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Forts de certaines
doléances actuelles des propriétaires de la fameuse maison d'Arc-Wattripont, jadis réputée pour être incontestablement la maison la
plus hantée de Belgique (si pas d'Europe !) selon lesquels sévissaient encore certains phénomènes, nous avons décidé de passer une nuit sur
place, à l'improviste (et donc sans en avertir les Dubart), afin de nous rendre compte. Les propriétaires se plaignent notamment d'une activité nocturne
particulièrement déplaisante marqué par des bruits de moteur (ou de générateur) émanant des câbles à haute tension qui survolent
pratiquement la maison, ainsi que de phénomènes lumineux à ce niveau. A ce qu'ils disent dans une lettre adressée au CERPI, ils sont désormais
obligés d'appeler la police toutes les nuits (cette affirmation nous fut démentie par la suite par l'un de nos désormais anciens gendarmes
collaborateurs qui, après une manipulation qui ne prit que quelques instants, nous informa qu'il y avait au contraire une raréfaction des
appels nocturnes et que le nombre total des appels était relativement faible).
Pour notre part, ce samedi 1er octobre vers 21h40, nous étions sur place. Nous avions parcouru sans encombre la cinquantaine de kilomètres qui séparent Soignies d'Arc-Wattripont et c'est sans surprise que nous avons une fois de plus constaté que les lieux sont très isolés. C'est un peu le milieu de nulle part, perdu au milieu des champs. Un endroit auquel on accède comme en entrant dans un four tant c'est peu éclairé, au gré de routes sinueuses plongées dans une riche obscurité. L'opération comprenait plusieurs véhicules transportant des "cerpiens", lesquels s'étaient répartis judicieusement sur base de cartes IGN, de manière à ce que tout engin motorisé ne puise échapper à leur vigilance. Nous pouvions communiquer entre nous par Walkie Talkies ou, évidemment, par GSM (avec oreillettes), système qu'il était cependant convenu de ne pas favoriser puisque, apparemment, les lignes téléphoniques étaient impliquées. Pour notre part, V111, nous n'avons pas garé notre véhicule devant la maison proprement dite mais en face d'une devanture voisine, une sorte de ferme précédée d'un grand porte à droite duquel se trouve une vieille cloche. La configuration des lieux ainsi que leurs particularités avaient été soigneusement étudiées de manière à ne pas pouvoir nous faire piéger par tel ou tel raccourci, chemin de terre, etc.
Tout cela n'aurait rien eu de particulier si nous n'avions pas remarqué une première bizarrerie, à savoir une erreur du GPS, à raison de facilement 500 mètres près. L'endroit indiqué par l'appareil ne correspondait à aucun bâtiment, la maison était dépassée depuis longtemps quand la voix a dit "Vous êtes arrivés". Nous avions parfaitement reconnu la maison en passant, elle est assez caractéristique, mais il n'était pas si facile de faire demi-tour sur cette petite route de campagne et puis encore fallait-il trouver un endroit où se garer, en sachant que d'autres automobilistes passent, parfois à vive allure et que le stationnement est donc assez dangereux. En même temps, il convenait de se montrer aussi discret que possible, ce qui n'est pas forcément aisé au village...
Mais à peine sortis du véhicule, nous avons été éberlués de pouvoir entendre un tintamarre des plus incongrus, parfaitement impossible à identifier dans un premier temps ! C'était assez incroyable, en tous cas pour le moins étonnant et à la limite de l'inquiétant car il y avait là toute une panoplie de cris bizarres, parfaitement inattendus à cette heure de la nuit. Sans rien exagérer, nous avons passé en revue toute la série des hypothèses : égorgerait-on des cochons au milieu d'une ribambelle de pintades et de dindons affolés, ce qui n'aurait pas été impossible dans une vieille ferme, mais tout de même : à cette heure ?) se trouvait-on à proximité d'un endroit où une secte satanique pratiquait quelque obscène rituel ponctué de sacrifices atroces ? Assistait-on à une macabre représentation nocturne de sorcières d'un nouveau type à en juger par les rires sardoniques et les cris perçants qui nous vrillaient les oreilles ?
Franchement, au début, il y avait de quoi se poser des questions ! Et même si on se rendait bien compte que tout cela devait bien avoir une explication rationnelle, le concert était inoubliable ! Supposant que le bruit du moteur, des portières qui claquent, devaient avoir réveillé toute une ménagerie très hétéroclite, nous avons décidé d'aller voir plus loin ce qui pouvait se passer au niveau des pylônes à haute tension. Nous sommes donc passés devant la maison, où les volets étaient fermés, le chien rentré ou en tous cas muet, peut-être au pays de Morphée, tout semblait très calme à ce niveau et nous ne pouvions même pas être certains que les habitants étaient sur place. Après tout, à leur âge, on ne s'attarde souvent plus guère devant le petit écran. Nous avons poursuivi notre chemin à pied jusqu'à un croisement où nous nous sommes arrêtés pour faire le premier point.
