Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Portes ouvertes aux démons : la pornographie, la prostitution et le sado-masochisme

La pornographie

On considère que la pornographie est devenue partie intégrante de notre vie quotidienne à partir de 1965. Cela fait donc déjà un bail ! Il ne s'agissait que de débuts et tout dépend aussi des pays concernés mais il est certain, absolument indéniable, qu'elle est actuellement non seulement acceptée (ou tolérée) par tout un chacun dans nos pays, à un point tel que, omniprésente, on n'y prend plus guère attention. Nous parlons donc ici de banalisation générale, ce qui ne veut évidemment pas dire que tout le monde l'accepte forcément de la même façon. Mais qu'entend-on par "pornographie", quelle en est la définition et, finalement, cela a t'il beaucoup d'importance dans notre optique ?
Nous pouvons répondre à cette question par l'affirmative et nous renverrons nos lecteurs à la définition de Wikipédia qui nous paraît toute indiquée:

La pornographie est la «représentation complaisante de sujets, de détails obscènes, dans une œuvre artistique, littéraire ou cinématographique». Cette représentation d’acte sexuel a pour objectif d’exciter sexuellement le spectateur. Ainsi, l’actrice Tiffany Hopkins la définit comme «avant tout un objet de divertissement qui a pour finalité la masturbation».

Au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, la pornographie désignait les études concernant la prostitution. Ce qui se retrouve dans son étymologie où le mot pornographie vient du grec ancien πορνογράφος /pornográphos, lui même un dérivé de πόρνη / pórnê signifiant prostituée et de γράφω / gráphô, qui signifie peindre, écrire ou décrire.

Ce terme est parfois opposé à l’érotisme, bien que cette différence soit fluctuante avec le temps et est souvent connoté négativement par son assimilation à la production de films pornographiques, production décriée par ses opposants comme une industrie du sexe plus intéressée par l’intérêt mercantile que par la question de la représentation sexuelle. Ils rapprochent la pornographie de la prostitution, considérant cette dernière comme une forme d’esclavage et de maltraitance des femmes. Ils insistent ainsi pour distinguer clairement la représentation de la sexualité (et de la nudité) de la pornographie.

De même, si certaines personnes acceptent la représentation des parties intimes de l’être humain, elles ne peuvent accepter la représentation réaliste de l’acte sexuel - pour des raisons très variables, allant de la pudeur à l’association de l’acte sexuel à quelque chose (une fois de plus) de honteux ou de bestial, qui tend à abaisser la dignité de l’homme. Mais pour d’autres, ce n’est pas l’acte qui est honteux, mais le fait de s’exhiber et de se livrer au désir d’autrui en niant ainsi sa propre dignité humaine (on s’abaisse à n’être qu’un moyen de satisfaction). Dans ces cas la pornographie est alors synonyme de vulgarité ou d’obscénité.

Voilà qui nous semblait intéressant à signaler afin d'éviter les confusions entre nudité (il serait pour le moins étonnant que ce point entraîne des influences au niveau démonologique. En effet, la religion ne condamne celle-ci que dans le cadre de l'exhibitionnisme ou des atteintes à la pudeur, mais pas en tant que telle. Point facile à comprendre si l'on pense à Adam et Ève.) érotisme (l'amour n'est pas non plus proscrit, que du contraire. Mais il faut encore voir ce que l'on fait de ce terme très générique!) et autres dérivés de la sexualité.

Comment la pornographie pourrait-elle donc constituer une porte ouverte aux démons puisque, vous vous en doutez, c'est ce que nous allons ici affirmer ? Précisons aussi (et ceci est valable pour la totalité de ce dossier) que nous parlons ici bien de portes ouvertes, ce qui n'implique nullement le fait que, par ces biais, le ou les démons puissent se manifester : ce n'est pas parce qu'une porte est ouverte que l'on y entre. Mais convenons que c'est dès lors plus facile !

