que Leonardo da Vinci, Botticelli, Newton, Victor Hugo, Cocteau, une histoire invraisemblable qui... paraît finalement tout à fait vraisemblable et même redoutablement véridique, au point de risquer de changer l'Histoire et de mettre à mal le catholicisme tout en redonnant à la Femme la place qu'elle mérite de plein droit et ce depuis plus de deux millénaires, il y a tout, absolument tout dans le Code da Vinci pour captiver les lecteurs les plus exigeants.

Le Code da Vinci est le genre de livre que vous ouvrez le matin et que vous ne refermez que lorsque vous avez terminé la lecture de la dernière page, dans le courant de l'après-midi. C'est à ce moment que vous vous rendez compte que vous avez loupé votre train, en fait : vous n'êtes même pas allé travailler ! Captivant, passionnant, c'est le moins qu'on puisse dire. Comment en irait-il autrement d'ailleurs lorsque l'on sait que, d'une manière ou d'une autre, toute l'humanité est concernée par les propos de l'auteur et des personnages qu'il met en scène ?

On ne peut aussi s'empêcher de se poser la question : "Et si tout cela était vrai ? " Ce serait alors tout bonnement extraordinaire, il s'agirait d'une révolution !
Or, justement, il semblerait bien que tout, ou au moins 95% des arguments de Dan Brown soient vrais. Et si même il ne s'agit que de 95 %, c'est encore largement suffisant que pour révolutionner l'histoire du catholicisme, l'Histoire tout court. C'est aussi largement suffisant que pour s'insurger face à une Église catholique romaine qui aurait menti délibérément à des milliards de fidèles pendant dix-sept siècles au moins : la plus grande conspiration de tous les temps !

L'histoire

Quant l'inspecteur Fache se trouve confronté au cadavre de Jacques Saunière, conservateur du musée du Louvre, il ne se doute probablement pas que ce dernier est l'un des Grands Maîtres d'une société secrète et qu'il détenait un secret capable de révolutionner l'Histoire. Il est bien trop intrigué par la mise en scène théâtrale qu'il a devant les yeux : un cadavre entièrement nu, dans une position très particulière, entouré de messages codés, incompréhensibles.
Il croit cependant avoir le coupable à sa merci : Robert Langdon, professeur de symbolique religieuse New-yorkais qui avait rendez-vous avec le défunt le jour même. Les écrits laissés par le conservateur semblent l'accuser formellement.
L'intervention de Sophie Neveu, petite-fille de la victime et également dans la police, va changer complètement le cours des opérations. Elle vient de percer une partie du mystère et de mettre le feu aux poudres.
Échappant à l'inspecteur avec Robert Langdon, le couple se lance à la fois dans une course poursuite rocambolesque et à la fois dans une enquête parallèle envoûtante, surprenante, incroyable, extraordinaire. C'est là que l'auteur déploie toute son ingéniosité littéraire, sa science des faits historiques, occultes et artistiques et plonge le lecteur dans un maelström d'informations, de révélations qui défient l'imagination. Un cocktail détonnant qui, très vite, donne envie d'en savoir beaucoup plus, de vérifier. Or, tout semble exact !

Un livre fait pour le CERPI !

Le Code da Vinci est un livre qui nous a passionné comme aucun auparavant ! Intéressant du début à la fin, il ne comporte aucun temps mort : impossible de s'ennuyer. Non seulement il a tout pour plaire mais, en plus, il se lit très facilement. Le problème, c'est plutôt de s'arrêter ! Il s'agit de plus, d'une oeuvre qui ne peut manquer d'intéresser le CERPI à plus d'un titre !

Pourquoi : "Code da Vinci" ?