Nous avions dû parcourir environ 500 mètres et les bestioles étaient toujours aussi criardes, nullement calmées, peut-être occupées à des vocalises très puissantes. Parbleu ! Si le manège est quotidien, nul doute que tous les habitants du patelin doivent dormir à grands renforts de somnifères - ou bien souffrir de surdité prononcée ! Les jours de grandes chaleurs, alors que l'on dort volontiers la fenêtre ouverte, il faut certainement être très tolérant pour pouvoir accepter ça ! Sauf peut-être avec des boules Quiès ! Il serait intéressant de pouvoir interroger les voisins afin de recueillir leurs témoignages car, à première vue, ce phénomène présente une sérieuse nuisance. (Cette tache a été accomplie et n'a pas trouvé d'alter ego).
Quant à savoir si les propriétaires assimilent ces troubles sonores évidents comme émanant des
pylônes, c'est une autre histoire ! Pas complètement impossible d'ailleurs, mais difficile à soutenir.
Le temps de constater que nos GSM ne fonctionnaient plus parce qu'ils manquaient de réseau (nous nous souvenons à ce sujet que le propriétaire signale
que son téléphone est coupé toutes les nuits. Mais s'agit-il du fixe ou du (des) portables ? S'il s'agit des portables, il faudrait croire que le
phénomène ne se produit pas la journée puisque directement après le reportage avec FIE (nom de code que nous avons donné au journaliste
selon le système utilisé en ufologie) pour la télévision, le GSM de l'habitant nous avait appelé - sauf que personne n'avait composé le numéro !). En attendant,
le problème de réseau semble se confirmer. Cela n'a cependant rien de terrible car il existe ainsi quantité d'endroits où la situation est
similaire mais le topo de l'opération allait soudainement changer. A ce propos, nous avions déjà contacté l'architecte qui s'était occupé
de la question à l'époque dans le but d'en savoir plus sur les "lignes de force" et les présences souterraines, mais il nous a envoyés nous
balader en nous signalant que ces données étaient "privées"... Ah bon! Nous interviendrons donc auprès des propriétaires eux-mêmes afin qu'ils
enjoignent l'ordre à cet architecte de nous communiquer ces données géobiologiques, à moins bien sûr que les nappes souterraines et les
nœuds du réseau Hartmann ne fassent l'objet de leur intimité !
Le décès de Monsieur Roger Dubart et de son épouse, Flore Demets, n'ont toutefois pas permis de mettre ce projet à bien.
Malgré une certaine
tendance à la formation de brouillard (sur les routes qui mènent ou viennent d'Arc-Wattripont), le ciel est complètement dégagé, très
étoilé. Il y a de nombreux avions, parfois une étoile filante, mais les pylônes restent quant à eux strictement normaux. Il n'y a pas
le moindre phénomène lumineux. Les câbles ne crépitent pas non plus comme cela peut arriver par temps humide (mais il fait sec).
Nous décidons d'aller voir au pied de l'un de ces pylônes afin d'y lire les inscriptions éventuelles.
Nous étions confrontés à un autre phénomène, moins spectaculaire certes, mais néanmoins étrange : un bruit sourd nous
parvenait au loin, également impossible à identifier. L'un de nous à appelé ce bruit "un bouloum" par dérision. Nous n'avons pas pu
nous empêcher de penser à ces grondements souterrains (à l'époque existait une "épidémie" de témoignages de bruits souterrains) que certains relatent d'une part et à la
présence de nappes d'eau souterraines relevées par les géobiologues d'autre part. Nous savions déjà que la maison concernée était située sur une source (nous avons d'ailleurs pu boire de son eau lors de
notre visite chez les propriétaires). Mais sauf sur le plan sonore, il ne pouvait y avoir aucune comparaison avec le cas de
Vaihauquès (1987) - oui : nous nous sommes renseignés ! Un rapide tour d'horizon est réalisé entre les différents véhicules, mais
V111,113,114,115 et 116 ne remarquent rien. C'est RAS.
Mais l'opération ne s'avère pas si facile : il y a des fossés. Là c'est un épais champ de maïs, là un champ
de betteraves. En temps normal, de jour, cela ne poserait guère de problème. Mais il fait nuit et il n'est pas trop question d'allumer nos
lampes de poche. La raison en est simple : on aurait tôt fait de se demander ce que viennent faire ces zigotos au milieu d'un champ pendant la nuit
et certains pourraient avoir l'idée d'appeler la police afin de vérifier nos identités et nous prier d'aller voir plus loin si nous nous y trouvions.