Dans un concept purement contextuel, il est facile de comprendre que le milieu de la pornographie soit fort prisé par les démons, qu'il constitue une espèce de bouillon de culture dans lequel ils aiment évoluer, puisqu'il y est question d'obscénité, de vulgarité et de sexe.
Des gamines à peine majeures (quand elles le sont !) qui présentent leurs charmes à l'objectif moyennant finances afin d'échapper à des problèmes financiers, par obligation ou par vice, que voilà déjà un sujet bien "triste" sur lequel les démons ne s'apitoient nullement. Pas plus d'ailleurs que ne s'apitoient les acheteurs, trop avides de se rincer l'oeil, voire d'aboutir à des pratiques sexuelles en solitaire (qui, en fait, pourraient dans une certaine mesure être qualifiées d'infidélités "mineures" éventuelles ou du moins de réalisations de phantasmes sexuels pas toujours très avouables, de surcroît) ou toutes sortes d'autres personnes qui en viennent à oublier les principes élémentaires de la pudeur, au nom d'une certaine libération des moeurs, de l'égalité des sexes ou d'autres prétextes cachant bien mal l'attrait réel pour le billet vert et donc le mensonge sous-jacent, des personnes qui, poussées par le principe du "toujours plus, toujours plus fort, toujours plus loin, toujours plus choquant" vont parfois très loin dans le hard puisqu'elles n'hésitent plus à livrer aux photographes leurs ébats avec des animaux, leurs prestations sado-masochistes, toutes les variantes de l'acte sexuel, quand il n'est pas question même de scatophilie. On le sait, la liste serait longue et, hélas, serait-on tenté de dire, si cela existe c'est aussi parce qu'il y a une demande. Si cela ne se vendait pas, le phénomène disparaîtrait bien vite. Les "torts" sont donc partagés et dénotent de l'importance du dévoiement. Mais du domaine sociologique dans lequel nous nous égarons il faut distinguer l'aspect démonologique qui joue essentiellement sur le principe de la négation d'un principe fondamental qui leur est opposé, celui de l'Amour. Pour les démons, il est à peu près inconcevable que deux êtres puissent s'aimer et que l'acte sexuel ne soit que le reflet de ces sentiments. Ils oeuvrent pour la "face cachée" et tout ce qui s'y rattache : la transgression des tabous, le viol de la pudeur (et le viol tout court, bien sûr), le caractère choquant pour certains, la provocation, les actes honteux nullement axés sur la reproduction, etc.

Nous parlions de dévoiement et ce dernier est d'ailleurs accentué, encouragé, favorisé par le phénomène lui-même. En effet, les publications pornographiques sont souvent accompagnées d'annonces qui ont trait à ce vaste domaine : relations échangistes, propositions vénales ou non, homosexuelles, infidélités organisées, prostitution déguisée, etc. Autant de manifestations qui cachent bien mal une misère sexuelle ainsi que de nombreux troubles sociaux. L'instinct sexuel étant l'un des plus puissants, il est assez logique que ce genre de publication exerce un attrait dont l'influence n'est pas à démontrer.

Bref, il y a là tout ce qu'il faut pour que nos démons se sentent particulièrement à l'aise, au milieu de personnes vulnérables, désaxées, dévalorisées, exploitées qui sont des victimes toutes trouvées. On retrouve bien entendu dans la pornographie tout le potentiel d'ouvertures de portes aux démons qui existe dans les actes isolés que nous abordons dans les pages de cette rubrique. La pornographie n'est-elle pas un formidable stimulateur de la visualisation dont nous avons parlé ? Le piège et les tentations ne sont-elles pas omniprésentes ? Il faut avouer qu'il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, d'aller bien loin en ville sans tomber nez à nez avec des photos de nu, que le Net regorge de ce genre de possibilités, que les mass média ne font pas exception.

Et dans ce terrible cocktail de possibilités, il faut encore citer les oeuvres cinématographiques (et même nombre de clips vidéos qui sont souvent au moins très évocateurs pour ne pas dire franchement provocants) qui, non contents de proposer de la pornographie classique, agrémentent encore l'affaire de rituels bizarroïdes, plus ou moins sataniques ou d'extraits de films d'horreur dont nous parlerons plus loin.
Or donc, même si les démons n'y viennent pas forcément, ils ont en tous cas de quoi y emménager en toute quiétude : le décor est posé, l'ambiance est bonne, les possibilités immenses. Home sweet home

