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N.D. de Cambron
Les choses commencent d'une manière on ne peut plus banale : une technicienne de surface vient travailler
pour la première fois chez un bon vieux monsieur à la santé précaire. Le grenier n'est pas immense mais il contient probablement des milliers de livres en tous genres, accumulés là de sources diverses et parmi ceux-ci, une partie des archives du GESO (ancien nom du CERPI). Une certaine quantité de ces volumes a déjà été triée, classée, cataloguée, analysée mais il en demeure encore beaucoup qui sont restés dans l'anonymat jusqu'ici. "C'est lors de l'une de mes investigations sporadiques que j'ai découvert ce livre, apparemment tout simple, intitulé "L'Histoire de N.D. de Cambron et de son culte". Je n'en croyais pas mes yeux en voyant la couverture : était-il possible que l'abbaye de Cambron-Casteau revienne ainsi me taquiner, jusque chez moi ? Avant tout, ne s'agissait-il pas de quelque analogie avec un autre bâtiment, une simple homonymie comme il en existe pas mal au chapitre les lieux de culte ? Hé bien non ! En parcourant les pages de cet ouvrage en excellent état et manifestement d'époque (certains noms de lieux sont encore écrits avec leur ancienne orthographe, tels que Tournay pour Tournai) je revis ces lieux qui m'étaient devenus sinon familiers du moins connus : la grande porte d'entrée, la tour, l'escalier... Il ne me fallut donc que quelques instants pour comprendre que je venais de mettre la main sur un exemplaire particulièrement intéressant, datant de 1913. Ouvrage centenaire ou presque, publié par Romain Paternotte, secrétaire communal de Cambron-Casteau (à l'époque), ce petit trésor orné de 63 gravures est précédé d'une notice sur l'abbaye de Cambron, petite localité entre Soignies et Mons qui, par son biais notamment, connut son heure de gloire, à tout le moins dans le domaine de la religion. Ce livre revêtira un intérêt indéniable pour toute personne attachée à la mémoire du terroir, au folklore de la région, à l'aspect historico-religieux de la contrée et même au patrimoine du pays puisqu'il assure de façon remarquable le trait d'union entre la collégiale Saint-Vincent de Soignies, au passé déjà riche, d'une part et à la non moins illustre collégiale Sainte Waudru de Mons d'autre part. Tout ceci mérite néanmoins certaines explications. Compte tenu des investigations qui furent réalisées par la suite, certaines tout à fait personnelles, d'autres via l'intervention de médiums du CERPI, des nombreuses photos qui furent prises, des contacts avec d'illustres historiens, nous avons considéré que le hasard faisait tout de même très particulièrement bien les choses, à un point tel qu'il devient difficile d'encore appeler ça du hasard ou des coïncidences. Il faut en effet considérer d'une part qu'il s'agit de la même abbaye que celle que j'avais visitée avec mes parents étant gamin, visite au cours de laquelle j'avais vécu une expérience très bizarre et restée d'ailleurs inexpliquée, une visite qui se répéta (sans manifestation particulière cette fois) bien des années plus tard alors que j'ignorais complètement qu'il s'agissait des mêmes lieux, lesquels avaient bien changé (Oh que oui ! puisque c'était devenu un grand parc animalier, devenu célèbre depuis, et comprenant une stèle avec, (entre autres) une inscription non négligeable puisqu'il s'agissait de celui de l'un des anciens "chefs" de l'abbaye en question, dont il ne subsistait, de longue date, plus que les ruines. Ce qui allait suivre allait être plus incroyable encore. Accéder à un fichier de rappel, issu de "l'Aventure fantastique". |