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LA PORTE DE HAL(LE) La
porte de Hal est un lieu bien connu de tous les bruxellois. Mais
il y a beaucoup de choses qu'ils ignorent aussi à son propos.
C'est d'ailleurs assez normal car son histoire est extrêmement riche et
le bâtiment a connu de nombreuses activités très diverses (tour
fortifiée de défense de l'enceinte de la capitale, prison,
musée, édifice religieux, etc.) Peu de personnes savent ou se
souviennent, par exemple, de ce que cet édifice se trouvait jadis ailleurs et a été
déplacé là où il se trouve actuellement.
Dès le départ, cette
tour s'inscrit dans le paradoxe puisque, en français, on utilise le mot
flamand "Hal", c'est donc la "porte de Hal". En flamand, cela se
dit Hallepoort, et là on utilise le mot français: "Halle". Hé
bien, allez comprendre !
Jadis, les lieux n'avaient pas du tout la même configuration. Les
abords du monument, qui est aussi l'un des vestiges les plus glorieux
des anciennes fortifications de la ville, se présentait d'une manière
tout à fait digne des meilleurs films de Hitchcock. Pour peu qu'il
y ait eu un peu de brouillard, il se dessinait de manière imposante et
inquiétante et sa silhouette majestueuse et sombre, aux proportions
impressionnantes suggérait facilement les apparitions fantomatiques...
Regardez plutôt la photo ci-contre, à droite, et vous
aurez un exemple remarquable. Il s'agit bien sûr d'une photo qui date encore du
temps où l'éclairage publique, quand il y en avait, était très limité et
assez peu efficace. La nuit, les zones d'ombre étaient légions et
les vieux réverbères n'éclairaient pas grand chose. Dans ces
conditions, la naïveté populaire et l'imagination rendaient l'apparition
de fantômes très possible ! Cependant, dans le cadre de notre
"Aventure fantastique", la porte de Hal occupe une position très
privilégiée. Dans le monde de l'occulte, d'aucuns prétendent avec force
que la porte de Hal détient l'un des passages vers un autre monde. Et nous allons démontrer
que cela n'a rien de si invraisemblable, loin de là !
Une excursion aux portes de l'étrange
a été réalisée, de manière purement fortuite, et est partie des environs
de la place De Brouckère pour revenir au grand jour par le métro
de la porte de Hal... Est-ce innocent ? Nous nous permettons
d'en douter sérieusement !
Que ce soit aussi de la porte de Hal
que parte la chaussée de Waterloo pour se rendre, après bien des
périples, aux abords de la morne plaine, et que des crops circles y
foisonnent, personne ne fait de rapport. Peut-être d'ailleurs n'y
en a-t-il aucun non plus, mais peut-être est-il évident pour d'autres
entendements...
Que la chaussée de Forest soit jadis
descendue jusqu'à cette même Porte de Hal ne fera sourciller personne,
c'est du passé et quelle importance ? Faut-il la voir dans cet
hôtel des Monnaies aujourd'hui disparu, détruit comme tant d'autres au
nom d'un certain Horta que l'on retrouve tel un leitmotiv dans les
arcanes de l'étrange bruxellois ? La seule chose évidente que nous
puissions signaler au stade d'avancement de notre étude c'est que voilà
un volet bien ironique des choses que d'avoir utilisé l'image de ce cher
Victor Horta pour orner l'ancien billet de 2000 FB. Une
image peut-être ternie par le
souvenir de l'incendie de l'Innovation,
bien avant cela, qui détruisit le fameux grand magasin dont le même
personnage avait dessiné les plans ! Un personnage qui vit aussi sa
célèbre maison du Peuple détruite, à la consternation générale et malgré
de vives protestations à l'échelon mondial. Un homme qui a
forcément trempé dans les projets de la jonction Nord-Midi
puisque la gare centrale lui est dédiée...
un homme qui était fasciné par le palais de justice.
Il faut bien avouer que cela fait beaucoup de destructions pour un seul
homme (et nous sommes loin de les avoir citées toutes !) et beaucoup de
rapports aussi pour un seul lieu...Mais nous allons voir que la suite
n'est pas triste non plus !