Mais évoquer la pornographie comme une porte ouverte aux démons n'est-ce pas aussi voir la queue (?) du diable partout ? Car enfin, s'il est clair que la pornographie occupe désormais une place importante dans nos quotidiens, volontaires ou involontaires, cela ne se traduit pas ipso facto par autant de possessions et encore moins d'apparitions démoniaques, fort heureusement d'ailleurs...
Au niveau biblique, le seul fait d'entraîner le fidèle dans le péché est déjà démoniaque. Peu importe le moyen du moment qu'il y ait la finalité, la pornographie n'est qu'un de ces moyens et pour les démons il constitue un important vecteur de perdition pour les humains. On le conçoit, le domaine est extrêmement riche en possibilités et les démons n'ont nul besoin de se matérialiser ni d'attester de leur présence au travers de manifestations spectaculaires pour être efficaces. Le cas échéant, si le lien de cause à effet était par trop évident, voilà qui desservirait leurs intérêts.
Force est de constater vu l'étendue du phénomène qu'il est devenu très difficile à l'heure actuelle de distinguer ce qui pourrait être typiquement d'ordre démoniaque de ce qui n'appartient qu'à un mouvement de société. Nous voulons dire par là que l'homme se débrouille très bien, dans le domaine, sans l'intervention des démons. Mais c'est encore mieux avec, naturellement et ceux-ci peuvent évoluer en toute quiétude grâce précisément à cette imbrication.

Mais que peut-on y faire, dès lors, puisqu'il est manifeste qu'il soit très difficile d'y échapper ?

La première chose, selon nous, est de ne pas vouloir être "plus catholiques que le Pape" (c'est juste une expression, non une tendance !) c'est-à-dire se mettre en tête que la pornographie ne disparaîtra probablement jamais ou en tous cas, ce n'est pas pour demain la veille. Les choses nous sembleraient déjà positives si l'on pouvait éviter la banalisation du phénomène, si l'on pouvait réinculquer une notion de valeurs et de respect dans l'acte sexuel. Mais ne soyons pas dupes : tant que l'argent restera au pouvoir et qu'il exercera celui-ci sur l'un des instincts les plus puissants qui soient, il y a peu de chances pour que cela change.
Tant que la consommation se cantonnera dans l'occasionnel ou, mieux, dans l'exceptionnel, le mal sera moindre. Il faut donc veiller à ce que cela ne devienne pas une "drogue" (ne riez pas, cela existe et c'est même beaucoup plus fréquent qu'on ne le croit.
De nombreuses statistiques sont là pour en attester). Pour les personnes concernées, une meilleure adéquation de la personnalité avec leur religion devrait avoir un effet bénéfique (Il est clair que la pornographie procède de l'effet inverse, or rappelons-nous que l'une des interprétations de l'aspect démoniaque réside dans la faculté de division). Pour le reste, nous parlerons d'éducation et de libre arbitre : non, la femme n'est pas seulement un objet, un simple moyen de plaisir sexuel. Non, la pornographie n'a rien à voir avec l'amour qui est autrement plus noble, elle est même dangereuse pour l'équilibre psychique. Et oui, la pornographie véhicule nombre d'idées fausses dont les plus jeunes seront rapidement imprégnés avec des conséquences souvent déplorables.

la prostitution

 

Le plus vieux métier du monde n'est plus à présenter. Chacun sait de quoi on veut parler.

Mais comme dans la plupart de nos sujets précédents, le théâtre de ces prestations est aussi un monde plutôt sordide, empreint de nombreux préjugés, de miroirs aux alouettes, de mensonge, bref : de "péché" (au sens large) propice à l'évolution des démons.

S'il existe bien quelques "indépendantes", des prostituées qui n'ont de comptes à rendre à aucun souteneur (40000 personnes en France, rien que dans le milieu estudiantin !), en revanche on peut prétendre que celles-ci le demeurent généralement assez rarement. Dans le cas contraire, il y a fort à parier qu'on leur rende la vie impossible jusqu'à ce qu'elles finissent par être contraintes d'avoir recours aux "se(r)vices" de ces protecteurs aux noms de poissons. Le commerce de l'amour, qui est déjà une notion très corrompue, se fait donc à plusieurs niveaux et les entités malfaisantes, tentatrices, y trouvent un terrain d'action particulièrement florissant.

