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Après une affaire aussi retentissante que celle de Petit-Rechain, de sa supercherie et de l'intervention du CERPI, il ne fallait pas s'attendreà ce que ce dernier ne se fasse que des amis. Je n'avais pas l'intention de répondre aux sempiternels jaloux et autres sceptiques de tout poil qui se répandent en diatribes apparemment redoutables et en réalité très loufoques, parfois hilarantes. D'abord parce que ce serait leur faire trop d'honneur, mais quand on en a trop soi-même, à condition de ne pas être abonné à la rétention, on peut bien partager avec ceux qui semblent dans le besoin... Toutefois, j'ai malgré tout voulu réagir, non pas au cas par cas, mais pour rectifier des tirs à la catapulte qui ne feront pas grand mal au destroyer mais bien parce que l'élastique pourrait leur blesser le seul œil qui leur reste valide et dont ils savent peu se servir. Je vais donc m'abaisser à répondre à quelques unes de leurs inepties, parce que cela pourrait aussi profiter à tout le monde.
A en croire certains, visiblement dérangés par l'image du destroyer (et
dérangés tout court) notre intervention s'apparente à celle d'une police ufologique dont les agissements auraient pour conséquence de désormais dissuader les futurs
témoins d'OVNI, ayant pris des photos pour la circonstance, de les présenter et donc de permettre d'illustrer leurs témoignages. Cela pourrait même donc nuire à l'ufologie
car plus personne n'oserait présenter ses clichés, de peur que le CERPI les taxe de "faussaires", ou simplement donne son avis !
Que ne faut-il pas entendre comme
stupidités ? Une police de l'ufologie ? Une police du paranormal ? Une police du surnaturel ?
Et puis quoi encore ?
Tel n'est évidemment pas le but du CERPI, lequel réside bien dans l'étude objective et rationnelle de ces domaines. Cependant, le
corollaire existe immanquablement : afin de se dégager un terrain aussi sain que possible, la lutte contre les charlatans qui écument ces
sphères se pose comme salutaire. Pas seulement pour les ufologues, mais aussi pour toute une frange de la population qui, de nos jours
encore, se font berner et vider le portefeuille par une kyrielle de gourous, de mouvements sectaires, d'illuminés, de prétendus guérisseurs, de faux médiums, etc. Non
seulement c'est venir en aide à la population et donc un devoir citoyen que d'apporter secours aux personnes en danger, mais en plus c'est aussi lutter contre des
tendances qui décrédibilisent les études des véritables chercheurs.
Il est important que les petits plaisantins qui se présentent en réels escrocs à la naïveté populaire
sachent que tout n'est pas permis, pas plus que le Net n'est un espace de non droit. Il était temps de démontrer que les ufologues ne sont pas des imbéciles et que tôt ou
tard la vérité finit par éclater. A condition de se donner la peine de la chercher sérieusement. A condition de ne pas croire à la première réalité apparente, mais de faire
ce qu'il faut pour creuser le sujet et aller au fond des choses. Si un chercheur ne cherche pas la vérité, que cherche-t-il donc, à part ses clefs, accessoirement ?
Un historien me citait récemment une citation de De Gaulle :
"Des chercheurs qui cherchent, on en trouve." Des chercheurs qui trouvent, on en cherche !".
Sous prétexte que nous creusons l'affaire de Petit-Rechain, certains vont vite en besogne pour conclure que nous défendons
l'hypothèse extraterrestre ! Comment n'y avions-nous pas pensé plus tôt ?
S'interroger sur une maquette en frigolite et surtout rappeler - à juste titre - que cette
supercherie n'entame en rien la totalité de la vague belge, cela ne peut bien évidemment que permettre de faire repasser l'hypothèse extraterrestre au premier plan. En
mettant l'imposture en doute, ne redonne-t-on pas une seconde chance aux "petits bonshommes verts" ? Voilà un stupide coup dans l'eau !
En effet, le CERPI ne défend en
aucune manière la théorie extraterrestre, en fait ni la HET ni la HIT (hypothèse intraterrestre), ni même aucune autre hypothèse : il les étudie. Il étudie ces
hypothèses, sans en oublier, sans les rejeter ni les adopter tant qu'il n'existe pas de preuves concrètes, formelles, dans un sens ou dans l'autre.
Dans le cadre présent, les questions qui nous préoccupent résident plutôt dans le fait de savoir si une escroquerie aurait pu avoir été concoctée de manière à, non
seulement détourner abusivement des fonds et provoquer un investissement considérable en temps (éventuellement préjudiciable aux contribuables) mais aussi à discréditer la
valeur des travaux de spécialistes notoires dont les échecs rejaillissent eux aussi sur l'étude ufologique. Si on parvient à démontrer qu'une photo aussi retentissante et
emblématique que celle de Petit-Rechain a sciemment fait l'objet de manipulations en vue de la rendre hermétique aux expertises - de surcroît à des fins bassement
pécuniaires, lesdites expertises ne seront plus incriminées mais bien disculpées : justice sera rendue et leur blason redoré.