Bon ! Cent mille ans...
n'exagérons rien ! Il convient tout au plus de remonter au début du
siècle dernier. Mais rappelons-nous qu'à l'époque, aussi bizarre
que cela puisse paraître,
la petite Belgique figure parmi les grandes
puissances mondiales : son industrie est riche et puissante. Ses
ingénieurs rivalisent dans les réalisations qui retentissent aux
quatre coins du globe : le métro de Paris, la plupart des rues des
grandes villes, les trains et les trams sont belges partout ! La
Belgique possède aussi et surtout un continent : le Congo, mais aussi le
Burundi et le Rwanda, sans compter le Katanga, des richesses inouïes en
sous-sol, des possibilités extraordinaires, qu'il suffit d'exploiter... Et puis, tout s'écroule, c'est la fin
de la période coloniale ! Comme par hasard, on décide de
transformer complètement Bruxelles, de tout en tout. Comme livré à
une sorte de panique générale, les hautes sphères dirigeantes y vont de
gigantesques travaux de démolition en folie et de reconstruction
frénétique dans le chaos le
plus indescriptible. Tout cela se fait en dépit du bon sens le
plus élémentaire et la population n'a rien à dire, elle doit juste
payer, au propre comme au figuré. C'est une révolution monstrueuse
qui s'opère au grand dam de tous. Les mots sont insuffisants à la
décrire, nous devrons y revenir plus en détails et à grands renforts
d'images percutantes...
Il est clair, aux yeux du CERPI, que le
sujet mérite amplement d'être approfondi, que l'on n'a cessé de nous
cacher des choses et non des moindres et que l'on nous en cache encore
au moins autant. De nombreux petits sites fleurissent sur le Net,
très timidement, pour relater sous la forme d'allusions ce que nous
voulons ici confirmer. Ce n'est pas seulement cette sacro-sainte
théorie du complot, ce serait encore bien en dessous de la vérité, une
goutte d'eau dans la mer, une broutille ! Ce n'est pas non plus
seulement du ressort politique, bien que celle-ci soit naturellement et
largement impliquée, ni une réponse aux dures lois des besoins
d'évolution et de modernisation, nous le démontrerons de façon flagrante. L'affaire est clairement du
domaine de l'occulte, du mystère et du paranormal (au moins !), un peu au
même titre qu'il est très vraisemblable que les autorités nous
dissimulent beaucoup de choses à propos des OVNI, toujours en se
retranchant derrière cette fameuse assertion selon laquelle "nous ne
sommes pas prêts"! Mais revenons à notre monument proprement
dit... Vous trouverez ci-contre, à gauche,
une image présentant la forteresse telle qu'elle apparaissait en 1612.
Cela
tend seulement à démontrer que, connaissant les vocations successives du
bâtiment et la nécessité de solides fondations, celui-ci devait
impérativement comporter des caves, des prolongements en sous-sol
jusqu'à une profondeur respectable. Disons qu'on se contenterait
difficilement de deux mètres ! Dès lors qu'il est déjà permis
d'imaginer la présence de souterrains (ceux-ci étaient généralement
prévus dans la plupart des fortifications défensives d'autrefois.
La raison en est simple et évidente : en cas de confit, il fallait qu'un
messager puisse aller demander du secours, des renforts, ou seulement
donner ou prendre des nouvelles, recevoir des ordres; on pouvait aussi
évacuer le bâtiment et éviter les pertes humaines et les prises de
prisonniers. Par ailleurs, cela répondait aussi à une nécessité en
cas de siège.) on peut se demander où aboutissaient ces conduits (qui
existent d'ailleurs également au château de Beersel, nous l'avons
vérifié, ils portent le nom d'échappatoires) et ce qu'ils sont devenus... La pure logique veut que ces passages
soient secrets, que l'on puisse les commander à l'aide d'un dispositif
quelconque soigneusement dissimulé, comme dans les bons vieux films de
cape et d'épée !) Là aussi la raison est évidente car si ces passages
avaient été facilement accessibles, toute incursion dans cette seule
fortification aurait permis au reste des troupes de pénétrer dans
l'enceinte et de prendre leurs ennemis à revers, par surprise, comme
lors de la guerre de Troie. Lors de la construction du pré-métro
bruxellois, qui passe indéniablement par la porte de Hal, les fondations
de la tour n'ont pu qu'avoir été contournées, c'est également logique si
on ne voulait pas que tout se casse la figure et c'est bien "ce qui ne
s'est pas produit". Pourtant, vu l'ampleur des travaux (absolument
incontestable d'ailleurs) le creusement des tunnels souterrains a
inévitablement du traverser les échappatoires dont nous parlons ici et donc
offrir des communications. Les aurait-on rebouchés? Voilà
qui serait très étonnant dans un pays qui n'en a certes pas l'habitude !