(Nous avons été amusés, à ce propos, à l'idée d'être confrontés aux mêmes "gendarmes" que ceux que nous contactons régulièrement pour obtenir des
renseignements. Nous n'aurions eu aucun mal à leur expliquer le motif de notre présence. N'empêche qu'il valait mieux éviter...) Nous avons
aussi remarqué des décharges sauvages (un matelas, un banc, des lattes...) et nous n'avions aucune envie que l'on nous en attribue la paternité ! Par
ailleurs, il convenait de se méfier d'une possibilité assez sournoise, celle que les habitants mêmes de la maison "hantée" n'attribuent le faisceau de nos
torches à des activités lumineuses surnaturelles ! (Mais... un matelas, des lattes, ne s'agirait-il pas du fameux lit de 1993, qui avait été troué et qui
avait animé la polémique stupide de la télévision, très mal informée. En effet, les propriétaires nous avaient dit que le lit avait été, à la demande du
désenvoûteur, brûlé à l'heure précise de minuit, avec force projections d'eau bénite. Mais non, vu l'état des déchets et l'éloignement dans le temps,
cette hypothèse ne tenait pas debout.
Nous nous sommes donc baladés tout un temps, en gardant cependant toujours la maison bien en vue (et en percevant toujours les
cris des animaux voisins, parfois même à une distance appréciable !), à la recherche d'un endroit plus praticable. Nous avons d'ailleurs fini par le trouver. A un endroit
de la route, il était possible d'entrer dans un champ sans rencontrer de fossé. On arrivait alors "dans
un champ de rien" comme le fit remarquer l'un d'entre nous en voulant dire qu'il n'était pas cultivé. Nous progressions toutefois très lentement, par
prudence. Mais au bout d'un certain temps, nous avons commencé à rencontrer des herbes folles de plus en plus hautes. En quelques instants
seulement, toute l'équipée eut les pieds trempés ! Arrivés au pied du pylône, déception : aucune inscription visible ! En cherchant bien, on
trouvait cependant un traditionnel panneau indiquant les dangers d'électrocution et des chiffres : 150 44. Voilà qui ne nous avançait guère ! Mais par
la suite, nous avons bien entendu réalisé les recherches qui s'imposaient et appris notamment que nous étions en présence d'un pylône de type "double
drapeau" avec un panneau d'identification standard identifiant notamment le pylône de manière univoque et indiquant les distances de sécurité ou plaques de
ternes, quant à la tension ?
Il semble que des études aient porté sur les risques provoqués par les lignes à haute tension sur la santé des personnes, que les risques soient établis (maux de tête, irritabilité, troubles du sommeil, troubles de production de substances telles que l'adrénaline, troubles de la mémoire et même leucémie chez les enfants en bas âge, mais peut-être pas uniquement. Cependant, le lien de cause à effet serait quant à lui contesté par les entreprises qui exploitent lesdits pylônes.
En revenant vers la maison nous avons aussi cru remarquer un autre phénomène bizarre bien que nous pensons avoir pu l'identifier (à vérifier toutefois) : nous avons ainsi remarqué une curieuse ligne noire qui passe parallèlement aux câbles des pylônes et s'en va, beaucoup plus loin, rejoindre l'horizon. Après de nombreuses observations sous différents angles, nous avons émis une première hypothèse, à savoir que cette ligne serait seulement un effet d'optique produit par la présence des câbles, lesquels ne partent pas du centre des pylônes mais bien des extrémités de leurs branches. Nous restons prudents vis-à-vis de cette hypothèse car malgré l'obscurité nous avons aussi très bien pu distinguer chacun des câbles séparément.
De
retour près de notre véhicule, nous avons remarqué (ce qui n'a d'ailleurs jamais réellement cessé durant toute notre intervention, sauf en de brefs instants) que
les animaux émettaient toujours leurs cris bizarres. Mais il y avait une accalmie, si bien qu'en faisant très attention, nous avons pu comprendre qu'il
devait y avoir derrière ces murs une (ou plusieurs) volières comprenant de nombreux oiseaux exotiques dont au moins des perroquets ou mainates à en juger
par les sifflements (parfois très classiques, du style de ces indélicats qui sifflent une jolie fille en rue). Si nous n'avons aucune idée de la nature
exacte des animaux et volatiles en question (quelqu'un a parlé de ptérodactyles, pour rigoler !), on peut en tous cas au moins attester de la nuisance sonore pour
les riverains jusqu'à une distance appréciable, doublée du fait que les locaux arrières sont également abondamment éclairés, probablement toute la nuit et que
cet éclairage dispense sa luminosité jusque dans les prairies situées derrière la maison de nos requérants. Dans ces conditions, il est possible - mais
pas certain - qu'une partie de la problématique évoquée provienne de confusions issues de cet état de choses. Cependant, quoi qu'il en soit, nous
convenons que cela n'expliquerait pas tout, à la condition que d'autres phénomènes soient eux-mêmes établis ce qui n'est pas le cas pour l'instant.