Mais bien sûr, ce n'était pas à la portée du premier venu que de comprendre cet aspect des choses et d'y voir un côté très positif en faveur d'une ufologie mise à mal.
A côté de ce type de finesse, certains se croient obligés de sombrer dans la vulgarité et d'énoncer tout platement que plus on remue la m... plus cela pue.
Pourquoi gesticulent-ils donc tant ?
Selon eux, le CERPI serait désireux de s'accorder une notoriété que, bien entendu, ils ne considèrent pas méritée.
La notoriété commence au bas de l'échelle, par des principes aussi élémentaires que la politesse, la Netiquette, l'intégrité, la transparence et puis, bien sûr, l'efficacité.
Si nos détracteurs commençaient donc par apprendre à se servir correctement d'une messagerie électronique en évitant de semer des messages à tout va sans
vérifier leurs destinataires, cela diminuerait les pollutions et surtout leur éviterait de nous donner très généreusement les preuves concrètes et indiscutables de leurs
propos calomnieux et, au passage, de dévoiler des adresses privées de destinataires qui peuvent désirer conserver la confidentialité sur leurs coordonnées.
Ceci dit en sous-entendant, cela va de soi, que la réponse soit : rien ! Que le CERPI ferait mieux de procéder à des
enquêtes de terrain, de se rendre réellement utile...
Voilà qui est amusant à entendre de la part de personnes qui sabotent les observations nocturnes, consenties dans
le froid jusqu'aux petites heures du matin, prétendent pendant des années être prévenues anticipativement de manifestations d'OVNI (?) mais ne suscitent que des
attentes toujours vaines, nous invitent à leurs conférences payantes mais évitent les nôtres, gratuites; ou encore se posent en objecteurs quant à un grand rapprochement des
communautés linguistiques belges sur le plan ufologique, spamment nos membres en tentant de se les approprier, tentent d'expliquer des présences insolites dans le ciel par
des entités médiévales ou scandinaves là où nous démontrons qu'il s'agit en fait d'illusions d'optique fortuites dont l'origine se trouve dans l'avion même d'où l'on a pris
la photo. Quand on se fait virer de la SOBEPS pour incompétence, en se faisant traiter de "zozos", on ne la ramène pas. Si avec l'âge on commence à perdre ses pièces, il
faudrait donc penser à les recoller.
Pour l'instant, je suis trop occupé avec les choses sérieuses. Qu'ils fassent la queue, comme tout le monde et se rassurent :
je m'occuperai de leur cas dès que possible. Dès lors, ils perdront énormément de leur arrogance.
D'ici là, certains auront peut-être le temps d'apprendre à lire et de
commencer à comprendre que le combat qu'ils mènent a un côté fratricide.
Certains y verront plus clair dans leurs journaux, d'autres à la télévision, d'autres encore
dans la littérature.
Certains ont aussi jugé notre image du "destroyer du CERPI" plutôt dérangeante. Sur ce point, il nous faut nous excuser de n'avoir que cela à
vous proposer pour le moment. Parce que, voyez-vous, nous sommes encore en période de vacances et ne disposons donc pas de la totalité de nos effectifs. Dès la rentrée, toute
proche, il y aura aussi les cuirassés, les porte-avions, les dragueurs de mines, les corvettes et les sous-marins; l'aviation et l'artillerie. Il y aura tout ce qu'il faut
pour le grand débarquement. Nous ne doutons pas que certains parviendront malgré tout à s'échapper et s'exileront... par exemple en Argentine. On a déjà vu ça, non ?
Pour la petite histoire et être complets, l'image de destroyer n'émane pas d'une allégorie de notre part destinée à nous mettre sur un piédestal mais bien des propos de
Monsieur Rudy Cambier (philologue) pour lequel nous étions intervenus à sa demande dans un contexte bien particulier. En fait, des engins creusaient près de son domicile à
la recherche du fameux trésor des Templiers. Sauf qu'ils ne creusaient pas à la bonne place et risquaient fort peu de trouver quoi que ce soit ! Désemparé, Rudy Cambier
avait sollicité notre intervention et, pour ce faire, nous avions contacté de nombreux journalistes. Ceux-ci sont arrivés en masse et c'est Rudy lui-même qui s'était
esclaffé pour la circonstance en disant : "Eh bien... quand le CERPI réagit, ça ressemble à un destroyer qui fonce toutes pièces en avant..." Il y a donc bien peu de
prétention de notre part, un peu d'humour mais, finalement aussi, un peu de réalité vu que quand le CERPI passe à l'action, ce n'est pas rien...
AVERTISSEMENT - RAPPEL : Bien que le CERPI et La Porte du Temps se basent sur des éléments de sources
avisées, il est hors de question de comprendre nos propos comme autant d'accusations personnelles, lesquelles pourraient éventuellement être considérées comme
diffamatoires. Nous n'accusons donc PERSONNE, de quoi que ce soit. Il ne s'agit que d'hypothèses à mettre donc au conditionnel.