LES PHÉNOMÈNES INEXPLIQUÉS EN BELGIQUE

Maisons hantées, phénomènes de poltergeist, médiumnité, sorcellerie, diable et démons, exorcismes, histoires mystérieuses et coïncidences époustouflantes, traces étranges sur des clichés (orbes, spectres zoomorphes, etc.), OVNI, radiesthésie, curiosités architecturales, perceptions extrasensorielles, la liste serait longue si l'on voulait retracer les thèmes abordés dans ce premier ouvrage réalisé sous la houlette du CERPI (Centre d'Études et de Recherches sur les Phénomènes Inexpliqués - Belgique) : "Les phénomènes inexpliqués en Belgique".

On aurait tort de s'imaginer que les phénomènes inexpliqués soient réservés aux grandes puissances, aux États-unis, à l'Angleterre ou la France. La Belgique, malgré l'exiguïté de son territoire peut tout au contraire être considérée comme une plaque tournante en la matière.

Non seulement notre territoire a connu quantité de conflits armés, ce qui sous-entend que de nombreuses âmes en peine y sévissent et qu'il y soit par conséquent beaucoup question de fantômes, mais en plus les légendes y sont légions, les témoins de faits étranges ou mystérieux y sont innombrables, le domaine du surnaturel, du paranormal ou de l'ufologie y ont une place privilégiée. Le belge lui-même n'est pas toujours conscient de l'incroyable richesse du sujet mais surtout que celui-ci le touche aussi, au quotidien, la plupart du temps sans qu'il en soit conscient.

Cependant, on le sait bien, il s'agit aussi d'un domaine tristement réputé pour être pollué par toute une clique de charlatans, de gourous, de prétendus voyants ou guérisseurs qui exploitent honteusement la naïveté populaire. Mais le CERPI, c'est un groupement plus que quadragénaire, pétri d'expérience, composé de nombreux spécialistes confirmés de la question et son mot d'ordre est clair et inébranlable : pas question de voir la queue du diable partout ni de crier au fantôme au moindre courant d'air !

Les phénomènes inexpliqués existent, soit ! C'est un fait. Cela ne veut toutefois pas dire qu'ils soient inexplicables pour autant. La recette du CERPI est simple : dans toutes les investigations, il convient d'écarter prioritairement toutes les possibilités d'explications rationnelles. Une fois que celles-ci sont épuisées, il est encore temps de commencer à envisager des hypothèses moins conventionnelles. Encore faut-il qu'elles soient cohérentes et puissent s'intégrer dans notre faisceau de connaissances actuelles.

Le CERPI suit donc une approche résolument scientifique, objective, il étudie scrupuleusement la totalité des témoignages, les analyse, les décortique, les passe au peigne fin. Les imposteurs n'ont qu'à bien se tenir ! Cela dit, en dépit de tous les efforts, des cas réfractaires à toute explication subsistent et ils sont nombreux dans ce plat pays qui est le nôtre !

Avec sa verve, son style et son humour habituels, M. Vanbockestal, expose ici une partie des grands dossiers du CERPI. S'il présente les grands succès de son groupement, il n'hésite pas à pointer du doigt les couacs des premières heures, les erreurs de débutants, il s'implique même au gré de témoignages personnels, parfois époustouflants, qui ne laisseront personne indifférent.

Après seulement quelques pages d'introduction qui resituent la naissance du CERPI, on entre dans le vif du sujet. Le lecteur est happé par une saisissante vérité qui serre les tripes; on sent très bien qu'il s'agit de vécu. Dès lors on s'aperçoit que l'impossible est à nos portes, que le mystère est omniprésent.

4ème de couverture :

La fameuse vague d'OVNI a-t-elle constitué le seul événement belge non expliqué digne d'étude et marquant au niveau mondial ou en existe-t-il d'autres, moins connus et oubliés par l'actualité ?
Bien entendu ces témoignages de l'étrange existent chez nous comme chez nos voisins. Ces récits, cela fait des années que le CERPI, le Centre d'Etudes et de Recherches sur les Phénomènes inexpliqués, les collecte et les analyse.
Grâce à leurs recherches nous allons avec eux pénétrer la Belgique de l'étrange et de l'inexpliqué, car chez nous aussi on parle de fantômes, de médiums, de maisons hantées et de nombreuses autres manifestations de l'étrange.
Ce livre n'a pas la prétention d'avoir réponse à tout ni de détenir la clé de tous les phénomènes mystérieux de notre Royaume. Mais il s'est donné pour tâche d'étudier et de vous présenter sérieusement tout ce qui, de près ou de loin pouvait paraître bizarre, étrange, incroyable, inexplicable ou inexpliqué chez nous.
Le CERPI qui réunit des spécialistes du monde entier, tous indépendants de toute obédience religieuse, politique ou autre s'est donné des principes de travail extrêmement rigoureux, scientifiques, cartésiens et logiques afin de ne laisser que la plus petite place au hasard ou à la supercherie.
Il ne peut être question de voir «la queue du diable» partout dans notre plat pays ou d'y crier au «fantôme» au moindre courant d'air !