D'autres investigations s'imposent donc de toute manière, indépendamment du travail de reconstitution et d'analyse des événements de 1993 qui sont, eux,
d'une toute autre nature.
Nous avons cependant aussi entamé une étude sur les bruits occasionnés par les oiseaux et notamment les psittacidés ainsi que la réglementation en rapport, mais le plus curieux reste sans doute cette caractéristique d'un perroquet assez spécial, au nom qui ne l'est pas moins : le strigops kakapo ! Rien ne dit que la volière en contienne mais on ne peut éviter de remarquer la particularité étonnante dudit kakapo dans le cadre présent :
Le kakapo, nocturne et solitaire, peut vivre plus de 60 ans. Il peut voyager plusieurs kilomètres en
une nuit sur un territoire étendu de quelque 20 hectares pour les mâles et 40 hectares pour les femelles. Le mâle est capable de
recueillir l'air dans un sac thoracique afin de produire une détonation qui peut être entendue à 7 kilomètres à la ronde ! En période de reproduction, chaque
mâle peut ainsi gronder toute la nuit. Il se reproduit irrégulièrement, environ tous les deux ans, selon l'abondance de la nourriture.
Sa maturité sexuelle ne survient qu'à l'âge de sept ans.
Serait-ce là l'explication de la détonation qui avait précédé les événements de 93, alors qu'Éric Barbé arrivait sur les lieux ? Les effets de la ligne à haute
tension et des particularités géobiologiques se sont-ils conjugués sur un individu fragilisé et hypersensible, éventuellement en période de conflit et ces
effets continuent-ils de se produire sur la volière située non loin de la maison, sur des volatiles exotiques naturellement prédisposés ? Nous
pensons qu'il pourrait éventuellement s'agir d'un élément de réponse, mais que ce dernier serait absolument insuffisant que pour expliquer la totalité des phénomènes.
En tout état de cause, les investigations restent à l'ordre du jour.
Par la suite, des renseignements nous sont parvenus et les grondements sourds ont été identifiés comme émanant d'un transport exceptionnel par camions.
Renseignements également pris auprès d'un vétérinaire, l'hypothèse "kakapo" tombe à l'eau à son tour : l'oiseau peut en effet émettre un son semblable à
celui d'une explosion... mais pour des oreilles de kakapos ! Sur le plan humain : aucun rapport avec une explosion classique. Aucun véhicule n'a
intercepté d'engin particulier porteur de matériel sophistiqué. Nous avons répété ce type d'opérations à plusieurs reprises mais sans plus de succès et
nous avons abandonné cette piste, considérant que l'affaire dite "de 2011" ne reposait sur aucun fondement sérieux. Parfois, avec l'humidité, voir la pluie,
les câbles électriques peuvent crépiter, mais on est loin du compte par rapport au narratif des propriétaires. Idem pour le vent qui peut parfois émettre
des sons spéciaux avec les câbles et les pylônes; Mais là non plus il n'y a pas de quoi fouetter un chat ! Somme toute, l'opération en
question - qui nous a pris pas mal de temps et parfois de petites surprises explicables - n'aura eu pour seul effet d'éviter désormais toute embrouille
entre 1993 et 2011. Mais, au gré de ce que nos lecteurs auront l'occasion de lire par la suite, il restera toutefois une porte de sortie : en effet, malgré
toutes nos précautions, certaines instances (mais lesquelles ?) pouvaient s'intéresser à notre enquête pour une raison encore impossible à déterminer et
avoir équipé nos véhicules de "mouchards". Après tout, notre site avait bien été piraté, notre nom de domaine détourné, des rôdeurs s'étaient pointés et
puis surtout notre téléphonie avait été mise sur écoute. Si des êtres agissaient dans l'ombre en suivant de sombres desseins, afin de nous empêcher de
découvrir le pot aux roses ou le Saint Graal, ils auraient probablement disposé des moyens de prendre connaissance de nos projets, de placer des mouchards sur
nos véhicules et, dès lors, à chaque fois que nous nous pointions pour une opération de surveillance, même à l'improviste, cela n'avait aucune importance
car ils étaient immédiatement prévenus de notre arrivée et, bien sûr, nous ne pouvions rien remarquer non plus.
Cela faisait un peu parano ou S-F, voir roman d'espionnage, difficile à croire. Mais nous vous invitons à suivre le présent dossier dans ses moindres
articulations car vous risquez très fort de tomber sur d'incroyables coïncidences, problèmes de logique, entourloupettes et autres manigances de
coulisses... sans compter le reste ! Car quand nous vous disions que l'enquête du CERPI sur l'affaire d'Arc-Wattripont était la plus fameuse, ce
n'était franchement pas de la blague; ce n'était nullement exagéré !
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