Je reviens ici sur mes ressentis relatifs à la place de Brouckère,
véritable point de départ d'un ensemble d'événements plus singuliers les
uns que les autres.
Rappelons donc d'abord les points essentiels que j'avais retenus :
Fidèle à mes propres principes de scepticisme, je me suis employé à
tenter d'expliquer tout ce qui se passa sans recours à la médiumnité ou
l'au-delà. Ainsi, reprenons point par point :
La présence d'eau en
très grande quantité - n'importe quel Belge ou connaisseur de la
Belgique vous le dira : il ne cesse pas de pleuvoir dans notre pays.
Or donc : il n'y avait guère de chances de se tromper !
Sauf que je suis belge, né en Belgique (et même à Bruxelles !), et que
je connais assez mon pays pour le savoir : oui, il pleut en Belgique
mais certainement pas 365 jours par an et lorsque j'ai eu ce ressenti ce
n'était pas du tout à la météo que je pensais. D'ailleurs, le
point suivant vient directement à la rescousse en évoquant le feu, dont
l'eau est l'antagoniste bien connue. Par ailleurs, c'est un fait,
je ne pourrai jamais prouver que j'ai bien eu le ressenti en question.
Dans le cadre d'un processus d'authentification, je m'exprime donc en
vain. C'est entendu.
Le seul point que je puisse retenir, mais non des moindres, pour trouver
une occurrence, reste bien celui de l'Innovation. Une
catastrophe terrible en rapport avec le feu : ici aussi, le
rapport avec l'Innovation
semble très clair. Comme développé dans l'article spécifique (que
vous obtiendrez en cliquant sur le lien "Innovation",
le feu, l'eau et le point suivant, à savoir "une puissance formidable
venue à la fois de l'intérieur du pays et de l'extérieur est établi -
alors que je n'avais moi-même pas l'ombre d'une idée sur la
signification de cet apparent paradoxe.
Une puissance formidable venue à la fois de l'intérieur du pays et de
l'extérieur: pour la bonne compréhension de l'ensemble des
ressentis et de leur interprétation, il est bon ici de parcourir les
deux points précédents (voir plus haut). On peut également s'en
référer à l'incontournable lien sur "l'Innovation".
En l'occurrence, je me pose la question : comment un enfant de moins de
dix ans aurait-il pu formuler une telle idée apparemment contradictoire
sur base de l'aperçu qu'il en avait de la place de Brouckère à Bruxelles
?
Bien sûr, je n'ignorais aucunement que les USA étaient une grande
puissance et bien sûr je n'étais pas sans connaître l'existence de son
conflit avec le Vietnam. Par contre, coller le terme de "grande
puissance" au Vietnam ne me serait jamais venu à l'esprit. Pour
moi, il était d'ailleurs très clair que les États-Unis gagneraient cette
guerre. L'annonce de sa défaite a été pour moi une énorme surprise
! Mais le rapport ne se situe pas forcément à ce niveau.
En effet, si je pouvais bien avoir eu vent de la campagne américaine de
l'Innovation pour y être allé deux jours avant l'incendie, en revanche
la "prédiction" (pour autant qu'on puisse l'appeler ainsi) était
largement antérieure à cette visite ! Il devait donc forcément y
avoir autre chose ! Or, à mon âge, je n'avais aucune notion en
matière de terrorisme (dont on parlait d'ailleurs fort peu, on était
loin des attentats que notre sol et celui d'autres pays européens ou
d'ailleurs allaient subir bien plus tard !)
Je me permettrai ici une extrapolation qui, donc, vaudra ce qu'elle
vaudra : je suppose que j'aurai eu le ressenti de tout un ensemble de
turpitudes belgo-belges émanant notamment des instances gouvernementales
(lesquelles ont purement et simplement saccagé le vieux Bruxelles dans
une immense politique de "bruxellisation" qui a consisté en un ensemble
de travaux ravageurs (travaux de voûtement de la Senne, élimination des
vieux quartiers du Nord, élaboration des tunnels, jonction Nord-Midi,
destruction systématique d'édifices splendides, de maisons de maître,
derrière lesquels on retrouve d'ailleurs un nom récurrent, celui de
Horta (Victor de son prénom) qui figurait d'ailleurs sur les anciens
billets de banque de 2000 francs belges, qui vit bien de ses bâtiments
subir l'oeuvre des pelleteuses et des grues destructrices. C'est
ici que vient la petite cerise sur le gâteau : l'Innovation était bâtie
sur base du travail de Victor Horta. Pour en savoir plus :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_de_l%27Innovation Des influences très spéciales
: voilà qui ne veut pas dire grand chose, ou qui veut tout dire sans
rien dire du tout ! Mais comment qualifier ce que j'ai vécu en
1985, lors de mon accident
de moto? OK : on ne voit pas directement le rapport.