Beaucoup de gens connaissent le génie du grand Léonard : artiste de grand talent, architecte, scientifique, peintre, dessinateur, génie ès tout ce que vous voudrez. Moins nombreux sont ceux qui savent que de Vinci utilisait effectivement des codes pour protéger ses travaux, l'écriture inversée n'étant qu'un exemple. L'étude approfondie de certains tableaux réalisés par le maître, notamment ceux commandés par l'Église, laisse supposer que Léonard de Vinci aurait pu appartenir à une société secrète disposant d'informations révolutionnaires quant au catholicisme. Sa Joconde, mais aussi et surtout "La dernière Cène" présentent des particularités absolument remarquables, que le commun des mortels ne saisit pas au premier abord. C'est "La dernière Cène" qui permet de faire le trait d'union avec d'autres événements importantissimes, tels que la découverte des manuscrits de la Mer Morte ou les évangiles gnostiques, lesquels sembleraient prouver que l'on nous ait menti pendant des siècles sur des points pourtant fondamentaux du christianisme. Une question évidemment sous-jacente se glisse dans tout cela et repose sur l'existence même de Dieu, voire de celle de Jésus (pourtant attestée par les écrits du Suétone dans "La vie des 12 Césars"), lequel pourrait n'être qu'un mythe.

Le Sacré Graal Le tableau de Léonard de Vinci "La dernière Cène" est l'un des éléments qui mettent la puce à l'oreille : le fameux Saint Graal qui a déjà tant été recherché et que l'on se figure traditionnellement comme un calice merveilleux, dans lequel le Christ aurait bu et fait boire à ses disciples aurait une toute autre apparence. Celle d'une femme et de son tombeau ainsi qu'un ensemble de documents, droits, revendications, descendance, etc. qui modifient profondément deux mille ans d'Histoire et placent le Vatican en très fâcheuse posture, voire le mettent à genoux, provoquent des conséquences immenses , bref : une "arme" redoutable !

Des révélations extraordinaires... Et pourtant déjà connues ou du moins abordées, supposées mais jamais prouvées, ce qui est fait ici avec un luxe de détails que l'on essaie en vain de prendre à contre-pied. Jugez plutôt :

• L'Église aurait sélectionné quatre évangiles (Marc, Matthieu, Luc et Jean) parmi tant d'autres (qui ne sont pas parvenus jusqu'à nous parce que l'Église s'y serait opposée !) de manière à présenter les choses sous un jour qui lui convenait et ce, notamment, pour des impératifs financiers, politiques et... quand même, religieux, spirituels.

Marie-Madeleine n'aurait probablement pas été la prostituée que l'on nous a toujours présentée. Aucun accusé n'aura subi de peine aussi longue (deux mille ans !) alors qu'il était innocent !

• Qui plus est, la soi-disant pécheresse aurait pu être de sang royal (quelle déchéance, dès lors !)

Jésus-Christ et Marie-Madeleine auraient été mariés ! Ils auraient même eu un enfant, une fille prénommée Sarah (L'Église ne ferait donc pas les choses à moitié lorsqu'il s'agit de mensonges !)

• Après la crucifixion de Jésus, Marie-Madeleine aurait émigré en France (en Gaule, donc) où elle aurait enfanté de Sarah, origine d'une descendance obligée de vivre dans la clandestinité mais qui aurait quand même donné la lignée des rois Mérovingiens (rien que ça !)

• La descendance de Marie-Madeleine aurait survécu grâce à l'intervention des Templiers, lesquels auraient "donc" simplement été assassinés sur ordre de l'Église catholique romaine. (Les travaux connexes du CERPI donnent à ce sujet un relief tout particulièrement important !)

• Il est aussi quelque peu "ennuyeux" d'apprendre que Lady Diana aurait eu du sang mérovingien dans les veines...

• L'Église, toujours elle, aurait tenté d'étouffer l'affaire des manuscrits de la Mer Morte et des évangiles Gnostiques. On s'en serait douté !

• Il existerait un évangile de Philippe et un autre de... Marie-Madeleine, mais il ne s'agirait pas des seuls que l'on ait soustrait à notre connaissance et à notre critique.

