|
|
|
Contrairement à ce que
s'imaginent quantité d'africains qui lisent nos pages (mais parfois
d'autres personnes aussi), mon statut de patron du groupement ne fait
pas de moi un être exceptionnel. Je n'ai pas six orteils au pied
gauche (ni au droit d'ailleurs) et je n'ai rien d'un gourou, d'un mage
ou d'une personne nantie de pouvoirs extraordinaires. Je ne suis
pas guérisseur, je n'ai pas de cabinet de consultations et mes
interventions, bien que très rares, s'inscrivent dans un cadre bénévole. C'est que, en fait, je me considère comme
un homme parmi tant d'autres. Je suis d'ailleurs tout simplement
chauffeur de bus (du moins l'étais-je avant de prendre ma retraite), j'habite une maison ordinaire dans une petite ville du
Hainaut (Belgique) et je ne roule pas en Cadillac blindée.
L'aventure fantastique
dont je fais état dans ces pages n'a strictement rien eu de volontaire.
Tout comme bon nombre de nos correspondants, ce n'est pas moi qui ai
cherché le surnaturel ou le paranormal mais eux qui sont venus à moi.
Encore m'a-t-il fallu assez longtemps pour le comprendre, seulement en
procédant par recoupements, en constatant certaines choses plus ou moins
bizarres ou, disons : particulières dans l'enchaînement des événements et
même dans ces cas, je ne leur accordais pas grande importance. Je
mettais cela sur le compte du hasard, des coïncidences ou du
destin. Dans plusieurs "affaires" ce sont même des tierces
personnes qui ont évoqué la possibilité de facultés qui s'offraient à
moi et je n'ai donc rien autoproclamé. Je ne me vante de
rien, j'estime n'avoir aucun mérite. Il se pourrait d'ailleurs
fort bien, de plus, que les facultés en question me viennent seulement
de mon hérédité et plus précisément de
mon père (dont il sera souvent
question ici, et pour cause). Il se pourrait aussi, et voilà un
autre volet de la question, que le "pouvoir" qui sommeille en moi
demande à être maîtrisé, adopté, apprivoisé et, pour l'instant, nous
sommes encore loin du compte ! D'après les histoires que allez
pouvoir lire (ou que vous avez déjà partiellement parcourues), il
semblerait que le phénomène monte en puissance au cours des années.
Mais il est évident qu'il est lui même tributaire de ce que je fais de
ma vie. Je suis naturellement moins performant lorsque je suis
fatigué par exemple, si des tracas m'assaillent, que je suis perturbé
par certaines choses, il est tout à fait prévisible que je ne doive pas
trop compter sur les facultés en question. En tout état de cause,
je ne peux pas les provoquer (cela ne m'est arrivé qu'une seule fois
jusqu'à présent, sous le coup d'une inspiration subite et cela a marché,
mais peut-être est-ce aussi accidentel...) Ce sera à vous d'en juger.
Bien que la réalisation
de cette partie du site du CERPI ait été plutôt longue et difficile
(elle n'est d'ailleurs pas terminée au moment où j'écris ces lignes,
loin s'en faut puisqu'une kyrielle d'articles sont encore en
préparation, que j'effectue encore à l'heure actuelle des recherches
pour certains documents) elle m'a déjà apporté énormément de
satisfactions personnelles. Tout d'abord des satisfactions pour
avoir trouvé de larges confirmations de ce que je soupçonnais et bien
plus encore puisque j'ai, sans le vouloir, ouvert la porte sur de
nombreux sujets connexes, plus inimaginables les uns que les autres.
J'ai notamment adoré le cheminement, c'est le cas de le dire, qui a
existé entre une passion d'enfant (les tramways bruxellois) et quantité
d'événements ultérieurs, ce que je suis devenu en suivant une "voie",
toute la symbolique que l'on pouvait y retrouver, tant dans les nombres,
les couleurs, les dates et bien d'autres choses encore.
L'imbrication des phénomènes est vraiment incroyable et j'espère de tout
coeur que le lecteur parviendra à saisir toute la magie qui ressort des
textes et des documents que je mets à votre disposition...
Pour illustrer le sujet
qui précède de manière humoristique, la photo ci-contre me paraissait
excellente. Pour ceux qui n'en comprendraient pas le (double)
sens, disons que l'on y voit Guy Verhofstadt, ancien premier ministre
belge faire un bras d'honneur, le dos tourné à une motrice de "tram
tout carré", à l'ancienne. Les destinations de ce tramway sont
indiquées (Bruxelles - Hal - Vilvoorde, en rouge et vert (des couleurs
que vous aurez souvent l'occasion de retrouver en d'autres
circonstances). Mais ces trois villes représentaient un important
sujet de discorde entre politiques. Le numéro de la ligne est le
16, une allusion évidente (pour les belges) au
16 rue de la loi,
siège du Parlement, centre névralgique de la politique belge... Dans ce
cas, évidemment, il n'y a rien de mystérieux, c'est juste pour l'humour
et rien de plus. Disons seulement que les couleurs traditionnelles
qui correspondaient jadis à ce type de tram dans mon patelin étaient
celles du tram 58, que 1958 est l'année de ma naissance et que s'il
n'allait pas jusqu'à Hal, il traversait en revanche réellement toute la
capitale, Bruxelles, pour rejoindre l'un de ses terminus à Vilvoorde.
Allez ! Voyons
donc comment les choses se présentaient en 1958... Une année comme les
autres ? Rien n'est moins sûr !
Avant
toute chose, j'aimerais dire quelques mots de cette partie du site du
CERPI et vous rassurer quant à mes intentions. En effet, bien que la
trame de cette histoire repose sur une narration autobiographique, je
n'ai certainement pas voulu vous assommer avec des considérations dont
vous n'auriez que faire, et encore moins me mettre sur un piédestal.
Comme vous pourrez le constater, la plupart des événements relatés dans
les pages de cette partie du site représentent des épisodes de la vie
courante, des choses qui pourraient arriver (et qui arrivent d'ailleurs)
à tout le monde. La différence réside dans les rapports qui
existent entre ces événements initialement anodins, le nombre des
itérations (s'il n'y avait eu que quelques coïncidences, celles-ci
auraient continué de pouvoir être considérées comme telles. Or,
plus il y en a et puis plus elles deviennent suspectes. Vous
remarquerez justement qu'elles sont très nombreuses et ce à quoi cela
débouche !)