Ne serait-il pas étonnant en effet que l'on ait rebouché ces seuls
couloirs là où l'on a construit au moins trois niveaux superposés (et
atteignant donc une profondeur incroyable !) à consacrer aux trams et au
métro ? Il faut ici préciser que sur ces trois niveaux, un seul est
exploité et que nous avons bien parlé d'un minimum de trois
niveaux ! Il existe donc bien là d'immenses
souterrains qui s'étendent d'ailleurs sur plusieurs dizaines de
kilomètres (pour ce qui est connu) et rallient autant de destinations plus ou moins connues ou
pas. Il est évident qu'en raison de l'énorme, du colossal
gaspillage (et/ou de l'erreur très peu probable des ingénieurs et
architectes) la société responsable ne se montre que très peu loquace.
Sous des prétextes de sécurité, ces souterrains sont inaccessibles au
public (en principe !) Les portes qui y mènent ne s'ouvrent que dans un
sens et elles sont verrouillées, portent des pancartes en interdisant
strictement l'accès. Mais il arrive que se présentent des
failles et que des individus puissent y arriver, soit de leur plein
gré (ce qui est rare !) soit par hasard. Les choses sont attestées,
incontestables. D'innombrables photos ont déjà été prises, des
sites les ont déjà publiées. Quant à arriver aux parties les plus
intéressantes de ces sites, voilà qui est une autre histoire ! Il
faut montrer patte blanche. Il est nettement préférable de faire
partie de la maison et le célèbre Sésame du portefeuille est de
rigueur... Malgré cela, ça n'empêche que nombre de ces pages
disparaissent aussi du jour au lendemain. Certains sites sont
subitement fermés. A chaque fois qu'un passage est découvert et
superficiellement exploré, on assiste au passage des MIB qui viennent
effacer toutes les traces et se débrouillent pour que la mémoire fasse
place à l'oubli. Dans ces conditions, et en sachant que
la porte de Hal est la seule qui fut épargnée parmi les sept qui
constituaient la deuxième enceinte de fortifications, on ne peut que se
demander ce que cachent de pareils comportements et de tels états de
choses. Il faut dire qu'il y a vraiment de quoi se poser des
questions : ne se trouve-t-on pas ici à deux pas du palais de justice ? Ne
se trouve-t-on pas aussi à quelques centaines de mètres de l'ancien
hôtel des monnaies ? du siège d'exploitation des tramways en question,
située avenue de la Toison d'or ? N'est-on pas aussi à proximité
immédiate de l'avenue Louise et de ses quartiers consacrés tant à la
débauche qu'aux grandes affaires qui se négocient dans quantité de
bureaux, de salles particulières aux façades innocentes et cossues où se
réglait jadis le destin d'un certain Congo ? Tant de coïncidences
et d'interdits ne peuvent relever du simple hasard, ni même de la seule
sécurité des citoyens... Vous trouverez ci-dessous une photo de
la tour de la porte de Hal(le) telle qu'on peut la voir de nos jours
(2008), c'est-à-dire qu'on n'en voit plus rien ! Comme d'habitude,
Bruxelles est en travaux... Ce n'est pas seulement le lot de toute
grande ville, il est évident que les travaux sont nécessaires.
Mais vu le caractère récurrent de ces travaux en certains endroits de
prédilection et leur propension à s'éterniser (souvent sur plusieurs
décennies !) on est tout à fait en droit de croire que ces travaux sont
aussi un prétexte pour interdire l'accès au public... retarder une
échéance.
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