Il serait nettement abusif de prétendre que les prostituées ne sont que des filles de petite vertu, de petites vicieuses qui "aiment ça" et qui, de surcroît, en tirent un bénéfice très substantiel facilement gagné. La vérité est beaucoup plus sombre et repose le plus souvent à la fois sur la misère initiale des personnes, le mensonge plus ou moins habile de profiteurs sans scrupules ni dignité qui n'hésitent pas à les transformer en victimes réelles, puis en esclaves sexuelles. C'est ainsi que l'on fait miroiter de magnifiques possibilités de carrière en Europe à des ressortissantes des pays de l'Est, lesquelles se saignent aux quatre veines pour réunir les sommes nécessaires au déplacement pour se retrouver finalement dans un engrenage infernal duquel il leur sera extrêmement difficile de sortir.
Des procédés également trompeurs mais plus classiques présenteront un parti quasiment idéal duquel une fille ne tardera pas à s'enticher. La Jaguar ou la Ford Mustang, le beau costume, les fréquentations de la haute, etc. endormiront la belle qui s'attendra à une belle vie, faite d'opulence et de plaisirs. Mais la situation ne tardera pas à dégénérer, des coups de malchance à se produire de telle sorte que les bolides devront être cédés, la situation financière périclitera et, finalement, le Don Juan proposera un "extra" à sa belle. Évidemment, cette série noire est factice, prévue, organisée, il s'agit d'un scénario... Si la victime potentielle venait à refuser cette exception tendancieuse, si elle n'était pas déjà sous l'emprise et la dépendance d'une drogue, la pauvre fille verra bien vite les moyens de pression se profiler à l'horizon, les coups commencer à pleuvoir, les menaces se proférer et même se réaliser "pour forcer la décision". Elle se retrouvera dans une situation où elle ne pourra plus que se compromettre et lorsqu'elle aura fait le premier pas...

Du bel amour idyllique ne subsistera bien vite plus qu'une question de rentabilité et la fille sera reléguée au rang de machine ou de bête de sexe qui sera obligée d'accumuler les passes quotidiennes afin d'atteindre son quota. Elle perdra toute dignité puisque, autant pour plaire que pour l'ambiance, l'excitation et la "marque de fabrique", on lui proposera (ordonnera) l'utilisation de vêtements très évocateurs qui parachèveront l'illusion. On le constate aisément, on est désormais très loin de l'amour avec un grand A, les sentiments n'ont pratiquement plus aucun droit dans cet univers et s'il devait malgré tout encore exister, il serait vraisemblablement à sens unique car le maquereau ne se contentera pas d'une seule travailleuse pour satisfaire ses besoins (financiers surtout). Il ne faut pas mettre tout ses oeufs dans le même panier.

Pour couronner le tout, toujours dans un but de rentabilité, le souteneur ne tardera pas à initier sa "belle machine" à des techniques particulières qui trouveront plus facilement "acheteur". Bref: on nage en pleine perversion, au milieu de la déchéance et des phantasmes humains. Mais la perversion n'est pas forcément du côté où on l'attend, si bien que notre titre aurait été plus adéquat si nous y avions ajouté le proxénétisme et la kyrielle de travers qui l'accompagnent.

La prostitution trouvera sa place dans toutes les villes et jusque dans les petits villages du monde entier, sous toutes les formes possibles et imaginables, de la version la plus classique et "démocratique" à l'escorte aux tarifs faramineux en passant par les grands réseaux. Omniprésente, la prostitution sera de nature à toucher tous les milieux, aisés ou défavorisés, toutes les exigences, tout les statuts et même la religion et les religieux. Quelles belles victoires en perspective pour les "cornus" que tout ces corps nus !

Pour ceux qui ne verraient toujours pas où se trouvent les portes ouvertes aux démons dans ce qui précède, reportons nous à ce que nous avancions à propos des pratiques sexuelles en solitaire, la visualisation, vous vous souvenez ? Or, que se passe t'il lorsque des badauds arpentent les rues spéciales des quartiers chauds de telle ou telle localité ? Bien sûr, d'aucuns vous diront qu'ils passaient par là par hasard, d'autres qu'il s'agit de leur chemin obligé, d'autres encore vous diront qu'il n'y a pas de mal à regarder, seulement regarder les étalages (ce n'est pas parce qu'on regarde le menu qu'on consomme ! Ben voyons !)

Il reste qu'il s'agira d'une évidente invite à faire fonctionner l'imaginaire (le haut) à défaut du bas qui, généralement, ne tardera pas à suivre. La visualisation est donc bien présente et se propose comme moyen de transfert, dans un premier temps. Par la suite, les choses seront encore moins équivoques. Dans ce monde ou l'amour est systématiquement bafoué, les démons ont tout à gagner et strictement rien à perdre. Rappelez-vous aussi que tout ce qui peut porter atteinte au "temple de l'âme" est apprécié par les démons. Avec les mensonges à plusieurs niveaux, l'exploitation humaine, les infidélités, l'aspect commercial, les violences, la transmission de maladies très dangereuses, les déviations, etc. nul doute qu'ils ont tiré le gros lot avec la prostitution.