L'auteur : issu du milieu ouvrier qu'il ne reniera jamais, M. Vanbockestal est un self-made-man qui a gravi les marches de la notoriété à la force du poignet. Honnête jusqu'au bout des ongles, nanti d'une formation en criminologie, il a mis ses connaissances en technique d'enquêtes au service de l'étude du surnaturel, du paranormal et de l'ufologie ou autres phénomènes inclassables. Bourreau du travail, il mène une traque impitoyable aux charlatans de tout poil, étudie sans relâche tout ce qui paraît inexpliqué, aidé en cela par une armée de correspondants aux cartes de visite éloquentes, situés aux quatre coins du monde, une panoplie de spécialistes de toutes les disciplines, qu'ils soient belges ou répartis partout en Europe, ou ailleurs. Chacune de ses conférences est un événement.
Mais c'est avant tout un caractère entier et profondément humain pour qui la notion de service n'est pas un vain mot.
Son premier livre n'est pas destiné à rester un one shot, d'autres livres sont déjà en chantier, plus percutants les uns que les autres.

Note de M.Vanbockestal : Certains points me semblent utiles à préciser à propos de ce livre, que j'ai écrit. Notamment et par exemple le fait que, contrairement au parcours traditionnel des auteurs débutants, je n'ai pas eu à faire des démarches auprès des différentes maisons d'éditions du pays : c'est une maison d'éditions, Jourdan en l'occurrence, qui est venue à moi et voilà qui est déjà assez inhabituel. Avant d'en arriver à la rédaction du livre (et la signature du contrat) quelques petites anecdotes se sont présentées.
Ainsi, je me suis présenté en leurs bureaux avec mon assistante, Nancy, que le directeur a pris pour mon épouse ! Après avoir rectifié le tir, j'ai constaté que ce qui m'était proposé était en fait un livre concernant la seconde guerre mondiale, livre qui aurait recueilli les témoignages de personnes ayant vécu ce conflit. Bien que passionné par le sujet de la WW2, je ne me sentais pas dans ce rôle car bien que je disposais de quelques éléments qui auraient incontestablement eu à raconter, j'estimais que c'était à eux de le raconter et que je ne pouvais pas usurper leurs personnalités, même si cela n'aurait pas vraiment été le cas. C'est ainsi que j'ai proposé ce qui était vraiment ma tasse de thé avec les phénomènes inexpliqués et le CERPI. Mais il fallait alors convaincre ! Et c'est là que survint une autre anecdote, assez savoureuse.
J'ai proposé au directeur de procéder lui-même à une expérience avec le pendule. Il a accepté directement et cela a été l'occasion de rassembler tout le personnel dans le local ! J'ai ainsi pu démontrer que le pendule n'était pas un instrument magique mais plus simplement un "dispositif" permettant d'amplifier les sensations personnelles. Placé devant une feuille blanche sur laquelle je lui avais demandé de tracer une ligne verticale et une horizontale puis, avec le pendule au-dessus, de se concentrer sur l'une des lignes, le pendule se mit à osciller soit horizontalement, soit verticalement. C'était gagné!
Par contre, certains points lui semblaient nébuleux. Ainsi, connaissant bien la région, il ne croyait pas du tout à l'existence de ce centre ultra secret de l'OTAN dissimulé dans le mont du Cannerberg, à Riemst. L'histoire a démontré que j'avais raison !
A l'époque, le CERPI avait à peine abordé l'affaire d'Arc-Wattripont, une histoire retentissante et sulfureuse à souhait que je ne pouvais vraiment pas escamoter dans mon livre. Mais comme nous n'avions encore procédé qu'à une enquête très sommaire, très superficielle, j'avais pris soin d'avertir mes lecteurs de ce que des revirements allaient probablement survenir par la suite. J'ignorais alors qu'une équipe télévisée allait me proposer de participer à une émission et qu'un journaliste très peu scrupuleux allait me descendre en flammes et, au lieu d'assurer un tremplin à mon livre, il allait lui faire une très mauvaise publicité. Les choses allèrent beaucoup pus loin et ce fut une période très dure pour le CERPI. Elle fit de nous des enragés, si bien que nous mîmes les bouchées doubles et même triples, quadruples, tout ce que vous voulez, pour arriver à nos fins avec cette enquête et proposer, enfin, la vérité sur cette énigme, dénoncer le scandale de la désinformation, ce qui impliquait de pouvoir démonter les arguments, apparemment inattaquables, présentés à l'antenne ! Je n'avais pas pu supporter que l'on mente ainsi, sciemment et avec le summum de la mauvaise foi et de la fourberie, à toute la francophonie sinon plus, au moins potentiellement. Je me devais de réagir, je ne pouvais pas laisser toute la francophonie au moins dans l'erreur et le mensonge. Je déteste le mensonge. Je devais rétablir la vérité.

Je ne fus pas le seul à souffrir de cette émission : les éditions Jourdan allaient, elles aussi, écoper. En effet, le journaliste, s'émouvant qu'elles avalisaient "un livre truffé de mensonges" qui allait, de surcroît être édité avec un fort tirage pour la Belgique, disait en voix off à ce sujet : "Le surnaturel, ça fait vendre !" Pas de chance pour le journaliste en question, lequel était tombé sur un os en s'attaquant à moi et au CERPI, car notre enquête approfondie a largement pu démontrer qu'il n'était pas question de surnaturel dans cette affaire et ce en dépit des exorcismes pratiqués et des manifestations absolument incroyables qui s'étaient déroulées, même face aux gendarmes et aux policiers, dans "la maison la plus hantée du pays". Mais tout cela, j'allais le raconter dans un autre livre et chez une autre maison d'éditions (JMG) : "Le poltergeist d'Arc-Wattripont, vérité, scandale et désinformation". Ce livre, une perle du genre, c'était notre revanche mais aussi le réconfort de ma conscience, la réhabilitation de mon honneur et de mon intégrité car le journaliste, peu avare de critiques, avait dit à l'antenne que le Président du CERPI manquait totalement d'objectivité. A son déni, j'apportais le nenni !

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