• Au grand dam de Pierre, sur les épaules duquel reposent la Papauté et le Vatican, ce serait plutôt à Marie-Madeleine que Jésus-Christ aurait voulu conférer le rôle de nouveau chef de file du christianisme. L'Église aurait donc fait opposition aux desseins féministes de Jésus ! Voilà qui changerait beaucoup de choses quant au célibat des prêtres (puisque Jésus lui-même aurait été marié) et à l'ordination des femmes !

• L'Opus Dei pourrait être l'une de ces sociétés "secrètes" (à sa manière) qui aurait un rapport avec ces sujets. Un énorme transfert bancaire en faveur du Vatican et une canonisation accélérée sont à mettre sous la loupe.

• Tout ceci aurait des implications au niveau eschatologique (fin des temps, prophéties de Saint Malachie, Antéchrist, nombre 666, Ordre Nouveau, etc.)

Une enquête qui s'annonce longue et passionnante !

Que ce soit en tant que membres du CERPI, en tant que chrétiens ou que simples particuliers il nous semble sinon primordial (le cas échéant, il ne sera possible que de révéler une réalité, pas de changer l'histoire !) du moins tout particulièrement intéressant de procéder à une enquête approfondie sur le sujet du Code da Vinci.

Quelques objections...

Comme on pouvait tout à fait s'y attendre, le Code da Vinci a soulevé une vague de protestations, tantôt vives tantôt amusées de spécialistes de l'Histoire, de l'Histoire des Arts, de l'Opus Dei et, bien sûr, du Vatican.
Parmi ces objections, on cite :

"Le Code da Vinci est un ouvrage remarquable, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit avant tout d'un roman, d'une oeuvre de fantaisie"
C'est absolument exact, mais il s'agit d'un roman dont les avancées sont cohérentes et logiques, s'appuient sur des faits, des événements vérifiables et ce n'est qu'en les vérifiant que l'on pourra apprécier quelle est l'incidence des seuls 5% d'invention, d'exagération ou de déformation de la vérité. En outre, si justement l'édition italienne mentionne effectivement clairement qu'il s'agit d'un roman, d'une oeuvre de fantaisie, en revanche rien de tout cela n'est spécifié ni dans les éditions francophones ni dans les éditions anglophones.

Léonard de Vinci ne pouvait pas être le grand maître d'une société secrète car cela n'a eu aucune résonance dans l'histoire de l'Italie, ni même du monde.

Mais il est facile de démonter cette argumentation car, d'une part, la simple logique veut que lorsqu'on appartient à une société secrète on n'en fasse pas état au grand jour ! ("Ohé, les copains, je fais partie d'une société secrète, mais surtout ne le dites à personne !"), d'autre part, une simple étude de la biographie de Léonard de Vinci démontre que le personnage a eu une vie des plus décousues, sans attache fixe, vivant parfois d'expédients, déménageant ou errant fréquemment (cela explique d'ailleurs que bon nombre de ses oeuvres soient inachevées). Enfin, si le génie de Léonard de Vinci, tant sur le plan artistique que scientifique ou militaire n'est plus à démontrer, il est également vrai que comme la plupart des grands artistes, ses oeuvres et son talent n'ont été reconnus que de manière posthume. Ce qui est sûr aussi, c'est que le génie utilisait des codes afin de rendre certains de ses travaux hermétiques, tels que l'écriture inversée (qui est d'ailleurs aussi à mettre en relation avec la démonologie !)

En revanche, la tendance théologique évolue de plus en plus pour admettre que l'Église ne nous ait pas dit toute la vérité, que Marie-Madeleine aurait très bien pu ne pas être la prostituée que l'on disait et qu'il n'est pas du tout invraisemblable que Jésus ait été marié et par conséquent qu'il aurait pu avoir un enfant.

Avouez que ce serait quand même bien si les Chrétiens pouvaient enfin savoir s'ils proviennent d'une lignée royale (et divine) ou s'ils sont à la fois les enfants du Sauveur de l'Humanité et des fils de p...

Quelque chose nous dit que seule la première version est à retenir, le CERPI va tenter de connaître la vérité.

Car ce n'est vraiment pas beau de mentir...

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