Il faut savoir à ce sujet que la place de Brouckère était bien mon point
de départ (ou plus exactement de retour dans le cas présent) puisque je
travaillais là comme sorteur, puis comme portier, en l'établissement "Le
Miami" qui était situé juste à côté du cinéma Eldorado (aujourd'hui UGC),
presque juste en face de l'endroit où se tenait jadis la fontaine
Anspach. Pour mieux comprendre, je suggère de lire "l'accident". Des interactions occultes, du
danger : là aussi, on peut comprendre comme on veut. par
définition, le terme "occulte" signifiant "caché", on peut l'attribuer à
presque tout et n'importe quoi. Pourtant, je m'en référerai encore
à l'épisode de mon accident
de 1985. Mais peut-être pas seulement.
Bien sûr, on pourra toujours me dire que, forcément, la profession de
portier (c'était bien d'une profession dont il s'agissait, c'était bel
et bien indiqué sur ma carte d'identité de l'époque et j'étais
parfaitement en règle, ce n'était pas du "black" !) comporte des risques
et donc du danger. Il est clair que le dancing en question n'était
pas le mieux fréquenté de la capitale, loin s'en faut : les bagarres y
étaient fréquentes, le portier n'était pas là seulement pour le principe
ni en décoration. Il n'était pas non plus payé à ne rien faire.
Et donc, oui, bien sûr : il y avait des moments dangereux, j'ai connu
des bagarres dont l'issue était loin d'être connue d'avance. Je
sais ce que veut dire le fait de se retrouver face à quelqu'un qui
brandit un couteau et, pour être totalement honnête, je sais même ce que
"se ramasser une dérouillée" veut dire (cette fois-là, je me suis
retrouvé - à la suite d'un quiproquo - seul face à cinq para commandos !
Mais il n'y a pas eu que cela... Il faut que je vous raconte...
Ce jour-là, un important match de football avait lieu
au stade du Heysel. Il allait devenir tristement célèbre dans les
annales du football belge. Le dancing était ouvert avant le match,
pendant le match et après le match et j'étais au poste... La
rencontre opposait des Anglais à des Italiens (emmenés par Platini) et
les uns comme les autres avaient déjà bien écumé la capitale avant
celle-ci. Bruxelles comportant son lot de ressortissants italiens
au même titre que notre clientèle, je redoutais déjà des échauffourées
entre les deux nationalités passablement éméchées et mélangées dans
l'établissement. La situation était naturellement très tendue car,
l'alcool aidant, on pouvait s'attendre au pire. D'un autre côté
(et rentabilité oblige !) il n'y avait aucune raison de donner priorité
à une nationalité plutôt qu'à l'autre ! Mais contre toute attente,
il ne se passa rien de fâcheux. L'heure du match approchant, le
dancing se vida presque complètement de sa clientèle et nous poussions
un ouf de soulagement.
Il n'allait être que de courte durée.
Même à la place de Brouckère, je pus apercevoir un ballet incessant de
véhicules de police qui passaient en trombe ou d'ambulances qui se
suivaient à la queue-leu-leu, toutes sirènes hurlantes.
Manifestement, il se passait quelque chose de vilain ! Je ne
tardai pas à savoir de quoi il s'agissait grâce à des clients de
l'établissement voisin qui disposaient d'une radio. Une tragédie
se déroulait en effet au Heysel, suite aux agissements de hooligans et
de nombreux italiens y trouvèrent la mort ou furent gravement blessés.
C'était le drame !
Il ne fallait pas être médium pour prédire que le retour des "troupes"
risquait de se montrer épique ! Malgré une forte présence
policière (débordée), des hordes de supporters des deux clans allaient
repasser et, vu les circonstances, ils n'allient certainement pas
s'embrasser ! Dès lors, il ne me restait plus qu'à convaincre le
patron de fermer le dancing et d'aller voir plus loin, beaucoup plus
loin, si nous y étions ! Tout gaillard que j'étais, même si
j'étais judoka et karateka confirmé, même si j'avais largement fait mes
preuves sur les rings de boxe, il n'était que trop clair que je n'aurais
pas pesé lourd dans la balance face à plusieurs centaines de supporters
déchaînés et ivres de colère, assoiffés de vengeance ! Je
m'appelle Michel Vanbockestal et pas Bruce Lee. Et puis, on ne
tournait pas un film non plus...
Il ne fut pas si facile de convaincre le patron, en dépit de l'évidence.
Lui, pensait en matière de caisse enregistreuse. Moi, je n'avais
pas envie de tout encaisser !
Nous avons toutefois bien fermé, consciencieusement, y compris les
sorties de secours. Mais il était temps ! Il y avait "le feu
au lac" !
Une retraite peu glorieuse, certes, mais ô combien judicieuse et en
matière de danger, sur les lieux précis de ma "prédiction", il était
difficile de faire mieux !
Le passage des trams
: sur ce point, il vous faudra encore attendre un peu car une grosse
partie de toute l'affaire de "L'aventure fantastique" s'y rapporte et je
n'ai pas encore eu le temps de tout rapatrier de l'ancien site. Présence d'une intense religiosité.J'invite ici le lecteur à se référer à l'article : Augustins et Trinité.