Certains d'entre vous poseront peut-être la question : "qui est responsable de tout cela et qui est le principal vecteur de démons et, enfin, vu l'étendue du phénomène, pourquoi ne voit-on pas plus de cas de possessions démoniaques" ?

Le principal responsable en l'occurrence est l'argent et l'avidité, c'est facile à comprendre. Il n'y a pas de vecteur principal de transfert, quiconque y participe à un niveau quelconque est concerné (et finalement, peut-être sont-ce souvent les prostituées elles-mêmes qui sont les moins à blâmer !), à des stades différents bien sûr, les démons sont les muses des tentations, les prostituées elles-mêmes sont actrices, victimes et tentatrices malgré elles, le système entier joue le rôle de catalyseur, les clients s'y impliquent forcément aussi. Quant aux cas de possessions, avant de prétendre qu'ils ne sont pas nombreux il faudrait faire la distinction entre les cas de possession et les cas d'influences démoniaques, sans compter les interventions d'incubes et de succubes dont nous parlons aussi dans ce dossier.

Comme pour beaucoup de choses, il existe des exceptions. Nous parlerons volontiers de ces mères démunies qui, face à une situation financière catastrophique, l'isolement, le manque de compétences et le besoin impérieux de nourrir leurs petites familles, ne trouveront d'autre solution momentanée que cette profession pour le moins décriée. Dans le même ordre d'idées, comme nous l'avons dit, il existe nombre d'étudiantes qui, hélas, n'ont d'autre moyen que de se livrer à une prostitution occasionnelle afin de payer leurs études. Dans tout cela, le consommateur lui, ne verra que du feu là où les filles connaîtront l'enfer. Le monde entier continuera de considérer ces professionnelles du sexe (à durée indéterminée ou ad interim) comme faisant partie du fond du panier, avec un mépris non dissimulé. Le mot "pute" est entré dans le langage comme automatiquement porteur de tous les péchés du monde, de la plus grande disgrâce. Le plus souvent, il s'agira d'une confusion dont l'origine pourrait aussi être démoniaque : parfaitement au courant de cette dépréciation, elles se persuaderont elles-mêmes de leur manque de dignité et l'imputeront à leur seule faute, elles culpabiliseront et on se gardera bien de les détromper, ne voyant qu'une facette du problème. Elles finiront par se trouver phagocytées par un système dont l'épicentre est ailleurs et là aussi l'influence maligne exercera ses pouvoirs.
Ce que certains attribueront facilement au hasard, aux aléas d'un destin défavorable procède notamment de plans échafaudés par des instances inférieures. Nous aurons tout le loisir de le démontrer dans nos rubriques.

Portes ouvertes aux démons : le sado-masochisme

Bien que nous concevions fort bien que cela puisse dépasser l'entendement de la plupart, certaines personnes révèlent une sexualité dans laquelle elles aiment se faire souffrir, d'autres à faire souffrir leurs proches. Il s'agit finalement seulement de l'une des innombrables variétés de sexualités alternatives qui, à force de paraître dans les publications pornographiques finit par être tolérée par la collectivité au même titre que les autres "déviations", cela a tendance à se banaliser. Une fois encore, le CERPI conservera une attitude neutre face à ce phénomène et ne le critiquera donc en aucune façon en ce qui concerne les personnes qui s'adonnent à ce genre de "plaisir" : chacun est libre et fait donc ce qu'il veut, du moment que cela se passe entre adultes consentants et responsables de leurs actes. La question n'est donc pas ici de savoir si c'est normal ou pas, si nous devons qualifier ces pratiques de marginales. Nous étudierons uniquement l'aspect démonologique de la question, puisque, une fois encore, vous vous en doutez : il s'agit d'une porte ouverte aux démons !

