|
|
|
Le Code da Vinci |
Gnosticisme (suite)Nous imaginons fort bien que le lecteur moyen, pas forcément au courant de ces détails mythologiques ou détours religieux fronce les sourcils, à moins qu'il ne soit déjà noyé par les informations dont il ne voit ni la finalité ni le rapport avec le Code da Vinci ou même Nag Hammadi. Nous n'avons cependant jamais prétendu que les choses étaient simples. Pour qui suivra le présent dossier, la lumière se fera, les choses deviendront limpides et la "révélation" éclatante, avec des implications bouleversantes sur le christianisme. Toute la partie "surnaturel" du site pourrait prendre une dimension nouvelle, des explications s'établir d'elles-mêmes et par là, notre manière d'aborder les phénomènes inexpliqués ou en tous cas une bonne partie d'entre eux. Cela risque fort d'être également le cas pour certains phénomènes paranormaux. Nous insistons donc sur le fait que le présent dossier relève d'une importance fondamentale. Revenons donc à nos moutons et disons encore, à propos du gnosticisme et plus particulièrement
de Noun que ce dernier a protégé Shou et Tefnout à leur naissance et leur a maintenu des puissances démoniaques du chaos (représenté comme serpents).
Outre l'aspect exotique de ces considérations égyptiennes largement antérieures au christianisme, il faut ici
souligner les très fortes ressemblances entre les principes décrits plus haut et de grandes notions du christianisme
énoncées notamment dans l'Ancien testament. On retrouve le symbole du serpent et l'on peut se demander si Shou et Tefnout
ne seraient pas les précurseurs d'Adam et Ève. La représentation de Noun rappelle celle du vieillard à barbe
(simple confusion avec un autre personnage barbu que le Dieu créateur chrétien ou assimilation ?), le corps bleu fait penser à
Krishna dont nous verrons ailleurs les similitudes avec Jésus.
En bref, puisque l'on constate aussi la présence de l'Ogdoade dans les codices de Nag Hammadi et au vu de ce qui précède, ce qui
pouvait dès lors tant embarrasser l'église dans cette découverte archéologique repose sur le fait que le christianisme n'aurait
finalement rien inventé, rien apporté de nouveau, plus exactement qu'il aurait en fait repris des idées bien
antérieures à son compte, des concepts païens qu'il aurait arrangé et modifié à la sauce chrétienne.
Pour illustrer nos propos, nous citerons volontiers des exemples bien connus dont la connaissance n'empêche pourtant par le christianisme de
se prolonger et de prospérer : le dimanche, le jour du Seigneur par excellence chez les chrétiens, est en fait basé sur l'adoration du soleil. En effet, on remarque que,
en anglais, dimanche se dit sunday (sun - soleil; day - jour); cela demeure vrai dans d'autres langues : en néerlandais zondag (même étymologie); en
allemand sonntag. Il faut également consulter à ce sujet nos pages sur le Mithraïsme, lesquelles démontrent également le rapport avec le soleil. Disons encore que l'hostie consacrée, symbole du pain de la cène est également un disque
qui aurait très bien pu représenter le soleil dans les temps reculés et dans le même ordre d'idées, la Chandeleur, cette fête religieuse et désormais chrétienne au cours
de laquelle on prépare des crêpes. Or, la
Chandeleur repose bel et bien sur une ancienne fête
païenne qui a été christianisée et dans laquelle les crêpes figurent tout simplement encore le soleil !
Tout ce qui vient d'être exposé ici est certes vaguement dérangeant pour les chrétiens
mais guère plus et ce n'est pas cela qui mettra à mal le christianisme qui en a vu d'autres. Lorsqu'un enseignement
a été transmis, il est tellement enraciné dans l'esprit des gens qui le vivent par habitude et avec leur propre ressenti, leur
propre interprétation que ce n'est pas ce genre d'entorses qui vont changer grand chose. D'ailleurs, le fait que la
découverte de Nag Hammadi date de 1945 et celle de Qûmran de 1947 n'ont nullement modifié la manière d'apprendre le
catéchisme, lequel se base toujours sur les mêmes concepts vieux d'au moins 1600 ans... Seulement voilà, ce que nous avons
exposé ici n'est aussi qu'une parcelle infime de la partie visible de l'iceberg...
Revenons encore à notre gnosticisme pour dire que les gnostiques
considèrent également l'expérience personnelle et des rites initiatiques. A l'époque de Jésus, de nombreuses sectes
gnostiques se formèrent aussi qui discutèrent âprement de la nature même du Christ. Était-il le fils de Dieu, un dieu
fait homme ou un homme comme les autres, doté de pouvoirs divins ? Les gnostiques émirent des avis que les pères de
l'église moderne ne voulurent absolument pas admettre et qu'ils rejetèrent par tous les moyens, au même titre que tout ce qui
était "hérétique". En d'autres termes, ils n'acceptèrent strictement rien qui puisse déranger le bon ordre d'une religion
naissante qui se devait d'être entièrement conforme aux idées qui servaient leurs intérêts. C'est dans ce but que ces
mêmes pères de l'église n'hésitèrent en aucune façon à détruire toute preuve pouvant servir les contradictions, à censurer,
supprimer, modifier, interdire à outrance, etc. avec une détermination extrême. Bref, en organisant rigoureusement
sa religion, l'Église a volontairement sapé et occulté la vérité ou du moins ce qui pourrait être LA vérité. |
La chandeleur - Sommaire - haut - accueil |