Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Comparaison Krishna - Jésus-Christ


Pour une meilleure compréhension de ce qui suit, nous invitons nos lecteurs à consulter notre fiche sur Krishna en cliquant ici.

Le personnage de Krishna aurait les points suivants en commun avec le Christ :

Préliminaire : Il est intéressant de remarquer qu'une ancienne écriture usuelle de Krishna en anglais était "Christna", ce qui fait ressortir son rapport avec "Christ". On peut encore noter que, tout comme le messie Juif, beaucoup de gens pensaient que Krishna avait physiquement existé.

Sans doute cette remarque n'est-elle pas dénuée de bon sens. Toutefois, nous en ferons autant en disant qu'il y avait au moins tout autant de personnes pour croire le contraire, c'est-à-dire qu'il ne s'agissait d'une part que d'une incarnation d'une autre divinité (Vishnu en l'occurrence) et qu'il ne fallait la comprendre qu'en tant que symbole. Aussi, dans les pays asiatiques, "quelques personnes" (ou: "une certaine tranche de la population") cela en fait vite quelques millions! N'oublions pas que, pour ne citer qu'un exemple, toute la population belge ne représente qu'un quartier de Pékin...
En ce qui concerne l'apparente liaison que l'on pourrait effectuer entre Krishna et Christna, il convient de se méfier à plus d'un titre. Tout d'abord, il est très hasardeux de comparer le sanskrit avec l'anglais ancien par rapport à l'hébreu. En effet, un simple exemple mérite d'être cité : "une automobile", en anglais, devient" a car" (De même, il est facile de confondre entre un mouton, un vaisseau et une puce [chip - ship], autant de mots qui ont la même consonance mais des significations sans aucun rapport.

Krishna est né de la Vierge Devaki ("La Divine").

L'histoire de la naissance de Krishna démontre que les choses sont loin d'être aussi simples. Sur le plan purement allégorique, on peut évidemment faire quelques traits d'union, mais la narration des faits paraît très différente de l'histoire du Christ. Les dieux et leurs enfants n'étant pas des êtres comme les autres, on ne doit pas s'attendre à les voir naître à la maternité, comme tout le monde !

Son père était charpentier.

Voilà une affirmation qui nous fait bondir et qui nous incite une fois de plus à demander quelles sont les sources des personnes qui établissent ce comparatif. L'histoire de Krishna spécifie que le père (adoptif) de Krishna était un prince. On le dit d'ailleurs de sang royal. S'agirait-il donc d'un charpentier royal ?
Dans un autre état d'esprit, on pourrait aussi se demander pourquoi on veut systématiquement que Jésus, Bouddha, Krishna, etc. soient tous de rang royal (ce qui est faux) afin d'établir un parallèle, alors que finalement cela n'a aucune importance à partir du moment où lesdits parents n'ont finalement qu'un rôle adoptif, sans quoi la virginité de la mère ne tient plus non plus...

Sa naissance était attendue par des anges, des hommes sages et des bergers, et il se présenta avec de l'or, de l'encens et de la myrrhe.

Nous n'avons pas trouvé ces éléments dans nos sources, ce qui ne veut pas dire que cela ne soit pas le cas (l'absence de preuves n'est pas une preuve)

Il s'appelle Dieu des bergers.

En fait, les noms qui lui sont attribués sont très nombreux et à force d'en rajouter, cela finit par s'adapter à pratiquement n'importe quoi. Cependant, il semble vrai que Krishna avait un certain attachement pour les moutons, les brebis... il est d'ailleurs représentéen compagnie de tels animaux, alors qu'il joue de la flûte. Cette même flûte ne vous fait-elle pas penser à un autre mythe? Dans ce cas, vous voyez bien qu'il y a moyen de faire de nombreux parallèles qui ne mènent nulle part. D'autant que Jésus, lui, n'en jouait pas !

Il fut persécuté par un tyran qui ordonna le meurtre de milliers d'enfants en bas âge.

