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ConclusionsNous venons de survoler, et survoler seulement, un sujet pour le moins délicat, celui de l'influence des dérivés du sexe dans la démonologie. Il y a moyen d'interpréter nos articles de manières différentes. La plus dangereuse serait sans doute de négliger la liste de portes ouvertes aux démons que nous venons d'évoquer sous prétexte de la banalisation dont elle fait l'objet. On nous rirait d'autant plus au nez que, bien évidemment, on ne voit pas la présence du moindre démon pour accompagner les "coupables". Encore ces derniers se trouvent-ils largement déculpabilisés par la généralisation de ces phénomènes. On pourrait aussi ajouter que tout n'est pas à rejeter dans ce que nous avons énuméré : la prostitution peut avoir un effet salvateur ou atténuer certains débordements si par exemple un rapport avec une professionnelle du sexe permet d'éviter un viol, un attentat à la pudeur sur des enfants, etc. Peut-être aussi le recours occasionnel à une prostituée est-il préférable, dans certains cas du moins, à une infidélité notoire et répétée ou à une rupture qui aurait des effets désastreux sur le plan familial. Sans doute vaut-il mieux qu'une étudiante vende son corps pour payer ses études plutôt que de fracasser la tête d'une vieille personne pour lui soutirer quelques euros. En mettant les choses au pis, on considérera seulement que les sadiques ou masochistes ont des conceptions particulières du plaisir, mais n'est-il pas préférable que cela se déroule entre personnes adultes et consentantes plutôt que d'imposer des tortures incroyables à des tiers innocents, principalement si les pratiquants adoptent et respectent un code de conduite et des limites raisonnables. Ici encore, on pourrait développer longuement. Cela n'empêcherait toujours pas d'en venir à la conclusion que les limites entre le "bien" et le "mal" sont parfois très floues, que les optiques ont leur importance et qu'il convient de relativiser. Ne sommes-nous pas aussi en présence de phénomènes qu'il est impossible d’éradiquer ? Ce qui est certain, en revanche, c'est que des milliers d'individus, hommes ou femmes, adultes et mineurs trouvent la mort chaque jour, souvent dans des conditions atroces. De manière actuelle, permanente et continue, de jeunes filles sont enlevées, exploitées, dressées pour servir d'esclaves sexuels, abusées de manière honteuse et que les droits de l'Homme sont bafoués à chaque instant, dans nos pays civilisés, industrialisés, démocratiques et partout ailleurs. A tout moment, la dignité humaine est foulée aux pieds et pourtant, le plus souvent il nous faut un effort de réflexion pour nous rendre compte que tout cela n'est pas normal. Nous sommes tous atteints, de près ou de loin, à un stade ou à un autre, volontairement ou inconsciemment, mais pratiquement personne ne lève le petit doigt. Mais contre qui le ferait-on et avec quels moyens ? Les autorités et leurs représentants ne sont-ils pas aussi consommateurs et profiteurs corrompus ? N'y a t-il pas aussi toute une panoplie de risques mortels à vouloir s'ériger contre ce genre de choses ? Bien sûr. Dans la même optique que précédemment, si les choses demeurent en l'état, elles ont toutes les chances d'encore se développer et d'évoluer vers ce que l'on pourrait appeler une victoire totale de la part des forces des ténèbres, si c'est donc bien de cela dont il s'agit. On ne peut qu'imaginer que lesdits démons ont tout intérêt à poursuivre leur effort. Somme toute, dans le cas présent, les choses se limitent ici à l'observation des résultats et à la possible extrapolation dans le domaine démonologique, sans qu'il n'y ait quoi que ce soit de probant. Tout se passe en subtilités, en coulisses ou de manière absolument évidente au contraire, de sorte que le croyant a toutes les raisons de sentir parfaitement l'oeuvre démoniaque mais que rien ne permette de l'affirmer. S'il ne s'agit pas là du "crime parfait", de quoi s'agit-il donc ? Si les résultats ne sont pas déjà