Nous considérons cependant aussi ce sujet comme particulièrement intéressant car il nous permettra d'aborder une personnalité peut-être un peu méconnue du domaine de l'étrange, le marquis de Sade et son alter ego Léopold Von Sader-Masoch qui sont à l'origine de ces pratiques. Le présent sujet sera aussi une belle occasion d'illustrer le fait que les barrières entre les concepts fondamentaux de bien et de mal sont plus ténues qu'on ne l'imagine. Outre notre débat démonologique et la mise en garde qu'elle comporte, ce sera donc aussi une leçon de choses qui vous permettra, le cas échéant, de parfaire vos connaissances générales et de briller lors de conversations de salon.

Il est temps sans doute, de faire une parenthèse importante pour signaler, dans un certain contexte religieux, que le corps est le temple de l'âme. C'est dans cette enveloppe charnelle qu'est supposée se loger notre âme et en vertu du fameux adage: "mens sana in corpore sano (Un esprit sain dans un corps sain) on voit que les agissements concernant le physique peuvent se répercuter sur l'aspect spirituel. Dans cette optique, avec ce que nous avons dit précédemment, on comprend que le long sujet de la sexualité soit riche en possibilités de corruptions interactives. Ceci n'est évidemment pas sans conséquences dans notre objet. Nous n'allons pas ici anticiper sur les sujets plus psychologiques du pourquoi et du comment du masochisme ou du sadisme mais nous conviendrons aisément que tout ce qui peut porter atteinte à l'enveloppe physique dont nous parlons et dont les démons sont si jaloux puisqu'ils en sont dépourvus, recueille leur assentiment.

Nul besoin d'épiloguer longuement sur le fait que les démons soient parfaitement d'accord si vous aimez faire souffrir autrui, pas plus que dans le cas ou cette souffrance est occasionnée par le sujet lui-même. Les pratiques en question ont souvent recours aux humiliations sexuelles, la diminution ou l'abolition de certains droits élémentaires (certains adeptes vont jusqu'à priver leur vis-à-vis de l'air qu'ils respirent, d'autres se contentent de réfuter catégoriquement le droit au port de vêtements. Entre ces deux pôles de nombreuses variantes sont évidemment possibles) et tout ce qui entraîne l'aliénation physique entre aussi en concordance avec les desseins démoniaques.

Les adeptes du sado-masochisme vous diront sans doute que certaines souffrances, savamment calculées (leur façon de procéder relève parfois de règles très strictes aussi bien pour le dominant que pour le dominé, à un point tel qu'on peut aller jusqu'à dire que le dominant est virtuellement le véritable esclave du dominé) se présentent comme de puissants stimulants de leur plaisir. La sollicitation extrême (ou du moins poussée) de certaines zones érogènes annihilerait des inhibitions qui favoriseraient donc l'extase. Toutefois, nous avons vu que dans le cas d'une impossibilité à aboutir à celle-ci par d'autres moyens nous nous trouvons en présence d'une perversion, une forme de fétichisme contextuel ou de transfert du physique qui touche à l'idolâtrie sexuelle. Mais, bien sûr, si cette idole préconise la souffrance, on ne peut que la qualifier d'essence démoniaque. (comme l'aurait dit Odile, cette idole acidulée qu'on adule !) A ce niveau, vous l'aurez constaté, les choses se passent dans un imbroglio invraisemblable de subtilités dont le dédale est connu des seules entités qui le pratiquent.

D'après notre étude, il existe des couples sado-masochistes (dans lesquels la symbiose parfaite s'installe lorsque l'on à affaire à un sadique et une masochiste ou le contraire) de longue date, mais également de vifs partisans isolés qui rencontrent parfois bien des difficultés à rencontrer l'âme soeur parce que leurs rencontres sont émaillées de problèmes issus de la méconnaissance de ces pratiques, de préjugés abondants et, faut-il le dire, de profiteurs de tout poil, des maîtres improvisés qui se font passer pour des champions de la question et qui, se croyant tout permis, aboutissent à des résultats lamentables. Il est très difficile d'expliquer ce genre de choses parce que cela dépasse le plus souvent notre entendement, mais il faut savoir qu'un dominant pourrait très bien manquer de respect à son/sa partenaire alors que celui-ci lui demande les pires humiliations, qu'il pourrait manquer de délicatesse parce que certaines attentions ont été oubliées, qu'un maître pourrait s'attirer des problèmes (ou du moins de vifs reproches) s'il ne respectait pas les limites imposées (parfois édictées pour pouvoir être transgressées, sans qu'il n'y ait toutefois de contradiction dans ce qui vient d'être énoncé. De ce fait, le monde en question peut facilement devenir une jungle déroutante, vicieuse et dangereuse à souhait, dans lequel les débordements sont monnaie courante (sauf entre adeptes avertis se connaissant de longue date). Nous serions tentés ici de faire le rapprochement avec les agressions sauvages dont les prostituées sont parfois victimes et dans lesquelles les agresseurs agissent parce que le statut de leurs vis-à-vis semble leur conférer une supériorité que leurs actes réfutent.