Il n'y a pas grand chose à dire, l'allusion à Hérode est parfaite. On peut imaginer que les souverains de l'époque agissaient avec un bel ensemble. De nos jours, on enverrait plutôt des services secrets afin de réaliser une opération ciblée, une "frappe chirurgicale" qui sauvegarderait l'opinion internationale et éviterait de grosses représailles. Au vu de l'efficacité reconnue de ces frappes d'un genre nouveau, Nous n'avons pas plus de peine à imaginer que la pauvre victime innocente se trouverait dans la chambre juste à côté !

Il était de naissance royale.

Nous avons déjà débattu de ce sujet pour démontrer qu'il n'en était rien.

Il fut baptisé dans le Gange.

Cela tend seulement à prouver que le concept du baptême n'est pas nouveau, il provient vraisemblablement de la symbolique de la purification par l'eau. Le christianisme n'a jamais prétendu le contraire puisque Jésus s'est lui-même fait baptiser, dans le Jourdain, par Jean-Baptiste, où est le problème ?
Dans l'esprit du lecteur, cet argument fallacieux, accumulé aux autres (au moins très discutables et présentement discutés) fait "nombre". Si le lecteur n'approfondit pas de lui-même, ce nombre tend à être absorbé dans la masse et l'argumentation générale semble prendre du poids. Mais si ces arguments sont vides...

Il effectua miracles et merveilles.
Il ressuscitait les morts et guérissait les lépreux, les sourds et les aveugles.

C'est très bien. On n'en attendait pas moins d'un dieu prônant l'amour. Mais une fois encore si, dans le comparatif, on considère comme suspect le fait que des dieux accomplissent des miracles et que l'un d'eux doit donc forcément être un imposteur, nous sommes désolés de ne pas saisir la logique !

Krishna utilisait des paraboles pour enseigner au peuple la charité et l'amour.

Voilà encore un phénomène bien connu, présent dans toutes les religions monothéistes (qu'il s'agisse de paraboles ou de dictons, de locutions plus ou moins difficiles à comprendre). Il s'agit du propre des sages, des philosophes de parler de façon imagée afin d'inviter la conscience à saisir l'idée.

"Il vécut pauvre et il aima les pauvres."

Ce qui correspond aussi, nous l'avons vu, au cas de Bouddha dont l'historicité n'est pas mise en doute. Pas plus que l'abbé Pierre ou soeur Thérèsa, et tant d'autres.

Il fut transfiguré devant ses disciples.

On remarque d'ailleurs, sur certaines images de Krishna, la même auréole que chez Bouddha. La même remarque est donc également valable.

Dans certaines traditions, il mourut sur un arbre ou fut crucifié entre deux voleurs.

"Dans certaines traditions"? Alors que dans le christianisme toutes les versions signalent que telle fut bien la fin du Christ. Nous ne disposons, quant à nous, que d'une version signalant qu'il est mort d'une flèche que lui décocha un chasseur l'ayant pris pour un daim.

Il ressuscita d'entre les morts et monta au ciel.

Cela ne figure pas plus dans nos sources, mais nous voulons bien le croire si ça peut faire plaisir. Il faudrait alors mettre cela une fois de plus en parallèle avec Bouddha, une thèse qui n'a pas pu être confirmée.

Krishna est appelé "le Dieu-Berger" et le "Seigneur des Seigneurs", et était considéré comme "le rédempteur, le premier-né, le Libérateur, le Mot Universel".

Déjà débattu.

Il est la seconde personne de la trinité et s'est proclamé lui-même "la résurrection" et "la voie vers le Père".

Pour ce qui est d'une trinité, il faudra qu'on nous explique puisque l'on part du principe qu'il est la huitième réincarnation de Vishnu.

Il était considéré comme "le Début, le Milieu et la Fin" ("alpha et oméga"), comme un être omniscient, omniprésent et omnipotent.

Si Krishna doit être considéré comme un dieu, immortel et intemporel, cela paraît logique.

Ses disciples lui donnèrent le titre de "Jezeus", ce qui signifie "pure essence".