assez horribles, que faut-il donc ? N'est-il pas également flagrant de constater que les possessions démoniaques s'accompagnent de nombreuses manifestations d'une sexualité débridée et le parallèle ne constitue t'il pas lui-même sinon une preuve du moins la légitimité d'une intime conviction ? Bien que tous les cas de possessions ne doivent pas systématiquement être rapprochés de celui présenté dans le film l'Exorciste, où les obscénités d'une jeune adolescente sont légions, on peut tout de même relever le fait que les exorcistes sont actuellement débordés, formés à la chaîne et incapables de s'occuper de tous les cas faute d'effectifs. On peut aussi facilement comprendre que de nombreux autres cas ne soient pas portés au grand jour, faussant ainsi les statistiques et tendant à dédramatiser la situation. Enfin, s'il est vrai que plus d'un cas de soi-disant possession démoniaque trouverait son explication dans la sphère psychologique, il est non moins vrai que le psy est bien incapable d'expliquer (et de traiter) tous les cas et qu'il ne fait, dans certains cas, que contribuer lui-même à un gigantesque phénomène de camouflage. Finalement, que convient-il de faire ? Est-ce que nous allons prétendre qu'il faille condamner tout ce qui se fait actuellement en matière de sexe au nom de la démonologie et adopter un comportement rigoureusement prude, proche du célibat et de l'abstinence ? Ce serait se montrer extrêmement coincés et déphasés par rapport à notre époque. D'ailleurs, c'est bien connu, l'habit ne fait pas le moine et derrière des personnes très vertueuses en apparence se cachent souvent les plus dévergondées. Non ! Mais il convient de se rendre compte du problème, de le porter à notre connaissance active (et non pas refoulé quelque part dans notre esprit) au lieu de le nier ou de l'ignorer. il convient de lutter contre ces fléaux par tous les moyens à notre disposition en n'envisageant pas les faibles individualités mais les effets boule de neige. Même si les effets qui en ressortent ne constituent qu'un pourcent de la situation globale, cela représenterait déjà des milliers de victimes potentielles. Faire l'impasse sur les productions nauséabondes serait probablement la meilleure solution : s'il n'y avait pas de demande ou si celle-ci était très faible, nul doute que les manifestations dont nous parlons ici péricliteraient. Mais ce n'est pas si facile dans le cas présent et nous allons terminer ici en évoquant l'une de nos théories (que certains jugeront peut-être "du complot"), une hypothèse ou une pilule qui ne semble pas trop difficile à avaler : nous ne sommes pas gouvernés par notre gouvernement ! Nous vivons en démocratie ? Que nenni : le peuple est loin de commander. Tout au plus a t'il le droit (et le devoir en Belgique) de voter. Mais on a vu de longue date que l'on prend les mêmes et on recommence ou bien on change tout et... rien ne change, ou si peu ! C'est que ce ne sont pas les élus qui commandent (déjà s'agit-il de coalitions qui finissent par ne plus répondre aux désirs exprimés lors des scrutins), mais bien les gros industriels dont l'inévitable Big Pharma, un scandale mondial pour cette dernière occurrence !) C'est ceux-ci qui commandent car ils ont (et ils veulent) le fric, beaucoup de fric ! Et les innombrables amendes dont la plupart des laboratoires ont déjà fait l'objet (nous pourrions les énumérer et donner des chiffres précis) n'égratignent même pas leur carapace. Mais, en dehors de ça, leurs directeurs et autres grands responsables ou représentants étant des êtres "humains" (on a parfois du mal à y croire!) ont aussi leurs failles, leurs défauts, leurs faiblesses et autres tentations. Si bien qu'en fin de course, ceux qui commandent vraiment, ce sont les sectes sataniques et les réseaux pédophiliques. Nous ne le savons pas ou feignons de l'ignorer mais le monde est bel et bien commandé par le diable et ses démons ! Une lutte acharnée s'imposerait, mais elle se présente comme bien âpre ! SUITE - PRÉCÉDENTE - ACCUEIL - SOMMAIRE - HAUT |