Les adeptes du SM vous diront que leurs pratiques ne sont en aucune façon incompatibles avec leurs sentiments, les techniques sont quelque fois tellement compliquées que leur mise en oeuvre prouve à elle seule le respect du partenaire sexuel, une volonté très affirmée de lui faire "du bien", la délicatesse et le raffinement, la prudence et l'attention du maître d'un côté, l'abnégation, la volonté de plaire jusqu'au bout de l'autre, quelles que soient les circonstances ou les exigences, de la part de l'esclave participent d'une grande complicité qui constitue leur forme de conjugalité.

Mais cette ambiguïté entre le bien et le mal, ce paradoxe contextuel sont autant de tentations, de pièges subtiles, de dangers potentiels que les démons ne peuvent que récupérer lorsque l'envie leur prend. C'est en tout cas un terrain particulièrement propice et c'est bien ce que nous entendons par "porte ouverte".

Il est facile d'illustrer le sujet en évoquant le mot "mal" qui signifie à la fois ce qui est mauvais (le péché dirons certains) et la douleur. Comment ne pas comprendre, dans un domaine aussi sensible que celui de la sexualité, qu'il soit très facile aux démons d'intervenir là où un sadique se voit confronté au respect des limites imposées par le partenaire et son désir de le transgresser. Comment ne pas concevoir que les démons se plaisent là où certains éprouvent un besoin d'avilir leur vis-à-vis, évoluent volontiers là où le respect et la dignité sont bafoués.

Évidemment, il y aura moyen de compliquer les choses à l'extrême dans ce contexte. On peut même citer la question qui rend fou : un sadique fait-il le mal quand il fait "plus mal" là où le masochiste dépasse volontairement ses limites (et précisément, comment s'accordent-ils pour les dépasser de manière raisonnable, puisque cela viole les règles essentielles du milieu SM ?) mais aussi, dès lors, est-ce "bien" (pour un démon) de tenter le sadique de dépasser ces limites en sachant que cela pourrait lui procurer plus de "bien" dans la douleur ? Houlà !

C'est la blague classique de la femme maso qui dit à son mari (sadique): "Chéri, fais-moi mal !"
Et celui-ci de répondre (sur un ton sadique) : "Non" !
Quelle cruauté insupportable !

En tous cas, si comme nous l'avons déjà dit, l'une des plus grandes ruses du diable a été de faire croire qu'il n'existait pas, on pourrait se demander ce qu'il en est du sado-masochisme. Avons-nous seulement eu raison d'évoquer ce sujet ou bien, comme le croient sans doute de très nombreuses personnes, les adeptes du genre sont-ils seulement des marginaux isolés et peu nombreux ? Nous croyons pouvoir répondre à cette question par la négative. De simples recherches sur le Net démontrent rapidement que les personnes concernées sont au contraire très répandues, que le phénomène touche de plus en plus de monde.
Non seulement les adeptes du sado-masochisme sont plus nombreux qu'on ne le croit mais il touche même les enfants ! Si on peut évidemment imaginer facilement l'existence d'établissements spécialisés, ou de certaines spécialisations dans la prostitution, ou encore un marché relativement florissant en ce qui concerne les accessoires et les tenues, il était moins évident de croire que l'on allait trouver l'équivalent pour les plus jeunes ! Or, comme nos photos l'indiquent, on peut tout à fait trouver sur le marché des "barbies" SM tout à fait explicites (par leur attitude vestimentaire), certaines étant d'ailleurs appelées Bitchies (salopes ou "putes"). Le fin du fin aura sans doute été de trouver des nounours sado-masos !

Sommes nous une fois encore en pleine utopie si nous prétendons qu'il nous semble invraisemblable que des parents puissent éduquer leurs enfants en vue de leur faire goûter aux joies de la douleur ?
Tout cela ne paraît-il pas réellement démoniaque ?
Or, on ne le sait que trop bien, la réalité dépasse souvent la fiction...

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