Ah! Voilà peut-être enfin un point intéressant. Commençons par nous rappeler que nous parlons ici de Krishna (Christna) ce qui permet effectivement un parallèle des plus troublants avec Jezeus : Jezeus-Christna ! De ce côté, la quasi totalité des sites que nous avons visités sont unanimes. Ils racontent strictement la même histoire. Ce sera d'ailleurs l'occasion de reprendre aussi notre idée, citée plus haut (voir paragraphe consacré au baptême dans le Gange). Ils racontent tous la même histoire à un point tel qu'on jurerait bien que les textes ont simplement été copiés. C'est d'ailleurs bien ce qui a été fait puisque, dans certains cas, la référence au texte d'origine est textuellement stipulée.
Cependant, la question n'est pas là car ils pourraient avoir tous raison !

Malheureusement pour eux, ils ont tort et nous allons le démontrer facilement.
En fait, dans cet argument, tout repose sur la ressemblance frappante entre Jezeus Christna et Jésus-Christ. C'est vrai que les deux consonances sont très proches, largement assez proches en effet que pour troubler le lecteur, lequel aurait facilement tendance à rejoindre l'idée selon laquelle Jésus-Christ aurait eu un prédécesseur qui, curieusement, aurait porté le "même" nom que lui (à très peu de choses près) et que, au vu des autres similitudes (que nous avons démontées), l'histoire du Messie ne serait qu'un vulgaire remake mythologique basé sur des éléments puisés ailleurs, dans l'histoire (ou la mythologie) antérieure. Ciel! Comment donc le CERPI arriverait-il à se tirer d'une telle situation ?
Tout d'abord, que le lecteur sache que nous ne voulons absolument pas démonter les arguments anti-chrétiens à tout prix ! S'ils devaient s'avérer exacts, indiscutables et probants, nous n'hésiterions pas à revoir notre position et à admettre l'imposture de l'Église. Seulement, ce n'est pas le cas.
En effet, la phrase stipule premièrement que les disciples de Krishna lui donnèrent le "titre" de Jezeus. Il s'agit donc d'un titre (signifiant "pure essence") - il n'y avait pas encore de diesel à l'époque - alors que Jésus est un prénom. ,Pour ce qui est de Jésus-Christ, nous avons :
Le nom Jésus vient de l'araméen (langue que parlait Jésus) "Yehoshuah" qui signifie "Yahvé sauve". Le terme Christ vient du grec "christos", lui-même de l'hébreu "mashiakh" soit "messie" - "celui qui a été oint". Les premiers Apôtres n'emploieront que le terme de Christ. L'Église lui associera plus tard le mot de Jésus, rappelant ainsi qu'il était le messie annoncé par la Bible.
On peut donc poser deux binômes, respectivement pour Jésus-Christ et pour Jezeus Christna, avec leurs "traductions":
1) Yahvé sauve - messie
2) Pure essence - sombre, bleu-noir
On remarque de cette manière qu'en dépit de ressemblances frappantes, on n'obtient absolument pas de résultat probant.

Krishna doit revenir se battre avec le "Prince du Mal", qui désolera la Terre.

Nous avouons n'avoir pas trouvé cette allusion dans la documentation que nous rapportons de nos visites sur le Net. Mais nous voulons bien y adhérer. Le concept de la fin des temps ne date pas d'hier et seuls les personnes qui seront présentes à ce moment là pourront savoir s'il s'agira d'un Krishna, d'un Jésus-Christ, ou d'un autre.

Dans cette étude, nous ne prétendons pas avoir fait le tour de la question ni avoir épuisé toutes les possibilités. Par conséquent, si vous connaissez bien l'hindouisme et croyez être en mesure d'infirmer ce que nous avançons, nous sommes prêts à examiner les modifications, les opportunités et incidences de celles-ci et à remettre le sujet en question. Cette page n'est donc pas arrêtée définitivement.

JESUS, UN MYTHE ? - JÉSUS ET : BOUDDHA - MITHRA - FICHIER SOURCE (CDV)

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